Lettres à la princesse/Lettre192

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 264-265).

CXCII

14 février.
Princesse,

Je vous remercie bien de votre aimable mot. Je vous avais trouvée un peu fatiguée ce samedi soir. Voilà un temps réjouissant et qui donne un avant-goût de renouveau. J’essaye parfois de sortir vers quatre heures. Je vais tâcher d’étrenner aujourd’hui l’Académie. Ainsi je m’accoutume petit à petit et je finirai peut-être par me dissimuler mes gênes. Le Sénat aura son tour, mais pas pour aujourd’hui, c’est trop solennel[1]. Je compte bien, Princesse, aller vous porter mon hommage un de ces avant-dîners.

Daignez agréer l’expression de mon tendre et respectueux attachement.


  1. C’était le jour d’ouverture de la session législative de 1867.