Lettre 410, 1675 (Sévigné)

Texte établi par Monmerqué, Hachette (3p. 489-498).
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1675

410. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME DE GRIGNAN

À Paris, mercredi 26e juin[1].

J’ai reçu deux ordinaires à la fois, ma très-chère Comtesse ; je me doutois bien que vous m’aviez écrit : vous êtes d’un commerce admirable, et votre amitié est accompagnée de secours humains qui la rendent délicieuse. Quand les lettres de Provence arrivent, c’est une joie parmi tous ceux qui m’aiment, comme c’est une tristesse quand je suis longtemps sans en avoir. Lire vos lettres et vous écrire, c’est la première affaire de ma vie ; tout fait place à ce commerce : aimer comme je vous aime fait trouver frivoles toutes les autres amitiés. Quoique le Coadjuteur méprise tous ces sentiments, je lui ai dit de vos nouvelles ; il a dîné avec moi et l’abbé de Grignan ; nous causâmes fort de vous. Pour ce qui est de vous écrire, soyez assurée que je n’y manque point deux fois la semaine ; et si l’on pouvoit doubler, j’y serois tout aussi ponctuelle, mais ponctuelle par le plaisir que j’y prends, et non point par l’avoir promis[2].

Mme du Puy-du-Fou m’est venue voir ; j’avois oublié qu’elle étoit veuve, son habillement me parut une mascarade. On doute fort ici du départ de Madame de Toscane[3] : votre guignon le décidera. Il est vrai, ma bonne, que nous sommes bien voisines en comparaison d’Aix et des Rochers ; cet excès d’éloignement me fait plus de peine qu’à vous. Hélas ! nous voilà tous cruellement séparés, comme nous le prévoyions cet hiver avec douleur, lorsque nous étions si près les uns des autres : voilà ce qu’il y a de plus cruel dans la vie.

Notre cardinal sera demain à Châlons[4]. Il m’a écrit très-tendrement : je vous ai envoyé sa lettre. Pour cette cassolette, dispensez-moi, ma bonne, de retourner misérablement là-dessus. Il n’y a rien de noble à cette vision de générosité. Je crois n’avoir pas l’âme trop intéressée, et j’en ai fait des preuves ; mais il y a des occasions où c’est une rudesse et une ingratitude de refuser. Que manque-t-il à Monsieur le Cardinal pour être en droit de vous faire un tel présent ? À qui voulez-vous qu’il envoie cette bagatelle ? Il a donné sa vaisselle à ses créanciers : s’il y ajoute ce bijou, il en aura bien cent écus ; c’est une curiosité, un souvenir ; c’est de quoi parer un cabinet : on reçoit tout simplement et avec tendresse[5] ces sortes de présents ; et comme il disoit cet hiver, il est au-dessous du magnanime de les refuser ; c’est les estimer trop que d’y faire tant d’attention. En un mot, ma bonne, je ne lui donnerai point ce chagrin. Pouvez-vous comprendre le plaisir qu’il a à vous donner cette légère marque de son amitié, sans être honteuse de vouloir grossièrement l’en empêcher ? Savez-vous bien, ma bonne, que l’excès de cette sorte de gloire est un défaut qui n’est pas estimable ? Vous me dites que si je vous priois de quelque chose, je serois bien aise que vous la fissiez : je le crois, mais je suis bien assurée que si vous la désapprouviez, et que vous me dissiez vos sentiments, comme je vous dis les miens, vous me feriez changer à l’instant, et je me rendrois sans balancer à votre pensée. C’est, ma bonne, que j’ai bien de l’estime pour vous ; et si je tiens ferme dans mon opinion, c’est parce qu’assurément la raison est de mon côté. J’en fais juge qui vous voudrez ; vous n’avez qu’à nommer. En attendant, je n’en parlerai point, car je croirois vous faire tort. En tout cas, c’est à M. de Grignan que Monsieur le Cardinal la donne. Je crois qu’elle est partie de Commerci ; je la remettrai dans le ballot avec votre ouvrage.

Le Coadjuteur a bien ri des camaïeux de peinture que vous comparez à l’histoire de France en madrigaux[6] Il a trouvé aussi fort plaisant tout ce que vous dites de lui et de l’agent[7]. Vous ne sentez pas l’agrément de vos lettres ; il n’y a rien qui n’ait un tour surprenant.

Nous avons bien compris votre réponse au capucin : « Mon père, qu’il fait chaud ! » et nous ne trouvons pas que de l’humeur dont vous êtes, vous puissiez jamais aller à confesse. Comment aller parler à cœur ouvert à des gens inconnus ? c’est tout ce que vous pouvez faire à vos meilleurs amis : nous entendions d’ici votre réponse, et nous eussions eu besoin de vous-même pour rendre cette conversation plus agréable.

Je vous remercie, ma bonne, de la peine que vous prenez de vous défendre si bien d’avoir jamais été oppressée de mon amitié[8]. Il n’était pas besoin d’une explication si obligeante ; je crois de votre tendresse pour moi tout ce que vous pouvez souhaiter que j’en pense : cette persuasion fait le bonheur et la félicité de ma vie. Vous expliquez très-bien cette volonté que je ne pouvois deviner, parce que vous ne vouliez rien : je devrois vous connoître ; et sur cet article je ferai encore mieux que je n’ai fait, parce qu’il n’y a qu’à s’entendre. Quand mon bonheur vous redonnera à moi, croyez, ma bonne, que vous serez encore plus contente de moi mille fois que vous ne l’êtes : plût à Dieu que nous fussions déjà à portée de voir le jour où nous pourrons nous embrasser !

Vous riez, ma bonne, de la pauvre amitié ; vous trouvez qu’on lui fait trop d’honneur de la prendre pour un empêchement à la dévotion : il ne lui appartient pas d’être un obstacle au salut ; on ne la considère jamais que par comparaison ; mais je crois qu’il suffit qu’elle remplisse tout le cœur pour être condamnée ; et quoi que ce puisse être qui nous occupe de cette sorte, c’est plus qu’il n’en faut pour ne pas être en état de communier[9].

Vous voyez que le syndic[10] m’avoit mise hors de combat : enfin c’est une pitié que d’être si vive ; il faut tâcher de calmer et de posséder un peu son âme ; je n’en serai pas moins à vous, et j’en serai un peu plus à moi-même. Corbinelli me prioit fort d’entrer dans ce sentiment[11]. Il est vrai que son absence me donne une augmentation de chagrin : il m’aime fort, je l’aime aussi ; il m’est bon à tout ce que je veux ; mais il faut que je sois dénuée de tout pendant mon voyage de Bretagne ; j’ai tant de raisons pour y aller[12], que je ne puis pas y mettre la moindre incertitude.

Gardez-vous bien de faire raser le petit marquis[13] ; j’ai consulté les habiles : c’est le moyen d’ébranler son petit cerveau, de lui faire avoir des fluxions, des maux d’yeux, des petites dents noires ; enfin il n’est point assez fort ; faites couper ses cheveux fort courts aux ciseaux, voilà tout ce que vous pouvez faire présentement.

Mlle de Méri désapprouve fort le fiel de bœuf ; elle dit qu’avec l’air de Grignan, c’est pour vous mettre en poudre. Je suis fort de son avis. Il faudroit au contraire humecter et vous rafraîchir le teint, et mettre un masque quand vous allez à l’air. Nous ne laisserons pas de consulter Mme de la Fayette.

Le cuisinier de M. le cardinal de Retz ne le quitte point, ni son officier[14]. C’est une chose héroïque que les sentiments de ces gens-là ; ils préfèrent l’honneur de ne le point quitter aux meilleures conditions de la cour : on

ne peut les entendre sans admirer leur affection. Le pauvre Peau a mieux fait encore, il est mort : il tomba malade la veille du départ de Son Éminence, et beaucoup de saisissement avec une grosse fièvre l’a emporté en neuf jours. Je l’ai vu, et quoique je ne puisse entrer dans cette maison sans douleur, les domestiques qui y étoient encore m’y faisoient passer pour les admirer.

D’Hacqueville revint hier au soir : je n’ai pu le revoir sans beaucoup d’émotion. Ses trois fidèles amis[15] l’ont quitté à Jouare : je crains et souhaite de voir les deux autres. Son Éminence m’a écrit pour me dire encore un adieu. Je le prie de ne me point ôter l’espérance de le revoir. Je suis extrêmement touchée de sa retraite : je vous manderai comme il s’y trouvera. Il nous paroît que son courage est infini : nous voudrions bien qu’il fut soutenu d’une grâce victorieuse[16].

Je dirai à Mme du Plessis vos douceurs : on les estime si fort, que pendant que vous êtes dans le faubourg, je vous conseille d’aller un peu plus loin. M. de la Rochefoucauld a la goutte depuis la tête jusqu’aux pieds. Je me porte fort bien de ma saignée du pied ; je partirai pour la Bretagne quand j’aurai fait vos affaires ici : je ne pourrois pas vivre en repos[17]. Je suis de votre avis sur ce que dit Philomèle[18] : mais quand on ne sauroit trouver un lieu qui ne fasse souvenir, ou qu’on porte constamment le souvenir avec soi, on est à plaindre. Je suis persuadée que Son Éminence ne nous oubliera de longtemps.

Il y a des endroits de vos lettres si aimables et si pleins de tendresse pour moi, que je n’ose entreprendre d’y répondre : je ne me vante que de les bien sentir et d’en connoître le prix infini.

Vous m’avez bien représenté Mlle de la Chaire[19]. Je la vois d’ici avec ses vers. Il falloit une religieuse et un aumônier. La sœur de Mme de Coulanges qui n’avoit jamais vu de carrosse ni de rivière ! M. de Coulanges a lu sa part dans ma lettre ; il aimeroit mieux paître ses ouailles à Grignan ; mais il ne sait de quel côté il tournera. Il n’oubliera pas l’épitaphe. Hélène baise précisément la plante de vos pieds ; mais je crains qu’elle ne vous chatouille[20].

Réponse au 19e juin[21].

Je reçois, ma bonne, votre lettre qui m’apprend la maladie du pauvre petit marquis ; j’en suis extrêmement en peine ; et pour cette saignée, je ne comprends pas qu’elle puisse faire de bien, avec l’agitation qu’elle donne à un enfant de trois ans. De mon temps, on ne savoit ce que c’étoit que de saigner un enfant. Mme de Sanzei[22] s’est opiniâtrée à ne point faire saigner son fils : elle lui a donné tout simplement de la poudre à vers ; il est guéri. Je crains que l’on ne fasse de notre enfant, à force de l’honorer, comme on fait des enfants du Roi et de ceux de Monsieur le Duc[23]. Je n’aurai aucun repos, ma bonne, que je ne sache la suite de cette fièvre. Je vous plains bien, et M. de Grignan ; dites-lui l’intérêt tout particulier que je prends à son inquiétude et à la vôtre.

Pour ce que vous me dites de l’avenir touchant Monsieur le Cardinal, il est vrai que je l’ai vu fort possédé de l’envie de vous témoigner en grand volume son amitié, quand il aura payé ses dettes. Ce que je vous ai écrit est pour m’obliger à lui témoigner en votre absence la reconnoissance que j’en ai pour vous[24] ; mais comme il y a deux ans[25] à méditer sur la manière dont vous refuserez ses bienfaits, je pense, ma bonne, qu’il ne faut point prendre des mesures de si loin : Dieu nous le conserve, et nous fasse la grâce d’être en état en ce temps-là de lui faire entendre vos résolutions ! entre ci et là il est fort inutile de s’en inquiéter ; et pour la cassolette, comme il y a très-longtemps qu’il n’en a parlé, j’aurois cru faire comme dans le Boccace : sous prétexte de la refuser, je l’en aurois fait ressouvenir[26] ; je ne sais point ce qu’il a ordonné là-dessus.

M. de Turenne est très-bien posté ; on ne s’est pas battu, comme l’on disoit : tout le monde se porte bien, et en Flandre et en Allemagne. La petite Mme de Saint-Valleri[27], si belle et si jolie, a la petite vérole très-cruellement.

J’ai vu Mme du Puy-du-Fou, qui désapprouve la saignée. Mon Dieu, ma bonne, que je suis en peine ! Je vous aime très-tendrement et plus que je ne puis vous dire.


  1. Lettre 410. — 1. Dans l’édition de Rouen (1726) cette lettre est datée du 24 juin 1675 ; dans celle de la Haye (1726), du 26 juin 1674.
  2. 2. Ainsi dans les deux éditions de Perrin, les seules qui donnent cette phrase. Dans l’édition de 1818 on avait substitué pour à par ; c’était sans doute une faute d’impression. Voyez p. 511, la note 13 de la lettre 415.
  3. 3. Voyez p. 481, note 5. — « Votre guignon le décidera, » est le texte de Rouen (1726) ; dans Perrin (1754), il y a « la décidera. » La première édition de Perrin (1734) n’a pas cette phrase ; l’édition de la Haye (1726) n’en a que le premier membre, avec « Mme***, » au lieu de « : Madame de Toscane. »
  4. 4. Chez l’un de ses amis les plus dévoués, Félix Vialard de Herse, évêque de Châlons de 1642 à 1680.
  5. 5. Dans l’édition de 1754 : « Tout simplement, avec tendresse et respect. » Tout ce morceau, depuis : « Que manque-t-il, » jusqu’à : « Il n’y a rien qui n’ait un tour surprenant, » a été omis dans l’édition de 1734.
  6. 6. En 1652, il avait paru une Histoire de France, depuis Pharamond jusqu’à Louis XIV, avec les éloges des Rois en vers, réduite en sommaire (par de Prade), in-4o.
  7. 7. L’abbé de Grignan, agent général du clergé. — Les grandes assemblées, ou assemblées générales du clergé, où chaque province envoyait quatre députés, deux du premier ordre et deux du second, se tenaient de dix ans en dix ans ; les petites assemblées, ou assemblées de comptes, où il n’y avait que deux députés de chaque province, se tenaient de cinq ans en cinq ans. Celle de 1675 était une assemblée générale. Le Coadjuteur y siégeait pour la province d’Arles, à la place de l’évêque de Toulon, décédé : voyez la lettre du 5 juin précédent, p. 466, note 10. Tous les cinq ans aussi les provinces élisaient à tour de rôle deux agents généraux du clergé, toujours choisis dans le second ordre. Cette année-là l’un des deux agents fut l’abbé Louis-Joseph de Grignan, nommé par la province d’Arles ; l’autre, l’abbé Louis-Alphonse de Valbelle, aumônier ordinaire du Roi, nommé par la province d’Embrun : voyez p. 380, la lettre 372, note 13.
  8. 8. Il s’est introduit une faute bizarre dans l’édition de la Haye (1726). On a sauté amitié et réuni de mon en un seul mot, qu’on a fait précéder d’un article, ce qui a donné la fin de phrase que voici : « d’avoir jamais été oppressée du démon. » — Le paragraphe suivant se termine dans cette même édition de la Haye par une autre absurdité : « pour être en état de communier ; » la négation est omise.
  9. 9. Voyez la lettre du 5 juin précédent, p. 467.
  10. 10. Tel est le texte des éditions de 1726. Dans celles de Perrin : « l’affaire du syndic. » Cette affaire du syndic est l’élection d’un procureur de la noblesse : voyez les lettres de la fin de 1673, particulièrement celle du 24 décembre, et la note 7 de la p. 372.
  11. 11. Dans les éditions de 1726, on lit ressentiment au lieu de sentiment.
  12. 12. Voyez, sur une des affaires qui appelaient Mme de Sévigné en Bretagne (la vente d’une terre), les lettres des 17 novembre, 15 et 29 décembre suivants.
  13. 13. Le fils de Mme de Grignan.
  14. 14. Le domestique qui a soin de l’office.
  15. 15. Voyez p. 483, la note 4 de la lettre 408. — Dans les éditions de Perrin on a ainsi éclairci cet endroit : « Les trois fidèles amis du Cardinal. » Dans l’édition de 1734 cette partie de la lettre n’est pas à la même place que dans celle de 1754.
  16. 16. Voyez à la fin de la seconde Provinciale l’apostrophe du janséniste au jacobin : « Allez, mon père, votre ordre a reçu un honneur qu’il ménage mal. Il abandonne cette grâce qui lui avoit été confiée… cette grâce victorieuse… cette grâce efficace qui avoit été mise comme en dépôt entre vos mains, etc. »
  17. 17. « Je ne pourrois pas y vivre en repos sans cela. » (Édition de 1754.) — Pour la phrase suivante l’édition de la Haye (1726) nous offre une étrange leçon : « Je suis dévote avec fierté. Que dit Philomèle ? »
  18. 18. Dans la fable de la Fontaine Progné engage Philomèle à la suivre dans les villes, à quitter les bois, dont la vue lui rappelle sans cesse les outrages de Térée, et Philomèle répond :

    Et c’est le souvenir d’un si cruel outrage
    Qui fait… que je ne vous suis pas :
    En voyant les hommes, hélas !
    Il m’en souvient bien davantage.

    (Livre III, fable xv, Philomèle et Progné. Ce livre III avait paru avec cinq autres en 1668.)

  19. 19. Ne faut-il pas lire : « Mlle de la Charce ? » Voyez la lettre du 9 septembre suivant.
  20. 20. Dans ce paragraphe, qui ne nous a été conservé que par l’édition de la Haye (1726), il semble que Mme de Sévigné touche rapidement à divers points de la lettre de sa fille. Il faudrait avoir cette lettre pour comprendre ces lignes sans liaison.
  21. 21. Au lieu de ces mots, on lit dans l’édition de la Haye : « Paris, le 19 juin 1675. »
  22. 22. « Mme de Faure. » (Édition de la Haye, 1726.)
  23. 23. « Je crains qu’on ne fasse mourir votre enfant, à force de le choyer, comme l’on fait les enfants du Roi et de Monsieur le Duc. (Ibidem.) — Monsieur le Duc (d’Enghien) venoit de perdre deux de ses enfants, à peu de jours l’un de l’autre. (Note de Perrin.) Voyez la note 4 de la lettre 403, et la note 5 de la lettre 406. — De six enfants il ne restait plus à la Reine que le Dauphin.
  24. 24. Tel est le. texte de la Haye ; celui de 1754 (la dernière partie de la lettre, à partir de l’alinéa précédent, ne se trouve que dans ces deux éditions) est tout différent : « Ce sentiment me paraît assez obligeant pour que vous en soyez informée. »
  25. 25. Il fallait encore au cardinal de Retz deux ans pour acquitter entièrement ses dettes. Voyez la lettre de Mme de Scudéry au comte de Bussy, du 25 mai 1675.
  26. 26. Pour la construction de la phrase, nous avons suivi l’édition de la Haye. Dans celle de 1754, on lit : « J’aurois cru faire comme dans le Boccace, si, sous prétexte de la refuser, je l’en avois fait ressouvenir. » — L’édition de la Haye n’a pas d’article devant Boccace.
  27. 27. Voyez p. 512, la fin de la lettre du 10 juillet suivant.