Les veillées d’un fouteur/32
LE SUCEUR,
Suce ! suce ! décalotte,
Suce ! suce ! mon engin,
Suce ! suce ! décalotte,
Ma calotte,
Calottin.
Le vin est-il préférable,
À ce jus plein de douceur,
Et le plaisir de la table
Vaut-il celui d’un suceur :
Ah ! son plaisir est extrême,
Sur terre il se croit aux cieux,
Et le foutre c’est la crême,
Qu’ont sert au banquet des dieux ;
Ah ! pour calmer l’ardeur qui me dévore,
Suce, suce encore(bis.)
Jusqu’à demain,
Suce ! suce ! décalotte,
Suce ! suce ! mon engin,
Suce ! suce ! décalotte,
Ma calotte,
Calottin.
De pénitentes jolies
J’ai surpris tous les secrets,
De leur singulière vie
J’ai compris tous les attraits ;
À des mots de fouterie,
Répondre par sa vertu :
Et parler philosophie,
Quand on veut parler de cul !
Ah ! pour calmer l’ardeur qui me dévore,
Suce encore(bis.)
Jusqu’à demain.
Suce ! suce ! suce décalotte,
Suce ! suce, mon engin,
Suce ! suce décalotte,
Ma calotte,
Calottin.
Suceur que ta conscience,
Du jeu ne s’allarme en rien ;
Car nous avons la science
De changer le mal en bien,
Pour nous autres gens d’église,
Grace à nos pouvoirs secrets,
Les pêchés, sont quoi qu’on dise,
Aussitôt remis que faits :
Ah ! pour calmer l’ardeur qui me dévore,
Suce encore(bis.)
Jusqu’à demain,
Suce ! suce ! suce ! décalotte
Suce ! suce ! mon engin ;
Suce ! suce ! décalotte,
Ma calotte,
Calottin.