Lettres de Pline le Jeune/Tome premier/Panckoucke 1826/XVIII. À Antonin

Traduction par Louis de Sacy revue et corrigée par Jules Pierrot.
éditeur Panckoucke (p. 309).
XVIII.
Pline à Antonin.

J’ai essayé de traduire en latin quelques-unes de vos épigrammes grecques : puis-je mieux vous prouver à quel point j’en suis charmé ? J’ai bien peur de les avoir gâtées ; et j’en accuse avant tout la faiblesse de mon génie, ensuite la stérilité, ou, pour parler comme Lucrèce, la pauvreté de notre langue. Si vous trouvez quelque agrément dans la traduction, qui est en latin et de ma façon, imaginez les grâces de l’original, qui est en grec et de votre main ! Adieu.