Livre:Boutmy - Le Recrutement des administrateurs coloniaux.djvu

TitreLe Recrutement des administrateurs coloniaux
AuteurÉmile Boutmy Voir l'entité sur Wikidata
Année d’édition1895
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
Fac-similésdjvu
AvancementÀ corriger

Pages

TABLE DES MATIÈRES

Observations préliminaires : le recrutement des administrateurs coloniaux. Difficulté et portée de la question 
 5
I. — Caractères de l’empire colonial français : dissémination et diversité extrêmes. — l’utilité d’une école pour une grande partie de nos possessions d’outre-mer. — Inconvénients et dangers d’une École unique. — Elle compromet le principe de la localisation et de la spécialisation des corps de fonctionnaires par groupe et par type colonial. — Tendance à la conception d’un personnage abstrait : le fonctionnaire colonial. — Le bon et le mauvais esprit de corps. — Premier aperçu des exemples contraires fournis par les peuples étrangers 
 11
Note : Prépondérance abusive de l’instruction banale sur la préparation spécialisée. — Arrêté du 14 décembre 1889 
 28
II. — Résumé de ce qui précède. — Nécessite de plusieurs « milieux éducateurs » distincts, un par chaque groupe colonial homogène. — Impossibilité de faire cohabiter ces préparations dans une même École sans les dénaturer. — Exemple instructif tiré du Décret du 10 novembre 1892 
 32
III. — Délimitation de la question. — Second ordre de considérations à faire intervenir. — Importance de la vocation, des dons personnels ; le savoir n’est qu’un appoint. — En conséquence, nécessité de restreindre le moins possible le champ de sélection des candidats. — Dangers du triple monopole : de la métropole à l’égard des colonies, de la capitale à l’égard de la province, d’une École et d’un programme à l’égard d’autres types d’instruction. — Chances d’une sélection à rebours. — Les conditions essentielles d’un bon recrutement méconnues 
 41
IV. — Vues générales sur l’organisation des « milieux éducateurs » spéciaux. — Inconvénients d’une École en forme. — Discipline, réglementation ; direction surchargée de soins matériels ; concours trop uniforme. — La cote personnelle 
 65
V. — Pratique des grands peuples colonisateurs. — L’Angleterre et l’India civil service commission. — Concours d’entrée du stage ; variété des matières à option ; principes d’appréciation. — Indépendance des probationers (stagiaires) ; ils choisissent librement leur résidence et règlent librement leurs études. — Les neuf centres universitaires recommandés. — Surveillance active et pouvoir discrétionnaire de la Haute Commission. — Spécialité des préparations. — Examen de sortie du stage : caractère spécial, local et pratique des épreuves. — Prépondérance des langues. — Résumé des principes de l’organisation anglaise 
 72
VI. — La Hollande et l’École municipale de Delft. — Le système de la libre concurrence. — L’École d’État dépossédée graduellement par l’École libre, plus souple et plus progressive. — La première supprimée en 1891. — Un grand examen en Hollande, un autre à Batevia, tous deux pour l’Insulinde seule. — Les autres colonies laissées en dehors. — Point d’École coloniale d’ensemble. — Caractère particulier des administrateurs de l’Insulinde. — Le Système. — Préparation distincte, dans les Universités, pour les fonctions judiciaires 
 91
VII. Esquisse d’une organisation normale :
Une haute commission de recrutement des services administratifs pour chaque groupe colonial important. — Stage de deux ans, réductible à un an. —Relèvement de la limite d’âge à l’entrée.
Conditions d’admissibilité : plusieurs types d’instruction substituables entre eux ; diplômes variés, examens. Qualités physiques et morales ; enquêtes. Rôle actif de la Haute Commission. — Avantages du système.
Le stage. — Nécessite d’une action personnelle et suivie exercée sur les stagiaires. — Le Directeur. — Son rôle de conseiller et de tuteur. — Pourquoi il ne faut pas lui donner une École à administrer. — Facilité de se procurer les moyens d’instruction nécessaires. — Superstition du programme intégral et uniforme. — Avantage résultant de combinaisons de cours et de plans d’étude comprenant une partie variable avec les individus.
Examen final : jury organisé par la Haute Commission. — Nombre limite des matières ; caractère spécial, local et pratique des épreuves obligatoires. — Importance relative des langues. — Les trois éléments d’appréciation.
Le stage complémentaire dans les colonies 
 99
VIII. — Résumé : la Haute Commission, les directeurs d’études. — Le stage. — Les justifications pour l’admissibilité. — Les éliminations en cours d’études. — Conditions de résidence des stagiaires. — Les études sous le contrôle des directeurs. — Les dossiers. — L’examen final. Le stage colonial 
 114
IX. — Conclusion 
 121

Coulommiers. Imp. Paul. BRODARD — « Sîi.-Qá.99