Les vies des plus excellents peintres, sculpteurs, et architectes/LUCA della ROBBIA

Traduction par Weiss, Charles (18...-19...; commandant).
DORBON-AINÉ (1p. 282-289).
LUCA della ROBBIA
Sculpteur florentin, né en 1400, mort en 1482

Luca della Robbia, sculpteur florentin, naquit à Florence l’an 1388[1], dans la maison de ses ancêtres, près de l’église San Barnaba, et il y fut élevé avec beaucoup de soin. On lui apprit non seulement à lire et à écrire, mais encore à faire tous les comptes dont il pouvait avoir besoin, selon l’habitude de la plupart des Florentins. Son père le plaça ensuite, pour apprendre l’orfèvrerie, auprès de Leonardo di Ser Giovanni, qui était regardé comme le plus habile orfèvre qu’il y eût alors à Florence. Ayant donc appris à dessiner et à modeler en cire, sous la direction de ce maître. Luca s’enhardit et essaya de faire quelques travaux en marbre et en bronze : il y réussit si bien qu’il abandonna tout à fait l’orfèvrerie et se donna tout entier à la sculpture, maniant le ciseau le jour et dessinant la nuit. Souvent le froid le saisissait au milieu de la nuit ; mais, pour ne pas cesser de dessiner, il se réchauffait les pieds en les mettant dans une corbeille pleine de ces copeaux que les menuisiers enlèvent des planches, quand ils les travaillent au rabot.

Il avait à peine quinze ans, quand il fut appelé, avec d’autres jeunes sculpteurs, à Rimini, par Sigismond di Pandolfo Malatesta[2], seigneur de cette ville, qui faisait alors construire une chapelle dans l’église de San Francesco et un tombeau pour sa femme, morte auparavant[3]. Luca donna une preuve de son savoir dans quelques bas-reliefs, qu’on y voit encore maintenant, avant qu’il fût rappelé, par les fabriciens de Santa Maria del Fiore, à Florence, où il fit pour le Campanile cinq petits bas-reliefs en marbre[4] qu’on a placés du côté de l’église et qui manquaient, d’après le projet de Giotto, à côté de ceux représentant les Sciences et les Arts et qu’on doit à Andrea Pisano, comme nous l’avons déjà dit. Dans le premier, Luca représenta Donato, enseignant la grammaire ; dans les quatre autres, Platon et Aristote personnifient la Philosophie, un joueur de luth la Musique, Ptolémée l’Astrologie et Euclide la Géométrie. Ces divers sujets, pour le fini, la grâce et le dessin du travail, sont bien supérieurs aux deux bas-reliefs dans lesquels Giotto montra la Peinture sous la figure d’Apelles, et la Sculpture sous celle de Phidias.

Aussi les fabriciens, reconnaissant le mérite de Luca, et persuadés par Messer Vieri de’ Medici, grand citoyen populaire, qui l’aimait beaucoup, lui donnèrent à faire, l’an 1405[5], l’ornementation en marbre du grand orgue, que l’Œuvre faisait construire et qui devrait être placé au-dessus de la porte de la sacristie. Luca représenta, sur les différents compartiments du soubassement, des chœurs de musiciens et de chanteurs, qu’il traita avec un tel art, que, bien que la tribune soit élevée de seize brasses au-dessus du sol, on distingue le gonflement des joues de ceux qui chantent, les gestes de celui qui bat la mesure en frappant sur l’épaule des apprentis, en somme tout ce qui caractérise la musique par le moyen du chant, de la danse et du jeu des instruments ; sur la corniche sont deux anges nus, de métal doré[6], d’un fini extraordinaire. On peut en dire autant de toute l’œuvre, qui fut regardée comme une chose rare, bien qu’elle n’égale pas la tribune de l’orgue placée vis-à-vis[7], et que Donatello exécuta avec plus de jugement et d’habileté professionnelle, car il laissa ses figures presque à l’état d’ébauches de manière que, de loin, elles produisent plus d’efiet que celles de Luca. L’œuvre de celui-ci, bien que dessinée et exécutée avec grand soin, est trop finie et trop fouillée, ce que n’apprécie plus l’œil à une certaine distance. C’est à quoi doivent faire attention les artistes, car l’expérience a prouvé qu’une statue ou une peinture, vue de loin, a infiniment plus de force et de relief, si elle est largement ébauchée, que si elle est minutieusement finie. Très souvent, en outre, dans le feu de la composition et en quelques coups, l’artiste donne à ses ébauches une vigueur qui ne fait que s’affaiblir, et disparaît même sous les mains de ceux qui ne savent pas s’arrêter à temps dans leur travail de retouches. Il y a cependant des exceptions. Par malheur, le vulgaire préférera toujours, à une ébauche pleine d’animation et d’énergie, des productions molles, amoureusement polies et léchées.

Pour en revenir à Luca, à peine avait-il terminé cette œuvre, qui plut infiniment, qu’il fut chargé de faire, en bronze, la porte de la sacristie[8], qu’il divisa en dix compartiments carrés, cinq par battant, avec des têtes d’hommes d’âges et de caractères, différents, aux angles des encadrements. On en voit de jeunes, de vieux, d’autres d’un âge moyen, avec la barbe ou entièrement rasés ; toutes ces têtes sont également belles, en sorte que la bordure est extrêment ornée. Quant aux sujets représentés dans les compartiments, en commençant par les deux du haut, on voit une Vierge à l’Enfant, d’une grâce infinie, et Jésus-Christ sortant du tombeau. Les quatre panneaux suivants renferment chacun un Evangéliste, et enfin les quatre derniers sont occupés par les quatre Docteurs de l’Eglise, écrivant dans des attitudes variées. Tout ce travail est tellement net et fini que c’est une merveille, et qu’on voit bien qu’il fut très utile à Luca d’avoir été orfèvre.

Mais, quand il fit le compte du profit qu’il en retirait, du temps qu’il avait dépensé et de la fatigue qu’il avait encourue, il reconnut qu’il ne lui restait pas grand avantage et il résolut de laisser le marbre et le bronze et de chercher s’il ne tirerait pas plus de fruit d’ailleurs. Considérant alors que la terre se laisse travailler facilement et sans fatigue, et qu’il fallait seulement trouver un moyen de rendre durables les ouvrages de ce genre, il fit tant d’essais différents qu’il arriva à les protéger des injures du temps, en les recouvrant d’un enduit vitrifié, composé d’étain, d’antimoine, de litharge et d’autres minéraux ou mixtures fondus au feu d’un fourneau spécial, qui rendait les œuvres en terre, pour ainsi dire, éternelles. Ce procédé, dont on peut dire qu’il fut l’inventeur, lui acquit une grande renommée et doit lui assurer la reconnaissance des siècles à venir. Ayant donc atteint le but qu’il s’était proposé, il voulut que ses premières œuvres fussent dans la cathédrale, pour laquelle il avait déjà travaillé, il fit une Résurrection du Christ[9], dans l’arc au-dessus de la porte en bronze qu’il avait faite pour la sacristie. Cet ouvrage fut admiré comme une chose vraiment rare, et engagea les fabriciens à demander à Luca que la porte de l’autre sacristie, située sous la tribune de l’orgue sculptée par Donatello, fût décorée de la même manière, en terre cuite ; il y représenta une Ascension du Christ[10], extrêmement belle. Bientôt, ne se contentant plus de cette invention, si belle et si utile, en particulier pour la décoration des endroits qui renferment de l’eau, où, par suite de l’humidité et pour d’autres raisons, on ne peut mettre de peintures. Luca pensa à autre chose et, au lieu de faire ses œuvres simplement en terre blanche, il trouva le moyen d’y ajouter des couleurs, au grand étonnement et à l’incroyable satisfaction de tous. Aussi le magnifique Piero di Cosimo de’ Medici, qui fut des premiers à demander à Luca des œuvres en terre colorée, lui fit ainsi faire toute la voûte en demi-relief d’un cabinet établi dans le palais que Cosme, son père, avait construit, comme on le dira, ainsi que le parquet, sur lesquels Luca figura diverses fantaisies, œuvre remarquable et très utile pour la saison d’été. Ce travail était alors si difficile, et Luca dut prendre de si grandes précautions dans la cuisson de la terre, qu’il est vraiment merveilleux d’avoir pu amener cette œuvre à un tel point de perfection que la voûte et le parquet paraissent être d’un seul morceau et non pas de morceaux assemblés.

La réputation de ces ouvrages se répandit non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe et le nombre de ceux qui en demandaient était si grand que les marchands florentins faisaient travailler Luca sans relâche, pour son plus grand profit, et expédiaient de ses œuvres par tout le monde. Il arriva un moment où il ne put plus suffire à la tâche, et il décida ses frères, Ottaviano et Agostino[11], à abandonner la sculpture pour partager ses travaux qui étaient beaucoup plus rémunérateurs. Outre les productions qu’ils envoyèrent en France et en Espagne, ils exécutèrent également quantité d’œuvres en Toscane où, entre autres choses, ils firent pour Piero de Medici, dans l’église San Miniato al Monte, la voûte de la chapelle de marbre, qui repose sur quatre colonnes au milieu de l’église et qu’ils couvrirent d’ornements octogones d’une beauté admirable. Mais le travail le plus remarquable, en ce genre, qui soit sorti de leurs mains est, dans la même église, la voûte de la chapelle de San Jacopo, où est enterré le cardinal de Portogallo. Cette voûte, qui est sans arêtes, porte dans les coins quatre médaillons, renfermant les quatre Evangélistcs, et au sommet, également dans un médaillon, le Saint-Esprit. Tout l’intervalle est rempli d’écaillés qui forment des cercles concentriques et allant en diminuant. On ne saurait voir mieux dans ce genre, ni aucune œuvre aussi bien murée et assemblée[12].

Dans l’église San Pier Buonconsiglio, au delà du Mercato Vecchio, Luca représenta, dans l’arc qui surmonte la porte, une Madone entourée d’anges[13], qui paraissent vivants et, sur la porte d’une petite église[14], voisine de San Pier Maggiore, dans un arc, une autre Madone, avec des anges, qu’on s’accorde à trouver admirables. On lui doit également toutes les figures émaillées[15] qui sont à l’intérieur et à l’extérieur du chapitre de Santa Croce, construit pour la famille des Pazzi, sur les dessins de Filippo Brunellesco. On dit que Luca envoya au roi d’Espagne quelques figures en ronde-bosse fort belles, avec d’autres œuvres faites en marbre. Il fit encore à Florence, pour être envoyé à Naples, le tombeau en marbre de l’infant, frère du duc de Calabre, portant des ornements émaillés, et dans le travail duquel il fut aidé par Agostino, son frère.

Luca chercha ensuite le moyen de peindre des figures et des sujets, sur des plaques en terre cuite, pour donner de la vie à ses peintures et il l’expérimenta dans un médaillon, placé à l’extérieur d’Or San Michele[16], au-dessus de la niche des quatre saints, et sur lequel il représenta, sur cinq points, les outils et les armoiries de l’Art des Fabricants. Il en fit encore deux autres, entourés d’ornements admirables, à savoir : la Vierge Marie, pour l’Art des Médecins et Pharmaciens, et, pour le Conseil des Marchands, un Lys sur un ballot entouré d’une guirlande de feuilles et de fruits, si bien faits qu’ils paraissent véritables et non pas en terre cuite peinte.

Dans l’église San Brancazio, il fit le tombeau, en marbre, de Messer Benozzo Federighi, évêque de Fiesole[17], surmonté de la statue couchée du défunt et de trois demi-figures. Dans l’ornementation des pilastres, il peignit à plat certaines guirlandes et bouquets de fruits et feuillages, si vifs et si naturels, que, avec le pinceau, on ne ferait pas mieux sur un tableau à l’huile ; et en vérité cette œuvre est merveilleuse et rare, car Luca a si bien fait les ombres, qu’il ne semble presque pas possible que ce soit à l’aide du feu. Si cet artiste eût vécu plus longtemps, on eût vu de plus grandes choses encore sortir de ses mains ; car, peu avant de mourir[18], il avait commencé à faire des compositions et figures peintes à plat[19] et j’en ai vu jadis quelques morceaux, en sa maison, qui me font croire qu’il y eût facilement réussi.

Luca laissa après lui ses deux frères, Ottaviano et Agostino, et le fils de ce dernier qui se nomma également Luca[20] et qui se rendit célèbre dans les lettres. Agostino continua à travailler dans le genre de Luca et fit, à Pérouse, l’an 1461, l’ornementation de la façade de San Bernardino[21], composée de trois bas-reliefs et de quatre figures en ronde-bosse, au bas desquels il grava cette inscription : Augustini Fiorentini Lapicidae.

Andrea[22], neveu de Luca, travailla remarquablement le marbre, comme on peut s’en rendre compte par ses œuvres qui sont à Arezzo[23]. Dans la chapelle de Santa Maria delle Grazie, hors d’Arezzo, il fit, pour la Confrérie, un grand ornement en marbre, composé de plusieurs figures en ronde-bosse et en demi-refief et qui entoure une Vierge peinte par Farri Spinelli. À San Francesco, il fit, en terre cuite, le tableau de la chapelle de Puccio di Magio et celui de la Circoncision pour la famille des Bacci. À Santa Maria in Grado, il y a de sa main un admirable tableau renfermant beaucoup de figures, et sur le maître-autel de la Campagnia della Trinità, un tableau qui représente Dieu le pere, soutenant dans ses bras le Christ crucifié, environné d’une multitude d’anges[24]; dans le bas, San Donato et San Bernardo se tiennent agenouillés. Pareillement, dans l’église et dans d’autres lieux du Sasso della Vernia[25], il exécuta différentes œuvres qui se sont bien conservées dans cet endroit désert, où, il n’y a pas longtemps, aucune peinture n’aurait pu se maintenir en état.

À Florence, il exécuta toutes les figures en terres vitrifiées[26] qui sont dans la loggia de l’hôpital de San Paolo, et les enfants nus et emmaillottés que renferment les médaillons[27] placés entre les arcs de la loggia de l’hôpital degli Innocenti, et qui sont vraiment admirables. Ils montrent le grand talent d’Andrea, de même qu’une infinité d’autres œuvres qu’il exécuta dans le cours de sa vie. Il mourut l’an 1528[28], à l’âge de 84 ans et fut enterré à San Pier Maggiore, à côté de Luca, dans leur tombeau de famille. Je me souviens qu’étant petit garçon et parlant avec lui je lui entendais dire et même se vanter d’avoir été de ceux qui portèrent Donato au tombeau : ainsi ce bon vieillard en tirait vanité. Il laissa cinq fils ; deux entrèrent en religion à San Marco, et reçurent l’habit des mains de Fra Girolamo Savonarola, qui fut toujours en grande vénération dans leur famille et qu’ils représentèrent de la manière dont on le voit aujourd’hui sur les médailles. Des trois autres fils d’Andrea, Giovanni continua le genre de Luca, Luca et Girolamo s’adonnèrent à la sculpture. Giovanni eut trois enfants, Marco, Lucantonnio et Simone, qui donnaient de belles espérances, lorsqu’ils moururent de la pèste, l’an 1527. Luca était un très habile émailleur. Il exécuta, entre autres choses, les pavés des loges que le pape Léon X fit construire sur les dessins de Raphaël d’Urbin, et ceux de plusieurs chambres sur lesquels il représenta les armes de ce pontife. Girolamo[29], le plus jeune des cinq frères, travailla le marbre, la terre et le bronze. Vivement aiguillonné par la concurrence de Jacopo Sansovino et des autres maîtres de son temps, il était déjà devenu fort habile lorsque des marchands florentins le conduisirent en France, Il bâtit à Madrid, non loin de Paris, pour le roi François, un palais[30] qu’il enrichit de figures et d’ornements formés avec une pierre tendre, assez semblable au plâtre de Volterra, mais de meilleure nature, car elle devient dure et solide avec le temps. Après avoir fait, à Orléans et dans tout le royaume, de nombreux ouvrages en terre, Girolamo, riche et renommé, ayant appris que de tous ses parents il ne restait plus à Florence que son frère Luca, l’appela auprès de lui pour le mettre dans le chemin de la fortune ; mais les choses tournèrent autrement : Luca ne tarda pas à mourir et Girolamo demeura seul et le dernier de sa famille. Il résolut alors d’aller jouir dans sa patrie des biens qu’il avait acquis à la sueur de son front, et d’y laisser quelque souvenir de lui. L’an 1553, il s’était déjà établi à Florence, puis il changea d’idée et retourna mourir en France[31]. Non seulement sa maison fut fermée, et sa famille éteinte, mais l’art resta privé du vrai procédé de travailler l’émail, parce que tout ce qu’on a produit depuis, dans ce genre, n’approche pas de la perfection obtenue par le vieux Luca, Andrea et les autres artistes de cette famille.


GÉNÉALOGIE SOMMAIRE DE LA FAMILLE DELLA ROBBIA

 
 
 
 
 
SIMONE,
né en 1381.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DOMENICOSer GIOVANNI,MARCOLUCA,
 
 
 
 
notaire et
chancelier de la
Seigneurie
1391-1429.
 
 
 
 
sculpteur,
1400-1482
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ANDREA,SIMONE,
 
 
 
 
 
sculpteurné en 1438.
 
 
 
 
 
1435-1525.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LUCAFILIPPO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
homme de lettres
1484-1519.
GIROLAMO,ANTONIOLUCA,FRANCESCOPAOLOGIOVANNI,MARCO,
plastico,
se fixe en France
1488-1566.
 
 
 
plastico,
1475-1550.
 
 
 
plastico, puis
dominicain
sous le nom
de frère
Ambrogio.
plastico,
1469-1529.
plastico, puis
dominicain
sous le nom
de frère Luca.

  1. Luca, fils de Simone di Marco della Robbia, est né en 1400, d’après la déclaration de son père, faite en 1427, dans laquelle Luca est dit avoir 27 ans. Il naquit dans une maison, Via San Egidio. Son père acheta ensuite la maison indiquée par Vasari, Via Guelfa.
  2. Malatesta commença l’église San Francesco, en 1447. Vasari fait donc erreur.
  3. Le tombeau d’Isotta fut construit de son vivant, en 1450.
  4. Commandés le 30 mai 1487, terminés en 1440. Le 10 mai 1440, Luca reçoit en paiement 70 florins d’or sur les 100 qu’il devait avoir. Ces bas-reliefs existent encore.
  5. Erreur ; en 1481 ; travail terminé vers 1440. Actuellement au musée du Dôme.
  6. Les Anges ont disparu.
  7. Également au Musée du Dôme.
  8. Elle fut commandée le 28 février 1446, concurremment à Michelozzo, à Luca et à Maso di Bartolomeo. Luca la termina en 1474, Maso était mort en 1461 et Michelozzo étant absent, Luca en avait été seul chargé, par contrat du 10 août 1464.
  9. En 1443 ; existe encore.
  10. Commandée le 11 octobre 1446 ; existe encore.
  11. Vasari fait erreur ; ils n’étaient pas parents de Luca. — Agostino di Antonio di Duccio, 1418-1498, sculpteur. Son frère Ottaviano fut orfèvre.
  12. Tous les travaux de Luca à San Miniato existent encore.
  13. Existe encore.
  14. Via dell’Agnolo ; cette Vierge existe encore.
  15. Existent encore.
  16. Incomplet ; Luca exécuta quatre armoiries pour les Arts de la Soie, des Marchands, des Tailleurs de pierre, des Médecins et Pharmaciens ; existent encore.
  17. Mort en 1450. Ce tombeau est actuellement dans l’église San Francesco di Paolo, hors de Florence ; commandé le 2 mars 1455.
  18. Mort le 27 février 1482 ; enterré à San Pier Maggiore.
  19. Il en existe une au Musée du Dôme, représentant le Père Éternel entre deux anges.
  20. Fils de Simone di Marco.
  21. Existe encore.
  22. Fils de Marco, né le 28 octobre 1435.
  23. Les œuvres d’Andrea à Arezzo existent encore, à l’exception de la Circoncision de la famille Bacci.
  24. Actuellement dans la chapelle de la Madone, au Dôme.
  25. Les œuvres d’Andrea, au Sasso della Vernia, existent encore.
  26. Existent encore.
  27. Ibid.
  28. Mort le 4 août 1525.
  29. 1488-1566.
  30. Qui n’existe plus.
  31. Mort à Paris au château de Nesles, le 4 août 1566. Enterré à Saint-André-des-Arts.