Lettres de Jules Laforgue/132
Lettres. — II (1883-1887)
Texte établi par G. Jean-Aubry, Mercure de France, (Œuvres complètes de Jules Laforgue. Tome V, p. 180-181).
CXXVII
À M. ÉDOUARD DUJARDIN
[27 mars 1887.]
Mon cher Directeur,
Merci de la publication du Pan[1]. Vous me parlez de suppressions possibles dans la Chronique. Pourquoi ne me les avoir pas indiquées en douceur ? Je n’ai su qu’en penser, surtout à ce point de vue de coïncidence avec le « Pan ». — Mais si cela vaut la peine ne pouvez-vous me renvoyer ces épreuves avec quelques indications en même temps que celles de ce « Pan » ?
Quand vous passerez par ce quartier, ne manquez pas de monter, et soyez moins fugitif, on vous fera du thé ou du café.
Dites à Wyzewa que je l’attends tous les soirs avec du lait de la ferme d’Armenont.
Votre
Jules Laforgue.
- ↑ Pan et la Syrinx, la dernière des Moralités Légendaires, publiée dans la Revue Indépendante, t. 3, no 6, avril 1887.