Les lettres closes de Saint-Omer

LES
LETTRES CLOSES DE SAINT-OMER

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Les lettres closes de la comtesse Mahaut d’Artois et de diverses autres personnes que M. l’abbé Bled a retrouvées, il y a quelque temps, aux archives municipales de Saint-Omer, présentent un intérêt historique sur lequel nous n’avons pas à insister[1]. Ces précieux documents sont aujourd’hui publiés ; on peut les étudier à loisir, d’autant mieux que leur éditeur a pris soin de placer, en tête de ses textes, un mémoire qui en donne la substance. Mais il n’a pas cru devoir en étudier les caractères extérieurs, préférant sans doute laisser ce soin aux diplomatistes ; or, cet examen est des plus instructifs ; en effet, les lettres closes de Saint-Omer sont curieuses à la fois par leur nombre, par le procédé qui a été employé pour les fermer, par leur style et par leur écriture.

Il nous suffira de quelques mots pour indiquer les circonstances dans lesquelles ces lettres ont été rédigées. Elles sont toutes des années 1316 à 1319, c’est-à-dire de l’époque à laquelle Philippe le Long fut d’abord régent, puis roi de France. Toutes sont relatives aux troubles de l’Artois et au rôle qu’y joua Jean Bon-Enfant, maire de Saint-Omer et lieutenant des maréchaux de France. On sait qu’en 1316 une partie de la noblesse artésienne était liguée contre la comtesse Mahaut et son gendre Philippe le Long ; aux causes de mécontentement qui, dans les derniers jours de Philippe le Bel, avaient armé contre le roi les nobles de plusieurs provinces, se joignaient les rivalités qui divisaient la maison d’Artois ; Robert d’Artois, neveu de la comtesse, lui disputait son titre et son héritage, et les mécontents soutenaient ses prétentions. Au cours de cette lutte, Mahaut fut servie avec beaucoup d’intelligence et de fidélité par Jean Bon-Enfant ; cet homme actif et dévoué fut en correspondance continuelle avec elle, avec le roi, avec divers agents de la couronne ; il entretint même des relations épistolaires avec deux des barons révoltés, les sires de Fiennes et de Renty. Les lettres qu’il a reçues, celles qu’il a écrites et qu’il a conservées sous forme de minutes ou de copies, jettent un jour tout nouveau sur les événements dont l’Artois fut alors le théâtre. Pour arriver à leurs fins, les confédérés, ou, comme ou disait alors, les alliés d’Artois, ne reculaient devant aucune violence ; grâce à l’homme de confiance que la comtesse avait à Saint-Omer, nous sommes au courant de ce qui se passait dans le pays : mesures prises ou à prendre pour mettre en état de défense Saint-Omer et les places fortes de la comtesse, plaintes et excès des gens de guerre, courses et tentatives des confédérés, actes de pillage ou meurtres commis par eux ; c’est un triste mais vivant tableau. Les faits que révèlent les lettres publiées par M. l’abbé Bled complètent de la manière la plus inattendue ce que nous savions déjà sur la lutte de Mahaut contre ses vassaux par les savants livres de M. Paul Lehugeur[2] et de M. Jules-Marie Richard[3] ; mais la correspondance de Jean Bon-Enfant ne constitue pas seulement une source historique, elle apporte quelques éléments nouveaux à l’une des questions les plus obscures de la diplomatique française.

Vingt lettres closes, dont une dizaine au nom de la comtesse d’Artois, plus de dix copies ou minutes sur papier conservées par Jean Bon-Enfant et pour la plupart écrites de sa main, le tout se rapportant à un même ensemble de faits, voilà des chiffres qui, du premier coup, attirent l’attention, quand on sait combien sont peu nombreuses, pour cette époque, les pièces de correspondance dont les originaux sont parvenus jusqu’à nous. Au xiiie siècle et même pendant la première moitié du xive, il était rare qu’un roi ou un seigneur donnât ordre de conserver dans ses archives les lettres qui lui étaient adressées. Les actes authentiques conférant ou établissant des droits, des revenus, étaient naturellement mis à l’abri de la destruction ; il n’en était pas de même des lettres missives ; quel qu’en fût l’intérêt, lorsque les affaires dont elles traitaient étaient terminées, peu de gens songeaient à s’en encombrer. Il est probable que, dans beaucoup d’endroits, on a procédé à leur destruction, soit par indifférence, soit même par mesure d’ordre. On ne peut expliquer autrement la disparition de lettres qui ont dû se compter par dizaines et par vingtaines de milliers. À cet égard, les rois de France et beaucoup de leurs vassaux n’avaient guère le goût de la conservation. Il n’en était pas de même, à la vérité, dans certains pays voisins du nôtre et dans certains fiefs français.

En Angleterre, les Plantagenets, qui faisaient transcrire par ordre chronologique, sur des rouleaux spéciaux, leurs lettres closes (rotuli litterarum clausarum), avaient soin de conserver dans leurs archives les lettres qui leur étaient écrites, soit par leurs agents, soit par des princes étrangers. Ils ont formé ainsi une collection historique dont la valeur est hors de pair ; qu’on se rappelle seulement les travaux entrepris sur ce fonds magnifique par Bréquigny, puis par M. Champollion-Figeac[4], les Royal and other historical letters de M. Shirley[5], et surtout les dissertations encore toutes récentes, mais si justement estimées, de M. Ch.-V. Langlois[6] ; quelques-uns des documents dont il nous a signalé l’existence nous donnent lieu de regretter amèrement que les rois de France n’aient pas suivi, sous ce rapport, l’exemple donné par leurs grands adversaires.

Nos voisins du Sud, les rois d’Aragon, avaient, eux aussi, pour principe de garder au moins une partie des missives ou des mémoires relatifs à leur politique extérieure. Plus se multiplient les recherches et les découvertes faites à Barcelone dans les archives de la couronne d’Aragon, plus on est heureux de reconnaître la place qu’y occupent ces sortes de documents ; je n’en veux pour preuve que le livre dans lequel le professeur Henri Finke a fait au monde savant de si curieuses révélations sur la vie intime et le caractère de Boniface VIII. C’est à des mémoires d’agents aragonais que M. Finke emprunte une quantité de faits concernant les rapports du pape avec le Sacré Collège, avec les rois d’Aragon et de Naples, et ces mémoires ont été, pour la plupart, conservés en original[7].

En France, à l’époque de Philippe le Bel, nous connaissons au moins une dynastie féodale qui n’a pas fait détruire en entier sa correspondance diplomatique, la maison de Dampierre, en Flandre. Au moment le plus critique de sa lutte contre Philippe le Bel, le comte de Flandre, Gui de Dampierre, envoya en cour de Rome, pour intéresser à son sort le pape Boniface VIII, trois de ses serviteurs, Michel As Clokettes, son chapelain, Jacques Beck, un de ses clercs, et Jean de Menin, un de ses chevaliers ; Robert de Béthune, fils aîné du comte de Flandre, et Jean de Namur, son troisième fils, se rendirent de leur côté en Italie, où ils retrouvèrent leur frère Philippe, comte de Chieti et de Loreto. Or, les lettres échangées en cette occasion par le comte de Flandre, ses fils et ses ambassadeurs, ont pour la plupart été conservées aux archives de Flandre, à Lille, et aux archives de Rupelmonde, où M. Kervyn de Lettenhove les a vues. Les transcriptions qu’il en a données, en 1854, ayant été dressées à une époque où les savants, même les plus consciencieux, ne s’occupaient guère de diplomatique, il faudrait les examiner à nouveau pour arriver à savoir si quelques-unes d’entre elles ne sont pas conservées sous forme d’expéditions originales. Ce qui est bien certain, c’est que ces documents, originaux, minutes ou copies, ont échappé à la destruction parce que leurs rédacteurs ou leurs destinataires n’ont pas cru devoir les supprimer, alors même qu’ils n’avaient plus d’utilité pratique ou immédiate[8].

Combien ne doit-on pas déplorer le système adopté dans des cas semblables par les rois de France, les princes du sang et les agents de la couronne ? Le Trésor des chartes, si riche pour certaines questions, si pauvre à d’autres titres, ne contient guère qu’une soixantaine de lettres closes pour la longue période comprise entre le règne de Philippe-Auguste et les premières années de Philippe de Valois. La plupart de ces documents n’intéressent que l’administration d’Alphonse de Poitiers ou la politique de Philippe le Bel ; encore n’y trouve-t-on aucun groupement qui permette de suivre une affaire ; ceux d’entre eux qui sont relatifs à une même question présentent, en général, un médiocre intérêt en ce qui concerne le gouvernement de la France et ses relations avec les pays étrangers[9]. La même observation s’applique à la plupart des lettres missives conservées à la Bibliothèque nationale ; il est vrai que là, en plus d’un cas, la qualité des documents isolés en compense la rareté. Tous ceux qui ont étudié le règne de saint Louis se rappellent la grande lettre adressée, en 1241, à Blanche de Castille par un bourgeois de la Rochelle pour lui dénoncer les menées d’Hugues de Lusignan, comte de la Marche, de sa femme Isabelle d’Angoulême, veuve de Jean Sans-Terre, et des barons poitevins[10]. M. Léopold Delisle, qui a découvert et publié ce remarquable document, ne s’est pas borné à le pourvoir de toutes les annotations qu’il comportait ; après en avoir mis en lumière la haute valeur, il a profité de l’occasion qui s’offrait à lui pour décrire, d’après leurs caractères extérieurs, les lettres missives que le xiiie siècle français nous a laissées ; ce mémoire est encore aujourd’hui l’autorité à laquelle il convient de recourir pour l’identification et le classement des lettres closes.

Parmi les procédés le plus souvent employés pour fermer, sceller et adresser les lettres closes, M. Delisle a signalé celui qui consiste à employer la queue de parchemin, détachée de l’acte à sa partie inférieure et qui lui reste adhérente par son extrémité de gauche. Après avoir replié la pièce sur elle-même, on y pratique une incision qui l’entame dans toutes ses épaisseurs et par laquelle on fait passer cette bande de parchemin ; le cachet est apposé au-dessus de l’incision et maintient l’attache, sur laquelle est écrite l’adresse. Pour ouvrir la lettre, il faut faire sauter le cachet ou arracher la bande ; dans la plupart des cas, on a brisé l’un et déchiré l’autre, de sorte qu’il ne reste plus que des traces ou des débris de sceau au dos d’une pièce dont l’adresse est tombée avec l’attache qui la portait. C’est par ce procédé qu’ont été fermées les lettres closes originales conservées par Jean Bon-Enfant. Aucune d’elles ne porte d’adresse au dos ; toutes sont entaillées par des incisions qui mesurent plus d’un centimètre ; on a donc pu y faire passer des bandes de parchemin assez larges pour porter les adresses ; ces bandes ont toujours été des queues de parchemin adhérant aux lettres, ainsi que le prouvent les sections et les déchirures pratiquées pour les enlever. Dans plusieurs cas, il est resté à la base de la lettre une pointe qui représente évidemment le talon de la queue de parchemin[11]. Les cachets, ou du moins les traces et les débris qui en sont restés, sont généralement en cire rouge[12].

En ce qui concerne le style, on doit s’attendre à la plus grande diversité dans la rédaction de lettres closes, surtout lorsqu’elles proviennent de différentes personnes. Tout s’y trouve, instructions adressées à des inférieurs, rapports des agents à leurs seigneurs, récits plus ou moins détaillés d’événements récents. L’emploi des formules et l’observation d’usages précis ne peuvent se rencontrer ici que dans les premiers mots des pièces, dans les phrases de politesse par lesquelles elles se terminent le plus souvent, et dans les dates. D’une manière générale, nous remarquons que les lettres closes reçues par Jean Bon-Enfant commencent presque toujours par une interpellation : « Jehan, » « Cher ami Jehan Boin Enfant, » « Sire Jehan Boin Enfant, » et qu’elles finissent dans beaucoup de cas par les souhaits d’usage : « Diex vous gart, » « Diux soit garde de vous, » « Nostre Sires vous wart. » La date ne mentionne qu’exceptionnellement l’année de l’Incarnation[13]. Ces caractères généraux se retrouvent dans toutes les lettres adressées au maire de Saint-Omer par la comtesse Mahaut ; on y relève, en outre, une particularité digne d’être notée : toutes ces lettres, sauf une[14], débutent par la formule : « De par la contesse d’Artois et de Borgoingne. » Cette adresse est écrite en vedette, en tête de la pièce, qui commence par l’apostrophe classique : « Sire Jehan, » ou : « Jehan. » Ce début fait penser aux mots : « De par le roy, » qui, depuis le milieu du xive siècle, se trouvent en tête des lettres closes émanées de la chancellerie royale ; on sait que ces lettres formèrent dès lors une catégorie spéciale, reconnaissable à cette formule et à d’autres signes invariables. Doit-on conclure de ce fait que, dès Philippe le Long, les lettres closes écrites au nom du roi ont revêtu la forme que nous leur connaissons pour l’époque de Jean le Bon et de Charles V ? Cela n’est pas impossible, quoiqu’à vrai dire l’absence de documents originaux laisse subsister l’incertitude. Il est vrai que, dans les registres du Trésor des chartes, la formule : « De par le roy, » n’a pas été transcrite en tête des lettres closes expédiées au nom de Philippe le Bel, mais rien ne dit que ce mode de rédaction n’ait pas été en usage quelques années plus tard. Remarquons encore à ce sujet que, parmi les pièces de Saint-Omer, la copie d’une lettre close écrite par Charles de Valois au maréchal Jean de Beaumont commence par les mots : « De par le conte de Valoys à nostre chier et amé Desramé de Biaumont, mareschal de France, salut et boene amour[15]. » On sait que, dans la maison de France, les princes du sang ont souvent adopté pour la rédaction de leurs actes les usages de la chancellerie royale. Tel pourrait avoir été le cas de la comtesse Mahaut d’Artois. Quoi qu’il en soit, avec la formule initiale, avec l’interpellation du début, avec les souhaits de la fin et la date sans mention d’année, ces lettres de la comtesse d’Artois ressemblent fort, pour le style, aux lettres closes du roi Jean.

Il suffit d’étudier et de comparer entre elles les lettres adressées par la comtesse Mahaut à Jean Bon-Enfant pour avoir la certitude qu’elles ne sont pas autographes ; cela ne les empêche pas d’être personnelles et d’avoir été dictées par la comtesse elle-même, ainsi que le prouvent des mentions semblables à celle-ci : « Donné le Joedi absolu, au disner. Mandés nos tous jours de vos nouveles[16]. » Mais, si nous devons y chercher le style même de Mahaut, nous tomberions dans l’erreur en croyant qu’elle les a écrites de sa main : on y reconnaît, au contraire, la régularité, la correction propres aux écritures de chancellerie. Parmi les lettres missives adressées au maire de Saint-Omer ou recueillies par lui, il en est deux, celles de Gui Florent, trésorier du roi, qui semblent bien avoir été écrites par leur auteur, ainsi que l’indique le rapprochement, facile à faire, des textes et des signatures[17]. Le caractère autographe des autres lettres closes publiées par M. l’abbé Bled n’est rien moins que démontré. Ce qu’il y a de plus curieux, c’est que Jean Bon-Enfant lui-même, au moins dans certains cas, a fait écrire par d’autres ses lettres, dont le style, pourtant, est bien de lui et se reconnaît sans peine. La lettre close qu’il adressa, le 27 juin 1318, au sire de Fiennes[18], a été dictée à un secrétaire ; nous connaissons, en effet, l’écriture de Bon-Enfant, et elle n’a rien de commun avec celle de cette pièce. Le maire de Saint-Omer a tracé au dos des documents qu’il conservait des mentions qui, évidemment, émanent de lui : « Tout letres clozes de Madame d’Artois[19]. » — « Letres du singneur de Fienles, de Renti et de Stazart Joli[20]. » Il a fait mieux ; avec un soin digne d’éloges, il a gardé par-devers lui, sous forme de minutes ou de copies, les lettres qu’il adressait au roi et à la comtesse d’Artois[21] ; or, la plupart de ces minutes, et d’autres encore[22], sont d’une écriture aussi élégante qu’originale, qu’on ne peut confondre avec aucune autre, et il n’existe pas le moindre doute sur l’identité de cette écriture avec celle des notes tracées par Jean Bon-Enfant au verso des pièces. Les exemples d’écritures personnelles sont assez rares à cette époque pour que le fait mérite d’être relevé.

Les documents groupés par Jean Bon-Enfant ont donc une valeur paléographique : nous pensons aussi que les diplomatistes trouveront intéressant de rencontrer dans les lettres closes de la comtesse Mahaut d’Artois des formules et des procédés de rédaction dont l’emploi est constant, quarante ans plus tard, dans les lettres closes des premiers Valois.


Élie Berger.


1. Lettre dictée par J. Bon-Enfant (pièce 21). — 2. Écriture de J. Bon-Enfant (pièce 26).

  1. Comité des Travaux historiques ; Bulletin historique et philologique, 1905, p. 478 : Un mayeur de Saint-Omer, par M. l’abbé Bled. La découverte de M. l’abbé Bled a été l’objet d’une communication que nous avons faite à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dans sa séance du 27 octobre 1905. (Cf. Comptes rendus, p. 583.)
  2. Paul Lehugeur, Histoire de Philippe le Long. Paris, Hachette, 1897, in-8o.
  3. Jules-Marie Richard, Mahaut, comtesse d’Artois et de Bourgogne. Paris, Champion, 1887, in-8o.
  4. Lettres des rois, reines, etc., tirées des archives de Londres par Bréquigny et publiées par J.-J. Champollion-Figeac, 1839-1847, 2 vol. in-4o. (Collection de documents inédits.)
  5. Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III, par le Rev. W. W. Shirley, 1862-1866, 2 vol. in-8o. (Rerum Britannicarum Medii Ævi scriptores.)
  6. Journal des Savants, 1904, p. 380-393 et 446-453 : le Fonds de l’« Ancient Correspondence » au « Public Record Office » de Londres, par Ch.-V. Langlois.
  7. Dr Henrich Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII ; Funde und Forschungen. Münster i. W., 1902, in-8o.
  8. Mémoires de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXVIII, in-4o, 1854 : Études sur l’histoire du xiiie siècle, par Kervyn de Lettenhove, 105 p. J’exprime ici mes remerciements à mon confrère et ami Charles-V. Langlois, qui a bien voulu attirer mon attention sur cette intéressante collection de documents.
  9. J’espère consacrer prochainement, dans cette revue, une courte étude de diplomatique aux lettres closes que renferme le Trésor des chartes.
  10. Bibliothèque de l’École des chartes, 1856, p. 513 : Mémoire sur une lettre inédite adressée à la reine Blanche par un habitant de la Rochelle.
  11. Pièces 5, 6, 7, 11 et 31. Ces numéros sont ceux que les lettres portent dans la publication de M. l’abbé Bled.
  12. Une lettre de la comtesse Mahaut (no 4) a été scellée en cire verte. Une autre, adressée à Jean Bon-Enfant par quatre officiers royaux, porte les traces de quatre cachets (no 13), tandis qu’on aperçoit les restes de cinq signets rouges au dos d’une petite lettre adressée au mayeur de Saint-Omer par les trésoriers du roi (no 17).
  13. Pièce 13.
  14. Pièce 6.
  15. Pièces 12 et 12 bis.
  16. Pièce 7.
  17. Pièces 2 et 5.
  18. Pièce 21.
  19. Pièce 3, au dos.
  20. Pièce 18, également au dos.
  21. Pièces 20, 22, 25, 26, 27, 32.
  22. Pièces 29, 30.