Lettres à la princesse/Lettre124

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 176-177).
CXXIV


Ce jeudi matin.
Princesse,

Une visite que j’avais hier au moment où je partais pour Saint-Gratien m’a fait oublier de prendre avec moi mes papiers et pièces.

Voici d’abord la lettre de ce malheureux ancien officier : il m’a paru digne d’être aidé ; il a le sentiment profond de sa faute, du peu de droit qu’il a de réclamer ; — enfin il est des jeunes détenus qui sont moins dignes d’intérêt que lui.

Je joins aussi la lettre de Zeller toute à l’adresse de Votre Altesse et reconnaissant de ce que, dans ce combat inégal, les déesses et la justice se soient déclarées pour lui.

Vendredi, je serai dans l’après-midi à l’Exposition vers l’heure où je pense que vous y serez, Princesse, — vers deux heures, n’est-ce-pas ? — Je m’en fais une fête.

Veuillez agréer, Princesse, l’assurance de mon tendre et respectueux attachement.