Les nègres de l’Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil/01

Lecrosnier et Babé (p. 1-28).

LES NÈGRES
DE L’AFRIQUE SUS-ÉQUATORIALE
(sénégambie, guinée, soudan, haut-nil)


LIVRE PREMIER
ethnographie spéciale


I. ― les wolofs

Grâce aux établissements français du Sénégal, les mieux connus de tous les noirs sus-équatoriaux sont les Wolofs. On a beaucoup écrit sur leurs mœurs et leurs coutumes. C’est dans la basse Sénégambie qu’ils résident. « Leur pays, dit Bérenger-Féraud, s’étend au nord jusqu’au fleuve du Sénégal qui les sépare des Maures du Sahara. Au sud, il est limité par les populations riveraines de la Gambie (Sérères, Mandingues, etc). À l’ouest, ils touchent à l’océan Atlantique. À l’est ils sont limitrophes des Torodos (Toucoulors du Toro), du Fouta sénégalais et du Djiolof. Ils occupent donc un espace à peu près quadrilatère, ayant environ 220 kilomètres du nord au sud, et 150 kilomètres de l’est à l’ouest. » Leur langue, dit Kobès, est parlée « dans les royaumes du Diolof, du Valo, du Kayor, de Dakar, du Baol, du Sine et du Saloum, et dans les villes coloniales de Saint-Louis du Sénégal et de Sainte-Marie de Gambie. Elle a été importée en plusieurs points du littoral par les traitants, les ouvriers et les matelots sortis des colonies du Sénégal et de la Gambie, et elle est devenue en ces localités la langue des ouvriers[1] ».

Le type des Wolofs est incontestablement un des plus élevés parmi ceux des peuples noirs. Fr. Moore, à la suite de la relation de Ledyard et Lucas[2], s’exprime en ces termes sur leur compte « Ces naturels sont beaucoup plus noirs et aussi plus beaux que les Mandingues ; car ils n’ont pas comme eux, et comme les Floups, le nez large et les lèvres épaisses. En un mot tous les peuples voisins, dont j’ai vu un grand nombre d’individus, n’approchent pas des Jalofes pour la noirceur de la peau et la beauté des traits. » Mungo Park rapporte qu’ils n’ont pas le nez aussi épaté, les lèvres aussi épaisses que les autres nègres[3].

Pour ce dernier caractère il faut faire une réserve ; comme les autres noirs, le Wolof est franchement lippu, mais il est moins prognathe que beaucoup d’autres, ses maxillaires sont moins saillants et forment moins un museau ; les dents ne sont pas projetées en avant ; le menton n’est véritablement pas fuyant. Le front est assez élevé, le nez un peu épaté, mais beaucoup moins qu’il ne l’est chez la plupart des autres nègres de la Sénégambie, de la Guinée, du Soudan[4].

Le crâne du Wolof est très allongé d’avant en arrière : l’indice céphalique est donc faible. On appelle indice céphalique le rapport en centimètres de la largeur à la longueur de la boîte cranienne. La longueur étant évaluée 100, la largeur est de près de 70 chez les hommes wolofs, de plus de 73 chez les femmes ; celles-ci sont donc moins dolichocéphales, c’est-à-dire ont la tête moins allongée. Cela, bien entendu, en moyenne.

Le crâne wolof est d’ailleurs relativement capace. Sans cuber autant que les crânes européens, il l’emporte avec ses 1,495 centimètres cubes (op. cit., p. 361, nombre relatif à des crânes d’hommes) sur le crâne des autres noirs sénégambiens[5].

La peau est d’un beau noir, d’un noir d’ébène[6], veloutée. Les cheveux sont laineux, comme ceux de tous les vrais nègres, mais, sur le corps, le système pileux est fort peu développé.

La jambe est mieux faite que ne l’est généralement la jambe des autres noirs : le mollet est plus indiqué ; le talon est moins proéminent. Mais le pied est encore assez plat, et le système musculaire de l’ensemble des membres inférieurs le cède d’une façon notable à celui de l’homme blanc.

Disons, enfin, pour terminer ce tableau, que le Wolof est. un nègre de grande taille, robuste, de tournure dégagée, alerte. Tautain considère les Wolofs comme formant une race homogène, exempte de métissage. Nous arrivons aux descriptions ethnographiques proprement dites.

La case commune de presque tous les nègres est de forme

cylindrique. Le cylindre qui appuie sur le sol est en paille ou Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/20 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/21 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/22 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/23 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/24 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/25 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/26 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/27 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/28 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/29 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/30 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/31 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/32 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/33 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/34 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/35 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/36 Page:Les nègres de l'Afrique sus-équatoriale Senégambie, Guinée, Soudan, Haut-Nil.pdf/37 22
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l'idée de divinité:. Le mahométisme n’en fait pas moins parmi ces noirs de grands progrès, mais ils l’accommodent, avant tout, à leurs conceptions fétichiques. Chez eux, comme chez beaucoup d’autres peuples africains, le verset du Coran, écrit par un marabout et porté au cou dans un petit sachet, possède une vertu propre en laquelle on a la plus grande confiance. « Le mahométisme, dit Fr. Azan*, est la seule religion connue dans le pays parmi les Oualofs; les uns se déclarent musulmans et suivent d’une manière très confuse les différents principes du Goran sous la direction de prètres fanatiques et ignorants nommées sérines ; les autres affectent le plus suprême dédain pour toute pratique religieuse, et n’ont foi qu’en leurs gris-gris (féré). On désigne au Sénégal les premiers sous le nom impropre de marabouts, et les autres sous celui de tiédis ou guerriers. Toutefois les marabouts portent. des gris-gris comme les guerriers, et ceux-ci se font circoncire comme les marabouts. Les tiédos tendent du reste à disparaitre de jour en jour; déjà beaucoup d’entre eux font la prière (salam), et de plus, quand ces guerriers ivrognes et pillards deviennent vieux, ils se font marabouts. Le principal motif qui les empêche d’embrasser l’islamisme c’est interdiction des liqueurs spiritueuses; il's aiment mieux se passer de religion que d’eau-de-vie. »

Nous avons parlé des amulettes, des gris-gris. Chez tous les fétichistes africains le gri-gri est en souverain honneur. Le Wolof a une foi aveugle en l’efficacité de ce talisman. « Un boulanger de Bathurst, rapporte Pichard, pour prouver l’efficacité de son gri-gri, qui devait le rendre invulnérable aux coups portés par des armes tranchantes, s’est ouvert le ventre d’un coup de couteau, Il a été fort surpris de tomber

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sous l'effrayante douleur qu'il a éprouvée. Mais sa confiance n’a pas été ébranlée, et, une fois guéri, il est allé trouver le marabout vendeur du fameux gri-gri, lui recommandant de bien prononcer toutes Jes priéres en en faisant un autre; car, disait-il, tu dois en avoir oublié une, puisque le couteau est entré, » Le gri-gri esi tantot une petite piéce de bois, tantot un os, tantot un crane d’animal, enfin le premier objet venu auquel on veut bien attribuer cet office. Le négre enveloppe parfois son gri-gri dans un beau cuir de couleur rouge, dans un morceau d’étoffe de soie. Les marabouts imaginent des grisgris contre toutes choses, tous objets redoutés, et en faveur de tous les souhaits, de tous les désirs que l’on voudrait voir réalisés. Partant en campagne, le pauvre noir consacre ses derniéres ressources & l’achat d’un gri-gri. Les marabouts, dit Le Maire (op. cit.), font payer parfois, pour un gri-gri, jusqu’A quatre et cing veaux, jusqu’d deux et trois esclaves. Souvent on voit un négre ayant au cou et autour du corps jusqu’a trente livres pesant de gris-gris (Fr. Moore) ; souvent un chef est tellement couvert de ces amulettes qu’il lui faut, pour monter a cheval et se mettre en selle, l’aide de ses ser viteurs. « ILya des gris-gris dont la valeur monte a plusieurs captifs, J’en ai vu un qui avait cofté cing beeufs. On en fait des colliers, des couronnes. On en porte dans les cheveux, aux mains, aux pieds, aux bonnets, sur les habits. On en fait. de toutes les formes, de toutes les grandeurs. On en met aux chevaux et aux chameaux, dans les cases, au-dessus des portes ; et, si l'on en excepte les Sérères, il est rare de voir

un nègre qui n’en ait pas sur ses habits. Un gri-gri, emporté à la guerre et dont le propriétaire est revenu sain et sauf, ne sera jamais vendu, quelque prix qu’on en offre... 24
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« Outre les gris-gris composés de passages de |’Aleoran, les nègres attribuent des vertus 4 de petits morceaux de bois de différents arbres, aux crins d’éléphant, de lion, d’hyène, aux dents et aux griffes de tigre, & des têtes d’aigle ou d’autres oiseaux de proie, 4 des cornes de bœuf, tous renfermés dans des cuirs de différentes couleurs... Les pécheurs portent des ceintures de coquillages qu’ils croient être une sauvegarde contre la voracité des requins‘. » Le gri-gri consiste-t-il en quelques lignes de caractères arabes tracés sur du papier, on en obtient le bénéfice en le faisant tremper quelques instants dans un peu d’eau et en avalant cette eau. Comme la plupart des autres noirs africains, le Wolof est exploité dans sa crédulité et sa vanité par un être moitié sorcier moitié bouffon que !’on appelle le griot, misérable flagorneur dont la profession est de harceler le monde pour en tirer quelque gros ou menu cadeau*. « Les nègres, dit Walckenaer®, sont si sensibles aux éloges des guérit qu’ils les paient fort libéralement. Barbot* leur a vu pousser la reconnaissance jusqu’a se dépouiller de leurs habits pour les donner & ces lâches flatteurs, Mais un griot qui n’obtiendrait rien de ceux qu'il a loués, ne manquerait pas de changer ses louanges en satire, et d’aller publier dans les villages tout ce qu’il peut inventer d’ignominieux pour ceux qui ont trompé ses espérances; ce qui passe pour le dernier

affront parmi les nègres. On regarde comme un honneur
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extraordinaire d’être loué par le guiriot du roi. On ne croit pas le récompenser trop en lui donnant deux ou trois veaux, et quelquefois la moitié de ce qu’on possède. » Raffenel donne d’intéressants détails sur ces singuliers personnages : « Ils vivent entre eux, ne contractent d’alliances qu’entre eux, et, sans être positivement idolâtres, ils ont repoussé, pour la plupart, les enseignements de l’islamisme. La vérité est qu’ils ne se livrent 4 aucunes pratiques extérieures et qu'ils n’ont avec leurs compatriotes qu’un seul point de contact a l'endroit des croyances : c’est celle qui admet la vertu des gris-gris, commune a tous les peuples de la zone transatlantique de l'Afrique, mahométans ou fétiches, de race caucasique ou de race éthiopique. Les gris-gris jouent, en effet, un très grand réel dans la vie du nègre. Ce sont des talismans ou des amulettes dont la forme varie depuis la coquille roulée jusqu’a la corne de chèvre, depuis le riche maroquin ouvragé qui renferme un verset du coran écrit par un marabout puissant, jusqu’au plus sale chiffon qui enveloppe une molaire paternelle...

« Les griots et les griottes exercent parmi les nègres, et principalement auprès des chefs, une espèce de profession qui présente une identité complète avec celle que remplissaient dans l’antiquité, et surtout au moyen âge, les fous ou bouffons et les bardes ou ménestrels. Les griots, hommes ou ' femmes, tiennent a la fois de ces deux sortes de personnages : ils amusent les chefs et le peuple par des bouffonneries grossières, et ils chantent les louanges de tous ceux qui les payent, dans des espèces d’improvisations emphatiques ; ils s’accompagnent ordinairement d’une guitare 4 trois cordes qui a pour caisse une moitié de calebasse. Les griots ont le droit de tout dire dans le feu de leurs improvisations, et il est malséant de se fâcher de leurs paroles, fussent-elles

désobligeantes, ce qui arrive fort souvent, même a l’égard 26
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de leurs chefs. Ils sont leurs compagnons fidèles dans les combats et dans les réunions politiques ; ils les suivent aux fêtes; ils partagent, pour ainsi dire, leurs repas et leur couche, et souvent ils possèdent exclusivement leur confiance ; en un mot ils se sont rendus aussi nécessaires aux princes nègres d’aujourd’hui, que les fous et les ménestrels aux princes blancs d’une époque passée...

« Les griots delà Sénégambie sont donc 4 la fois ménestrels et bouffons, et cette profession, également suivie par leurs femmes, devient un héritage de famille auquel il n’est point permis de renoncer : on est griot de père en fils, cela est inévitable. Cette transmission, par le sang, de la profession de griot repousse évidemment l’obligation traditionnelle de posséder, pour l’exercer, une laideur surnaturelle ou une difformité remarquable; les griots y suppléent habilement par d’affreuses grimaces et d’horribles contorsions qui obtiennent toujours un grand succès sur les spectateurs. La condition des griots est une espèce de servage ou de domesticité qu’ils ont su prodigieusement adoucir par influence qu'ils exercent sur les principaux chefs et sur le peuple. Leur talent de ménestrel, fort estimé chez les nègres, et la croyance mahométane qui attribue aux aliénés la qualité d’inspirés ou d’élus de Dieu, ont en effet servi 4 leur faire conquérir, sinon une grande considération, du moins une sorte de tolérance respectueuse. On leur prête en outre certaines relations occultes avec les esprits, et cette dernière opinion les‘ rend quelquefois l'objet de la crainte publique. Les griots sont loin d’être malheureux; ils ont même une existence beaucoup plus douce que la plupart de leurs compatriotes ; rarement on leur refuse ce qu’ils demandent, et souvent on va au-devant de leurs désirs qui sont passablement empreints @’avidité. Ils sont généralement adonnés, hommes et femmes, 4 un usage immodéré des liqueurs spiritueuses.

« Malgré tous les avantages de position attachés à cette classe d’individus, on trouve cependant des nègres qui considèrent comme une insulte grave d’être appelés griots ; cela est d’autant plus remarquable que les sentiments élevés sont rares chez eux, et qu’ils n’attachent leur mépris ou leur dédain chez certaines professions exigeant un travail de détail[8]. »

Le Wolof aime passionnément les exercices à feu, les courses à cheval et surtout la danse. Pour la danse et par la danse il oublie toutes choses[9]. Il se contorsionne, il marque la mesure en battant des mains, et cela durant des nuits entières. Cet art primitif est cultivé chez tous les nègres ; nous aurons occasion d’y revenir.

En fait de cérémonies et de fêtes, quelques mots au moins des funérailles.

Pruneau de Pommegorge en parle ainsi dans sa Description de la Nigritie : « Lorsqu’un homme ou une femme meurt, on cherche d’abord ceux destinés à faire les pleurs. Ce sont des femmes louées qui, le plus souvent, ne connaissent pas le défunt. Celles qui dans cet emploi marquent, par leurs cris et leurs lamentations, le plus de douleur, sont les mieux, elles sont à la tête du convoi et de la famille : lorsque le défunt est conduit pour être mis en terre, la cérémonie achevée, ces femmes reviennent en faisant des hurlements à la porte de la case, et en présence de la femme qui vient de= perdre son mari. Elles n’interrompent leurs pleurs et leurs cris que pour faire l’éloge du défunt et celui de la veuve ; après quoi elles entrent dans la case recevoir les compliments de la famille et des assistants, de ce qu’elles ont bien joué leur rôle, et elles boivent autant d’eau-de-vie qu’on veut bien leur en donner. Les pleurs durent au moins huit jours, pendant lesquels elles se rendent chaque jour au soleil levant et au soleil couchant autour du tombeau du défunt ou elles recommencent leurs lamentations disant au défunt : « Pourquoi es-tu mort, n’avais-tu pas des femmes, un cheval, des pipes et du tabac ? » Et cela finit toujours par venir recevoir leur paiement. Pendant les huit jours que dure cette comédie, les parents de la femme veuve et toutes ses amies s’emparent d’elle, ne la quittent pas d’un moment, c’est pour faire diversion à sa douleur. Chacun fait apporter son plat d’heure en heure, avec du vin de palme, de l’eau-de vie, chacun mange et boit, et cela recommence à l’arrivée d’un autre plat des convives. » Bérenger-Féraud donne enfin la note caractéristique de toute cette cérémonie : « Les amis vont faire visite à la veuve, ou aux veuves ; puis ils ont soin, en sortant de la case du mort, de faire mille tours et détours avant de rentrer chez eux, pour dépister l’esprit malin qui ne manquerait pas de leur porter malheur s’ils rentraient directement dans leur maison. »

  1. Grammaire de la langue volofe, 1869. — Boilat, Esquisses sénégalaises, p. 270. Cust, The modern Languages of Africa, t. I, p. 173. Londres, 1883.
  2. Ledyard et Lucas, Voyages en Afrique, trad. par Lallemand, p. 338. Paris, 1804. — Cf. Lindsay, Voyage to the Coast of Africa in 1758, p. 77. Londres, 1759. — Golberry, traduct. allem., t. I, p. 51. Leipzig, 1803.
  3. Voyage dans l’intérieur de l’Afrique en 1795, etc., par Mungo Park, trad. de l’anglais par J. Castéra, t. I, p. 24. Paris, an VIII.
  4. Bulletins de la Société d’anthropologie, t. I, p. 128. — Tautain, Revue d’Ethnographie, t. IV, p. 65.
  5. Les Crania ethnica citent les cubages suivants, faits d’après le procédé de Broca Wolofs et Sérères, 13 hommes : 1,490 ; 9 femmes : 1,295. Un homme féloup : 1,445. Un crâne féminin papel : 1,305. 10 hommes mandingues : 1,460 ; une femme : 1,285.
  6. Ellis, The Land of Fetisch, p. 3. Londres, 1888.
  7. 1. Recherches philosophiques surla langue ouoloffe, p. 11. Paris, 1829 2. Revue maritime et coloniale, t, 1X, p.448
  8. Voyage dans l’Afrique occidentale, p. 15. Paris, 1846.
  9. Mollien, op. cit., t. I, p. 165.