Les paysages qu’ici j’ai amoureusement notés

Paul Lacomblez (p. 9-12).

À mon Père et à ma Mère,

en hommage de respectueuse tendresse.

A. D.

Les paysages, qu’ici j’ai amoureusement notés, sont si beaux pour moi !…

Ceux du village natal, de ce petit coin de ma chère Wallonie, où, sous chacun de mes pas, se lèvent, ainsi que des vols pressés d’alouettes, des images douces et un peu tristes, avec les souvenirs déjà lointains des jours de l’enfance…

Puis – dans ce cadre et parmi cette éclosion de berceuses réminiscences – des contes du terroir, des « histoires » voulant être émues, bien que guère compliquées et avec seulement un peu d’intrigue et de passion s’y agitant, pour animer le récit…

Oui, la célébrer, la terre glorieuse, dont en moi palpite une parcelle ; chanter ses fiers pacants ; dire à ceux qui me liront le charme légèrement mélancolique de ses horizons bornés ; rajeunir quelques-unes de ses légendes ; suggérer, si je le pouvais, la complexité de l’âme wallonne, se synthétisant d’intransigeance ancestrale, de rêverie et de tendre pitié, d’impatience et d’un peu de sensualité…

Cela j’ai tenté de le faire en ces pages.

Puisse la Wallonie y voir, au moins, un hommage de filiale admiration rendu à sa beauté !…