Lettres de Madame Roland de 1780 à 1793/Appendices/B

Imprimerie nationale (p. 555-560).

APPENDICE B.



LA FAMILLE DE MADAME ROLAND.

M. Jal, dans son Dictionnaire critique de Biographie et d’histoire, à l’article Roland (nous citons d’après la 2e édition, 1872), a rassemblé des détails très précis sur les ascendants de Marie Phlipon. Nous ne reproduirons pas textuellement ce long article, d’allure un peu discursive, et surchargé d’actes d’étal civil d’un intérêt relatif ; il nous suffira (en renvoyant le lecteur à un dictionnaire qui se trouve dans toutes les bibliothèques publiques) de le condenser ici et de le compléter à l’occasion.

Voici d’abord un tableau généalogique d’ensemble. Au chiffre romain placé à côté de chaque nom correspondra ensuite une courte notice[1] :

Arbre généalogique Marie Anne Phlipon
Arbre généalogique Marie Anne Phlipon

I et II. Gatien Phlipon 1er, peigneur de laines à Château-Renault en Touraine, né en 1655, marié à Marie Neils, mort en 1701 (Arch. de Château-Renault).

III. Gatien Phlipon 2e, né en 1689, était en 1715 marchand de vins en gros et en détail à Paris, rue des Noyers, paroisse de Saint-Étienne-du-Mont ; il épousa, le 4 novembre 1722, Marie-Géneviève Rotisset. Les témoins furent Louis Guillet, principal et procureur du collège de Hubant, dit l’Ave Maria [situé dans l’ancien cloître de Saibte-Geneviève. Cocheris, II, 693], ami du marié ; Jean Rotisset fils, marchand de vins, frère de la mariée, et Martin Meunier, marchand de vins, rue des Lavandières. — Gatien Phlipon 2e mourut après 1725.

IV. Jean Rotisset était marchand de vins, rue des Noyers, « à l’Épée-de-Bois ».

V. Louise-Geneviève Meunier, sa femme, devait être fille, sœur ou nièce de Martin Meunier, marchand de vins, rue des lavandières.

VI. Leur fille, Marie-Geneviève Rotisset, grand’mère de Madame Roland, était née le 4 août 1696. Elle épousa, le 4 novembre 1722, Gatien Phlipon 2e. En 1754, à la naissance de Marie Phlipon, elle demeurait rue Saint-Louis-au-Marais, paroisse Saint-Gervais. Mais les Mémoires (II, 56) disent qu’en 1766 elle demeurait dans l’île Saint-Louis. Il semble qu’elle avait reçu quelque éducation ; les Lettres Cannet (14 octobre 1775) nous apprennent qu’elle avait élevé M. de Boismorel et les Mémoires (II, 67-74), qu’elle était apparentée à cette famille de riches bourgeois. Elle avait une petite fortune personnelle (500 et quelques livres de rentes, Lettres Cannet, 21 mai 1773). — Les Mémoires (II, 54-56) donnent sur elle d’assez nombreux détails, rectifiés en partie par les constatations de M. Jal. Elle mourut dans sa 88e année, le 10 mars 1784.

Voir sur elle les Mémoires (loc. cit. et II, 252), les Lettres Cannet, 8 mai 1772, 21 mai 1773, 21 avril et 14 octobre 1775, 25 décembre 1776, 30 octobre 1777, 22 avril, 10 novembre et 13 décembre 1778 ; — Cf., dans ce recueil, lettre du 21 mars 1784.

VII et VIII. Jean-Louis Rotisset, né en 1700, et Jean-Michel Rotiset, né en 1701. C’est l’un des deux qui fut témoin du mariage de Marie-Geneviève, et qui est qualifié dans l’acte de « Jean Rotisset fils, marchand de vins, frère de la mariée, même maison qu’elle ».

IX. Louise-Angélique, née le 10 mars 1703. Elle concourut à la première éducation de Marie Phlipon (voir Mémoires, II, 56, 65, 68-74), et mourut le 11 avril 1772. — Cf. Lettres Cannet, 8 mai 1772 : « J’ai été ce matin au service d’une bonne grand’tante que nous avons perdue ce carême. Elle demeurait avec la mère de mon papa… »

X et XI. Marie-Louise Rotisset, née le 22 octobre 1705, mariée à Jean-Baptiste Besnard. Dans l’acte de naissance de Marie Phlipon, en 1754, Besnard est dit demeurer rue Platrière, paroisse Saint-Eustache ; en 1775, dans l’acte de sépulture de Mme  Phlipon, il est qualifié de « bourgeois de Paris, demeurant île Saint-Louis ».

Il était alors l’homme d’affaires (et sa femme la femme de charge) du domaine de Soucy, à Fontenay-en-Brie, appartenant au riche fermier général Haudry de Soucy. Besnard et sa femme avaient acquis une assez belle aisance, qu’ils comptaient transmettre directement, par substitution, à leur petite-nièce Marie Phlipon, au détriment de Pierre-Gatien Phlipon, qui n’était leur neveu que par alliance et qu’il regardaient comme un dissipateur.

Voir sur eux les Mémoires, II, 6, 67, 128-134, 171, 263, et les Lettres Cannet (passim), mais spécialement des 14 janvier et 7 juin 1777. — Voir aussi le recueil des lettres de M. Join-Lambert. — Madame Roland, après son départ de Paris, à Amiens et en Beaujolais, continua à entretenir d’affectueux rapports avec eux. Lorsqu’elle revint à Paris, en 1791, un de ses premiers soins fut de les revior (lettre à Bancal, du 7 mars 1791). Dans ses Dernières pensées, elle s’inquiète d’eux (Mémoires, II, 263).

Mme  Besnard mourut le 20 novembre 1796, et Besnard le 21 septembre 1795, rue Regrattier, île Saint-Louis.

XII. Pierre-Gatien Phlipon, père de Madame Roland, né rue des Noyers, le 5 juillet 1724, épousa, le 30 juin 1750, Marie-Marguerite Bimont, à Saint-Nicolas-des-Champs. Il était alors « maître graveur » et demeurait quai de l’Horloge. Les actes d’état civil rassemblés par M. Jal mentionnent ensuite d’autres résidences ; en 1752 et en 1754, rue de la Lanterne ; en 1755, place Dauphine ; en 1761, « dans la Traverse du quai des Morfondus » [autre nom du quai de l’Horloge] : en 1763, de nouveau au quai de l’Horloge ; en 1780, rue de Harlay, sur la paroisse Saint-Barthélemy ; en 1784, quai de l’Horloge. Il semble que plusieurs de ces indications se confondent et qu’il ne faille distinguer que trois résidences : quai de l’Horloge, dans la maison devenue historique, où l’on entrait par la place Dauphine, — rue de la Lanterne — et rue de Harlay.

Les Mémoires, les recueils des Lettres déjà imprimés et la correspondance que nous publions le font assez connaître. — Voir particulièrement Mémoires, II, 4, 184, 240, 252 : Lettres Cannet, 14 janvier 1777 ; Lettre à Bosc, 16 mars 1785.

Lorsqu’il enterra sa mère, en 1784, l’acte lui donna le titre de « graveur de M. le comte d’Artois ».

Il mourut dans l’hiver de 1787 à 1788 (Mémoires, II, 262).

XIII. Jacques Bimont, marchand mercier, rue de la Pelleterie, qualifié dans un autre acte de « marchand bourgeois de Paris ». épousa en 1722 Marie-Marguerite Trude. Il vivait encore en 1755.

XIV. Marie-Marguerite Trude, sa femme, née le 29 février 1704, mariée le 5 septembre 1722, morte le 27 mai 1764. — Voir sur elle Mémoires, II, 17, 78, et Papiers Roland, ms. 6243 ; fol. 1-3.

XV. Leur fille, Marie-Marguerite Bimont, mère de Madame Roland. Née en juillet 1723, elle épousa en 1750 Pierre-Gatien Phlipon, en eut sept enfants et mourut le 7 juin 1775. M. Jal donne l’acte de sépulture : ont assisté au convoi Christophe Wolf, ébéniste, son beau-père, et M. J.-B. Besnard, son oncle.

Sa fille ne parle d’elle qu’avec une respectueuse tendresse (Mémoires, passim. et surtout II, 5, 166-173 ; Lettres Cannet, passim. — Cf. aux Papiers Roland, ms. 6244, fol. 30, 60, 243, parmi les papiers de jeunesse de Marie Phlipon, divers morceaux où elle la pleure).

XVI. Pierre-Nicolas Bimont, d’abord vicaire à Saint-Barthélemy (Mémoires, II, 12) puis chanoine de Saint-Cloud (lettre du 12 mars 1773), puis chanoine de la Sainte-Chapelle de Vincennes (lettre du 21 mai 1773). — Cf. Alm. royaux, de 1774 à 1789.

Oncle de Madame Roland, très aimé d’elle, il fut pour elle un parent dévoué jusqu’à en être débonnaire, par exemple lorsqu’il consentit à recevoir pour elle la correspondance de Sevelinges (voir Lettres Cannet, du 24 février 1778). Elle allait souvent faire des séjours dans le « réduit canonial » de son oncle, qu’elle s’est plu à décrire (Mémoires, II, 230). Même éloignée, elle resta en rapports affectueux avec lui, comme on le verra par la présente correspondance.

Les Mémoires (II, 252) le font mourir en 1789 ; M. Faugère en 1790 (note aux Mémoires, II, 12). Une lettre inédite de Roland (collection Morrison) fixe la date aux derniers jours de septembre 1789. Roland écrit à Bosc, le 2 octobre 1789 : « Notre âme est triste, mon ami, comme la nouvelle que vous nous donnez. Nous nourrissions le projet de réunir à nous cet oncle qui avait toujours bien aimé sa nièce, et à qui elle le rendait de cœur et d’âme… » Voir d’ailleurs Tuetey, III, 3711, « requête du chapitre de Vincennes à l’effet d’attribuer le produit du canonicat, vacant par le décès de M. Pierre-Nicolas Bimont, chanoine de la Sainte-Chapelle, a … etc., 25-30 septembre 1789 ».


Il y a un portrait de lui au château de Rosières, chez Mme  Taillet, arrière-petite-fille des Roland.

XVII. Le premier enfant de Pierre-Gatien Phlipon et de Marie-Marguerite Bimont fut une fille, Marie-Marguerite, née le 13 mars 1752, baptisée à l’église Sainte-Croix-de-la-Cité, et qui eut pour parrain son grand-père Jacques Bimont. — Morte en bas âge.

XVIII. Vient ensuite Marie-Jeanne, celle qui fut Madame Roland, née le 17 mars 1754, baptisée le lendemain à Sainte-Croix ; elle eut pour parrain son grand-père maternel J.-B. Besnard et pour marraine sa grand’mère Rotisset. L’acte de baptême a été publié, d’après le registre paroissial, par M. Faugère (Mémoires, II, 283-284).

Elle épousa, le 4 février 1780, en l’église Saint-Barthélemy, – après que les bans eurent été publiés à Amiens, paroisse Saint-Michel, le 31 janvier, — Jean-Marie Roland. M. Jal donne l’acte de mariage, mais avec une faute, lorsqu’il nomme, parmi les assistants. « Dom François Roland, curé de Longpont, frère de l’époux ». Le curé de Longpont, frère de Roland, s’appelait Pierre. Nous avons déjà noté ailleurs que le mariage fut béni par l e chanoine Bimont, et que le frère des demoiselles Cannet, l’avocat Sélincourt, fut un des témoins.

Madame Roland fut guillotinée le 8 novembre 1793 (18 brumaire an ii). La Revue des documents historiques de M. Ét. Charavay, t. V, p. 97, a publié l’ordre d’exécution, pour 3 h 1/2 après midi, signé Fouquier. M. Jal et M. Dauban (Étude, p. ccxliii) ont publié l’acte de décès, qui ne fut dressé que le 20 novembre.

XIX. Les actes relevés par M. Jal signalent quatre autres enfants, nés entre 1755 et 1763, morts en naissant ou en bas âge. Dans une ces pièces est mentionnée une parente, une dame Bimont, maîtresse sage-femme.

Ces minutieux détails, fournis presque tous par les patientes recherches de M. Jal[2], et complétés par quelques indications tirées des Mémoires, de la Correspondance et des Papiers Roland[3], représentent le milieu dans lequel naquit et grandit Marie Phlipon. C’est un monde absolument plébéien de petits marchands, de modestes artisans, où les deux personnages les plus notables sont le régisseur Besnard et le chanoine Bimont, mais où on ne retrouve rien de la généalogie inventée par le pamphlétaire Causen (Souvenirs de la marquise de Créquy, t. VII, p. 192, éd. de 1840) et reproduite par M. G. Lenôtre (Paris révolutionnaire, p. 186).

Il nous reste à parler d’autres parents, qui figurent bien souvent dans les Mémoires et la Correspondance, mais dont nous n’avons pu déterminer exactement la filiation.

Mlle  Desportes, cousine de Marie Phlipon, du côté maternel. Tout ce que nous savons sur elle nous est fourni par les Mémoires et la Correspondance. Elle avait 40 ans vers 1772, époque où elle perdit sa mère, dont elle continua le commerce de joaillerie (voir lettre du 8 septembre 1773). Elle aimait le monde, recevait beaucoup, donnait chez elle de petites fêtes où Marie Phlipon se plaisait. Entre le moment où celle-ci perdit sa mère (juin 1775) et celui où elle épousa Roland (février 1780), Mlle  Desportes fut sa principale société, souvent occupée de la marier, ne lui ménageant ni ses conseils, ni son appui. C’est chez elle, « rue Bertin-Poirée, vis-à-vis de celle des Bourdonnais », que Marie Phlipon annonça à son père la recherche de Roland, en juin 1779 ; c’est là aussi qu’en août elle recevait les lettres de son prétendant irrésolu (voir Lettres Cannet, du 30 juin 1779 ; Recueil Join-Lambert, nos L et XXXIII, Papiers Roland, ms. 6940, fol. 47-48). Dans les lettres échangées entre Roland et sa femme, avant et après le mariage, on l’appelle, avec une pointe d’affectueuse raillerie, « la prêcheuse », « la prédicatrice », la « cara cugina… ».

Madame Roland, à la fin de ses Mémoires (II, 235), dit « qu’elle mourut à 50 ans, après mille chagrins… ». Cela placerait sa mort vers 1782 ou 1783. Il est encore question d’elle dans la lettre du 16 janvier 1783.

Jean-Louis Trude et sa femme. Le nom seul indique que Trude était un parent du côté maternel, probablement un neveu ou petit-neveu de la grand’mère Marguerite Trude. Un passage des Lettres Cannet (5 septembre 1777) nous apprend qu’il devait être né vers 1745, et qu’il s’était marié vers 1763. Il avait pris, semble-t-il, sa femme en Bourgogne (Lettres Cannet, 28 juillet 1777 et 18 août 1777).

ils étaient marchands miroitiers dans la rue Montmartre, en face de la rue Plâtrière, près de la rue Ticquetonne (Mémoires, II, 214, Lettres Cannet, 19 août 1777). Ils n’avaient pas d’enfants (ibid).

Les Mémoires et la Correspondance nous les font amplement connaître : Trude, probe, rude, sans éducation, amoureux et jaloux de sa cousine en même temps que fidèle à sa femme, par religion et par droiture naturelle ; Mme  Trude, « douce et sage », vraiment charmante avec son mélange de gaieté, de sensibilité, de goûts mondains et de dévotion régulière.

Enrichis par « le commerce de miroiterie qu’ils faisaient comme tous les Trude, de père en fils, depuis plusieurs générations », ils se retirèrent à la campagne, à Vaux, gros village sur la rive droite de la Seine, à 4 kilomètres de Meulan. Ils y étaient déjà en 1787 (voir la Correspondance, 18 novembre 1787, première lettre). C’est là qu’en 1791 Madame Roland, à peine revenue à Paris, alla voir sa cousine : « J’ai été, à sept lieues d’ici, visiter une digne, femme dont l’amitié fut chère à ma jeunesse, et qui, dans la simplicité des mœurs champêtres, exerce aujourd’hui mille vertus utiles à tout ce qui l’environne… » (Lettres à Bancal, 7 mars 1791). Il y eut l’année suivante des froissements dont nous ignorons la cause : « L’union des deux parentes n’éprouva quelque altération qu’à l’époque où Roland fut ministre, dit M. Barrière, dans une note des Mémoires (I, 235) qu’il a dû tenir de Bosc, très au courant de toutes ces affaires de famille. Mais on va voir que la réconciliation se fit bien vite. Par contre, Mme  Trude finit par se séparer de son insupportable mari : « Cette petite Madame Trude, retirée à la campagne et divorçant aujourd’hui », écrivait Madame Roland au commencement d’octobre, 1793 (Mémoires, II, 235).

Trude s’était engagé dans la Révolution et était devenu maire de son village : il fut condanmé à mort et exécuté comme « contre-révolutionnaire » le 25 prairial an ii (13 juin 1794). Voir liste générale des individus condamnés par jugements, etc…, imprimés par ordre de la Convention nationale, 5e liste. Paris, 30 prairial an ii ; « Trude (Jacques-Louis), ancien miroitier, municipalité de Vaux, district de Mont-du-Bon-Air [Saint-Germain-en-Laye], Seine-et-Oise, Tribunal révolutionnaire, 25 prairial, contre-révolutionnaire ». — Cf. Wallon, Tribunal révolutionnaire, IV, 188. — C’est par erreur que la liste dit Jacques au lieu de Jean ; c’est aussi par erreur que M. Wallon a imprimé Truve pour Trude et a qualifié l’ex-miroitier d’'ancien maire de Meaux. C’est Vaux qu’il faut lire.

Il est probable que la pauvre Mme  Trude ne survécut guère à son mari. En 1795, leur propriété de Vaux était revenue en héritage à la fille de leur cousine, à Eudora Roland, qui avait alors le fidèle Bosc pour tuteur. Le 29 brumaire an iv (20 novembre 1795). Bosc recevait du Beau-père de sa sœur aîné une lettre datée de Mantes, où nous lisons : « Nous espérions, citoyen et ami, vous donner de nouvelles marques d’attachement si vous étiez venu, avec votre pupille, aux vendanges à Vaux, et de là à Mantes, etc. » (collection Beljame). — Voir aussi aux Papiers Roland, ms. 6241, fol. 91-92, une lettre datée de Vaux, 21 prairial an v (9 juin 1797) et qui paraît être de l’homme d’affaire du domaine

  1. Nous supprimons de ce tableau, pour simplifier, deux filles de Jean Rotisset (Anne et Anne-Françoise), quatre filles de Jacques Bimont, mortes en bas âge, une sœur de Pierre-Gatien Phlipon (Marie-Louise), toutes personnes sur lesquelles nous n’aurions rien à dire.
  2. Archives de Château-Renault ; Registres paroissiaux de Saint-Étienne-du-Mont, de Saint-Nicolas-des-Champs, de Sainte-Croix-de-la-Cité, de Saint-Barthélemy, de Saint-Louis-en-l’Île, des Saint-Victor, de Saint-Paul ; Tables décennales de Paris ; registres de la Municipalité de Paris. — Toutes ces archives parisiennes ayant péri dans les incendies de mai 1871, on ne peut contrôler M. Jal. Mais sa rare exactitude est connue.
  3. Ms. 6243, fol. 1, 2, 3 ; ms. 6244, fol. 30, 60, 243.