Lettres à M. Félix Coudroy/Lettre 42

Paris, 26 novembre 1848.

Mon cher Félix, vous avez dû m’attendre à Mugron. Mon projet était d’abord d’y aller ; quand j’ai accepté d’être du conseil général, je dois avouer, à ma honte, que j’ai un peu été déterminé par la perspective de ce voyage. L’air natal a toujours tant d’attraits ! et puis j’aurais été heureux de te serrer la main. À cette époque, c’était une chose comme arrêtée que l’assemblée se prorogerait pendant la session du conseil. Depuis les choses ont changé ; on a vu un danger à