Livre:Bréhier - Chrysippe, 1910.djvu

TitreChrysippe
AuteurÉmile Bréhier Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionFélix Alcan
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1910
BibliothèqueInternet Archive
Fac-similésdjvu
AvancementÀ corriger

Pages

TABLE DES MATIÈRES



LIVRE PREMIER

LA VIE ET LES ŒUVRES

Chapitre premier. — Vie de Chrysippe. — Chypre et la Cilicie. — Chrysippe et Cléanthe. — Chrysippe et l’Académie. — Athènes au iiie siècle. — Le scholarchat de Chrysippe 
 7-16
Chapitre ii. — Les œuvres de Chrysippe. — Les sources. 
 17-19
§ 1. — Le catalogue de Diogène Laërce 
 20-22
§ 2. — Les écrits logiques. — Chrysippe et l’organon d’Aristote. — Les papyrus logiques 
 22-29
§ 3. — Les écrits physiques. — Généralités. — Le traité Sur la nature et la Physique. — Sur les dieux. — Sur le destin. — Sur la Providence. Le papyrus d’Herculanum. — Sur l’âme 
 30-48
§ 4. — Les Écrits Éthiques. — Sur les passions. — Sur les vies. — Sur le gouvernement. — Sur la justice 
 48-55

LIVRE II

LES DOCTRINES

Chapitre premier. — La logique 
 39
§ 1. — La dialectique. — Chrysippe inventeur de la dialectique stoïcienne. — Dialectique et spontanéité morale. — La dialectique d’Aristote et celle des Stoïciens. — La dialectique devient d’un art une science 
 59-65
Les notions communes. — Leur origine. — Leur valeur 
 65-68
Le Logos et l’Exprimable. — L’importance du langage dans la dialectique. — Le verbe. — La thèse dialectique. — La proposition hypothétique. — La dialectique et la logique inductive. — L’opposition logique. — Dialectique et séméiologie. — La démonstration 
 68-80
§ 2. — Le critère de la vérité. — Les Stoïciens, Platon et les sophistes 
 80-82
La représentation. La représentation passive est purement sensible. — Discussion de l’hypothèse de Stein. — La tension psychique 
 82-86
La représentation compréhensive. — Le problème. — Discussion de la thèse de Brochard et de Ganter sur la signification active de cette représentation. — Le texte de Zénon. — Représentation compréhensive et assentiment. — Thèse de Stein. — Thèse de Hirzel. — La représentation compréhensive est passive 
 86-98
La compréhension. — Compréhension, raison, perception immédiate 
 99-101
Les autres critères. — La droite raison. — La sensation et la prénotion (Chrysippe). — La sensation, l’intelligence, la tendance et la science 
 101-108

Chapitre II. — La Physique 
 109
§ 1. Les principes de la physique : le pluralisme. — Toute réalité est corporelle. — Les corps. — La théorie de la qualité propre. — Rôle de la sensation de contact 
 109-115
§ 2. — Le dualisme 
 116
La théorie des principes. — L’agent et le patient. — Aristote et les stoïciens. — Dieu et la matière. — Double aspect du dualisme. — La théorie des éléments. — Force et matière. — Le souffle. — La tension. — Origine de ces notions. — Le mélange total : Aristote et Chrysippe ; la participation platonicienne 
 116-120
Théorie de la cause. — Aristote et les stoïciens. — L’unité de la cause. — La cause et l’effet 
 129-133
Théorie des catégories. — Sa place est dans la physique. — Divergence avec Aristote 
 133-135
Théorie des éléments et transmutation. — Aristote et Héraclite. — Polémique de Chrysippe contre Aristote. — Les qualités élémentaires. — Le feu, élément par excellence. — Double sens de la transmutation. — Les éléments et la matière 
 135-142
Résumé 
 142-143
§ 3. — Cosmologie 
 143
L’Héraclitéisme. — Polémique de Zénon sur l’éternité du monde. — La cosmogonie. — Divergences avec Héraclite 
 143-146
Influence de Platon et d’Aristote. — Le dieu permanent. — Le démiurge. — Les stoïciens ne sont pas évolutionnistes. — L’idée de création. — Description du monde d’après Platon et Aristote. — Les divergences ; le vide infini et la sympathie universelle 
 146-153
Le problème de l’individuation. — Le panthéisme se trouve seulement dans le stoïcisme postérieur. — L’idée de création 
 153-155
Conflagration universelle et retour éternel. — Signification de la conflagration. — Les stoïciens et Nietzsche 
 156-158
§ 4. — Anthropologie. — Le triple sens du mot âme. 
 158-159
Nature de l’âme et psychogonie. — Corporéité de l’âme. — Caractères propres de ce matérialisme. — La génération de l’âme. — Les causes de l’hérédité. — La croissance de l’embryon. — Naissance de l’âme et de la raison. — Théories médicales des Stoïciens. — Le « pneumatisme » d’Athénée d’Attalie. — L’âme raisonnable. — Ses parties. — Rapport de la raison aux autres parties. — Les facultés de la raison : représentation, inclination et volonté. — Le pessimisme. — Le problème de la destinée de l’âme : son peu d’importance chez les stoïciens : Zénon, Cléanthe et Chrysippe 
 159-172
§ 5. — Le destin. — Antécédents de la doctrine. — Chez Eschyle et Platon, rapport spécial du destin aux événements humains. — L’explication physique et le destin. — Réaction stoïcienne : le destin est un principe d’essence religieuse qui devient principe universel d’explication 
 172-177
Logos d’Héraclite. — Influence d’Héraclite sur la notion du destin. — Le Destin, notion commune. — Le destin et la divination. — La conception du destin embrasse celles du Logos, de la nature, de la nécessité, du hasard. — Le Destin et le principe de causalité : les causes antécédentes ; le déterminisme. — Le Destin et la sympathie universelle. — Le Destin et le principe de contradiction : les futurs contingents 
 177-189
Le Destin et la Liberté. — Liberté et nécessité. — Les futurs contingents : Aristote ; Chrysippe contre Cléanthe et Diodore. — Le possible et le nécessaire. — Les divers genres de causes. — La solution du point de vue du déterminisme moderne 
 189-196

§ 6. — Les dieux et la religion. — La connaissance des dieux est un mystère. — Position des Stoïciens par rapport aux critiques des sophistes. — La valeur des mythes 
 196-198
Preuves de l’existence des dieux. — Valeur de ces preuves 
 198-199
Monothéisme. — Le monothéisme cosmique. Opposition au monothéisme juif. — Indétermination de la nature du dieu suprême 
 199-201
Polythéisme. — Les dieux populaires : ils sont périssables. La méthode allégorique : sa signification et son importance 
 201-205
Providence et théodicée. — Action de la providence extérieure à l’homme. — La providence et la vie morale. Influences platonicienne et cynique dans la théodicée. — L’argument du mal comme conséquence. — L’argument logique : influence d’Héraclite. — Rapport de l’homme avec les dieux. — La cité divine. — L’apothéose du sage. — Tendances mystiques de Cléanthe 
 205-214
Chapitre III. — La morale 
 215
§ 1. — Le sage et la fin des biens. — Le problème du bonheur. L’individualisme à l’époque stoïcienne. — Le chef d’école directeur d’âmes. — La notion du sage. — Confusion de l’honnêteté et de la sainteté. — Les paradoxes : sens différent dans le cynisme et le stoïcisme. — Généralité de la notion du sage à l’époque stoïcienne. — Le deuxième élément de la théorie morale stoïcienne : le naturalisme. — Influences académiciennes. — La conformité à la nature. — Position par rapport aux académiciens et à Ariston. — Rôle propre de Chrysippe : Opposition et réunion de la raison et de la nature. — Polémique contre Ariston : la théorie des choses indifférentes chez Zénon et ses successeurs 
 215-233

Les fonctions. — La morale des hommes moyens : Déterminations des fonctions. — Les « questions ». — La question sur l’ivresse du sage. — La casuistique. — Le suicide 
 233-237
Résumé 
 237-238
§ 2. — La vertu. — Caractère pédagogique de la morale stoïcienne. — Le rôle du savoir dans la vertu. — Aristote et Zénon. — La notion d’effort chez Cléanthe. — Retour de Chrysippe à l’intellectualisme. — Origine de la vertu et du vice. — La multiplicité des vertus : Polémique avec Ariston. — Le principe de la compétence du sage 
 239-248
§ 3. — Les Passions. — Le jugement et la raison : différence de leur rapport chez Platon et les stoïciens. — Caractère irrationnel de la passion. — Les divers éléments de la passion. — Selon Chrysippe, la passion est un jugement sur la convenance de l’agitation de l’âme. — La maladie de rame, la passion et le vice. — Les phénomènes corporels dans la passion. — Les remèdes de la passion 
 248-262
§ 4. — La société. — Inactivité politique des stoïciens. — La critique cynique des lois civiles. — Universalité de l’inclination altruiste. — Les fonctions du sage dans la cité. — Les formes de gouvernement. — L’utopie politique 
 262-266
Cosmopolitisme stoïcien. — Amphibologie du mot polis. — Le droit universel et naturel. — Opposition avec la cité de Platon. — Rapprochement avec les sophistes. — L’idée d’humanité 
 266-270
La justice vertu du sage. — La morale inséparable de la justice. — Le sage législateur. — La justice règle de la société des sages. — La cité divine 
 270-273
Conclusion. — Point de vue pédagogique dans le stoïcisme. — L’idée de culture générale : organisation des valeurs de la civilisation grecque. — Opposition au cynisme. — Optimisme fondamental. — Rôle propre de Chrysippe : la défense du stoïcisme 
 275-280