Les souvenez-vous/Le rêve idéal

H. Falque (p. 117-118).

LE RÊVE IDÉAL

Le rêve idéal que j’avais bercé,
Le rêve idéal s’est déjà lassé.

Sur la route pâle quand le soir tombe,
Il n’est plus qu’une ombre au bord d’une tombe,


Le rêve idéal que j’avais bercé,
Le rêve idéal s’est déjà lassé.

Il était venu vers moi les mains pleines
D’espoir ; il ne m’a laissé que des peines.

Le rêve idéal que j’avais bercé
S’est déjà lassé… s’est déjà lassé !…