Les veillées d’un fouteur/01
HYMNE AU CON.
(Du Solitaire.)
Le con par sa douce chaleur
Rend un vit chaud comme braise,(bis)
Plus on a baisé plus on baise.
Honneur ! honneur !
À tout fouteur.
La Bible dit tout le contraire ;
Mais croyez bien en vérité
Que la pomme du premier père
Était le con de sa moitié.
Le con par sa douce chaleur, etc.
Qu’en chaire tonne la calotte,
Je m’en fous ! et toujours je dis :
Des culs, des tétons, une motte,
Sont mes dieux et mon paradis.
Le con par sa douce chaleur, etc.
À Rome, de vieux imbécilles,
Pour le christ, se faisait rotir ;
Mais nous plus fins et plus habiles,
Des culs nous avons le martyr.
Le con par sa douce chaleur, etc.
D’ailleurs, je respecte ma mère
Autant qu’un aimable tendron,
D’un con je suis sorti j’espère
Et j’irai mourir dans un con !
Le con par sa douce chaleur,
Rends un vit chaud comme braise,(bis)
Honneur ! honneur !
À tout fouteur.