Livre:Baillehache - Souvenirs intimes d'un lancier de la Garde impériale, 1894.djvu

TABLE DES MATIÈRES


CHAPITRE PREMIER

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La révolution de 1848 et la garde nationale de Dieppe. — Une revue du Prince-Président. — Effet produit en Alsace par le coup d’État de 1851. — Coup d’œil sur ce pays. — Voyage en Allemagne. — Nous apprenons à Bade la victoire de l’Alma. — Naissance du prince Impérial (mars 1856). — Retour à Colmar d’un régiment de Crimée. — Deuxième voyage en Allemagne. — La langue française en Alsace. — Monseigneur Roess evêque de Strasbourg. — Passage à Colmar des prisonniers autrichiens en août 1859. — Voyage d’Italie. — Les champs de bataille de Solférino et de Magenta. 
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CHAPITRE II


Le colonel Vieyra. — Un dîner au ministère de l’instruction publique. — Sainte-Barbe. — L’Empereur, l’Impératrice et le Prince impérial aux Champs-Élysées. — Le colonel de Béville m’accepte aux lanciers de la Garde. — Le maréchal Regnaud de Saint-Jean-d’Angély. — Un mess de la Garde. — Première nuit au régiment et contes de la chambrée. — Le corps de garde. — Le général Ferray m’envoie à Saumur. — L’école de Saumur. — Les inondations de la Loire en 1866. — Je rentre au 

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régiment et suis nommé sous-officier. — Une chasse de l’Empereur. 
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CHAPITRE III


L’Impératrice Eugénie ; sa visite au cachot de Marie-Antoinette. — Le choléra de 1865. — Attitude de l’Impératrice au 4 septembre. — Nous sommes passés en revue par elle en 1867. — La représentation de gala à l’Opéra. — L’Exposition de 1867. — Les pressentiments de mon père à son sujet. — Conversation avec le baron Haussmann. — La garde montante aux Tuileries. — Le pavillon de l’Horloge. — Les tables de service des officiers et des sous-officiers. — Le père Gervais. — Arrivée à Paris du czar et du roi de Prusse. — La grande revue à Longchamp et le bal aux Tuileries en l’honneur des souverains. — J’escorte le czar le soir de ce bal. — La destinée des souverains réunis à Paris en 1867. 
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CHAPITRE IV


Arrivée à Paris du sultan Abdul-Aziz. — La distribution des récompenses aux exposants et la revue aux Champs-Élysées. — L’Empereur d’Autriche à Paris. — Le banquet du 15 août dans la Garde. — Les manoeuvres à la Solle, près Fontainebleau. — Le maréchal Bazaine est nommé au commandement de la Garde. — L’Empire libéral et le ministère Ollivier. — L’affaire Victor Noir (janvier 1870). — Les réunions publiques et la colonne Vendôme. — Le colonel Dupressoir, des cuirassiers de la Garde, à l’enterrement de Victor Noir. — Le maréchal Canrobert. — Une visite de Napoléon III à l’Ecole-Militaire le lendemain de l’enterrement de Victor Noir. — Arrestation de Rochefort. — Mon escadron à Saint-Cloud. — Le plébiscite. — La déclaration de guerre (19 juillet 1870). — L’Empereur n’était pas forcé de faire la guerre dans un intérêt dynastique. — Sa lettre au général d’Auteniarre. 
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CHAPITRE V

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Visite du Prince impérial au quartier à Saint-Cloud. — Repas offert par lui à la garnison. — La Marseillaise. Nous quittons Saint-Cloud. — Sarrebrück. — Mon impression en arrivant à Metz. — Le maître d’hôtel de l’hôtel de Paris. — Nous rejoignons le régiment à Courcelle-Chaussy. — Il pleut toujours. — Les mauvaises nouvelles. — Les bivouacs de Boucheporn et Longeville lès-Saint-Avold. — Une alerte de nuit. — La retraite sur Metz. — Les paysans fuient l’invasion. — Le bivouac de Maizery. — Nous campons sous Metz. — Combat de Borny. — L’armée passe sur la rive gauche de la Moselle. — La nuit à travers Metz. — Le 15 août 1870. — Nous escortons l’Empereur le 16 août au matin. — Bataille de Rezonville. — Les cuirassiers de la Garde. — Nous chargeons la cavalerie prussienne. 
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CHAPITRE VI

Retraite sur Metz. — Le bivouac de Châtel-Saint-Germain. — Bataille de Saint-Privat(18 août 1870). — Nous campons au Ban-Saint-Martin. — L’armée repasse sur la rive droite de la Moselle. — La fausse sortie du 26 août. — L’île Chambière et le cimetière. — Je suis nommé sous-lieutenant. — Une erreur d’uniforme. — Combats de Servigny-lès-Sainte-Barbe (31 août et 1er septembre). — Nous revenons à Chambière. — Peltre. — Le blocus. — La viande de cheval. — État de l’armée et de la ville de Metz vers le 15 octobre. — Combat de Ladonchamp (7 octobre). — La communication du 19 octobre et la mission Boyer. — La capitulation. — Ordre général du commandant en chef. — Le tourne-bride de la route de Nancy. — Départ pour l’Allemagne. — Le déjeuner de Bingen. — Cologne et l’incident de la caserne. — Un proverbe allemand. — Bad-Dribourg. — L’hôtel Kothe. — Le vétérinaire de mon régiment 
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CHAPITRE VII

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Le major de Paderborn. — Nous sommes envoyés à Münster. — Notice historique sur cette ville. — Le traité de Westphalie, 1648. — Le coq du bourgmestre et coutumes allemandes. — Le major Flotow et les lettres des officiers prisonniers.-Un volontaire d’un an hanovrien. — Manière dont furent traités les prisonniers. — Réponse de l’Empereur à nos. vœux pour le 1er janvier 1871. — La paix est signée. — Une dépêche de M. Jules Simon. — Nous sommes rendus à la liberté. — J’arrive à Paris dans la nuit du 17 mars. — Aspect de la capitale. — Ma joie de revoir mes parents. — La révolution du 18 mars. — Assassinat des généraux Clément Thomas et Lecomte. — Mon père quitte Paris. — La garde nationale à la gare Montparnasse. — La gendarmerie à la gare de Meudon. — Entretien de mon père avec M. Dufaure à Versailles 
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CHAPITRE VIII


Maintenon. — Un souvenir de 1830. — Henri de Pêne et la manifestation de la place Vendôme. — Je quitte cette ville pour rejoindre à Lyon le dépôt de mon régiment. — L’émeute du 30 avril à la Guillotière. — Je suis envoyé à Tours et de là à l’armée de Versailles. — Le 3e conseil de guerre à Versailles. — Les pétroleuses à la prison des Chantiers. — Suppression des lanciers. — Quelques mots sur le rôle de cette arme de 1814 à 1871. — Mon régiment devenu 20e dragons va tenir garnison à Provins. — Les corps d’officiers à cette époque. — Les officiers attaqués en sortant de la pension par les communards. — Les Prussiens à Sézanne. — Manifestation bonapartiste au 15 août. — Conclusion. 
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