Les instructions secrètes des jésuites/Chapitre II

Libraire Bloud & Cie (p. 16-28).


CHAPITRE II


Histoire des Monita. — Éditions du XVIIe siècle. — Leur vogue en pays protestant. — Type janséniste. — L’édition rouge-sang. Le F∴ des Pilliers et l’édition « soignée ». — « Nous avançons ! » — « Il n’y a que les jésuites… » — M. le Professeur Hochstetter. — Édition critique et définitive.


La puissance d’illusion des hommes est infinie. À qui eût-on fait croire, après la condamnation solennelle des Monita par les tribunaux réguliers, après les aveux du faussaire, que la crédulité publique pût encore se repaître de diatribes ainsi jugées et, par ailleurs, si mal en point ?

Ce fut pourtant ce qui arriva. Le factum fit son chemin par le monde, d’abord en grand secret, puis hardiment, à front découvert, et jamais dans la suite des âges fable plus fantasmagorique et plus décousue de Croquemitaine ou de Barbe-Bleue ne rencontra pareils triomphes.

Les peuples sont de grands enfants : soyons donc indulgents à la naïveté populaire.

Mais que ces grossières fictions, ces monstrueuses supercheries aient pu prendre consistance dans des esprits éclairés, que la critique allemande contemporaine leur ait fait un instant l’honneur, dans les Universités protestantes, de les discuter, comme vrais et solides documents, s’infligeant à elle-même l’inoubliable ridicule de prendre un faux de cette nature pour un authentique, c’est là une de ces surprenantes aventures dont l’histoire, certes, n’est pas coutumière et qui constituerait bien la plus insoluble des énigmes, si depuis longtemps et par d’illustres exemples, l’expérience ne nous enseignait à quel point l’esprit public est mal armé contre l’erreur et ce que peut faire de cerveaux humains la tyrannie du préjugé, lorsque ce préjugé tient de race et d’éducation et qu’il a définitivement teinté l’intelligence de ses propres couleurs, jusqu’à lui montrer blanc ce qui est noir, et noir ce qui est blanc.

Un pareil état d’esprit ne se corrige que rarement, et peut-être jamais tout à fait. Voilà pourquoi nombre de protestants ont pu accepter de confiance la fable des Monita, et n’est-ce pas ainsi que la psychologie doit expliquer l’histoire ?

Zahorowski avait à peine lancé son édition des Monita privata, en Pologne, que trois éditions nouvelles paraissaient successivement d’abord en Bohème, sans date ferme, mais probablement en 1614, puis à Paris en 1615, à Cracovie en 1616. Toutes sortaient de presses clandestines et, clandestinement, se propageaient.

Voici du reste la liste, intéressante à bien des égards, des éditions du xviie siècle, telle qu’elle a été dressée par le P. Van Aken, dans les Précis historiques, No10, page 432 et suivantes. Les titres seuls mériteraient une étude ; nous en donnons, tout au moins la nomenclature en les traduisant :

1614 Avis privés de la Compagnie de Jésus, Notobirg, 1612. C’est l’édition princeps.
Les Avis d’Or de la très religieuse Comp. de Jésus, à l’usage des Politiques et de tous ceux qui aiment Jésus. Édité par Théophile Eulalius, catholique Bohémien, Plaisance, chez Eusèbe Agathandre de Vérone.
1615 Avis privés de la Comp. de Jésus. — Édition clandestine de Paris[1]
1616 Même titre. Édition clandestine de Cracovie.
1627 L’histoire jésuitique… de Louis Lucius, Bâle, 1627, contient les Monita.
1633 Mystères ou Secrets des Pères de la Comp. de Jésus, Dialogue entre un novice et un profes. Traduction allemande.
1635 Arcanes de la Comp. de Jésus, publiés en vue du bien public, avec des Appendices très utiles. I. Instruction secrète pour les supérieurs de la Société, Genève, 1635.
1643 L’Anatomie de la Comp. de Jésus… avec les Arcanes de l’Empire Jésuitique et l’instruction sécrétissime pour les supérieurs de la même Compagnie. — Rééditée en 1668.
1654 Constitutions ou Avis secrets de la Comp. de Jésus publiés par Michel Ruckert. Groningue, chez la veuve de Jean Nicolas, imprimeur ordinaire de d’illustre cité de Groningue, 1654.
N. B. — C’est la première édition portant le titre de Monita SECRETA.
1655 La Monarchie des Solipses de Luctus Cornelius donne également le texte des Monita.
1661 L’Apologie du grand Valérien, revue et augmentée de quelques Lettres contre les Impostures des Jésuites, comprenant, pour la plus grande gloire de Dieu, les Avis privés de la Comp. de Jésus les plus récents.
1662 L’Homme politique de ce siècle, en l’an 1662. — Avec les Monita privata.
1663 Politique des Jésuites ou Avertissements secrets de la Comp. de Jésus, dans les Avis de la Jésuitière mis au jour, d’abord écrits en italien par un ecclésiastique, puis édités en latin, mais dorénavant communiqués à la chrétienté tout entière dans le meilleur allemand qui soit. Imprimerie de l’Helikon, 1663.
1666 Privilèges des Jésuites, Discipline, Doctrine… avec les Monita privata de la même Société, 1666.
1669 Avis privés de la Comp. de Jésus, Helmstadt, 1669.
Les Secrets des Jésuites, traduits de l’italien. Cologne, Pierre du Marteau.
Les Intrigues des Jésuites, avec les Instructions privées de la Compagnie à ses émissaires, Londres, 1669 (Édition anglaise).
1676 Secrètes Instructions des Pères de la Société, à Menin, chez Christoffel Waermont, 1676 (Édit. flamande).
1677 Les Secrets des Jésuites, 1677 (Édit. allemande).
1678 Le Cabinet Jésuitique… À Cologne, chez Jean Le Blanc (Réédité en 1682).


Voilà donc, au cours du xviie siècle, vingt-deux éditions du pamphlet ; il y en a pour la Pologne, la Bohème, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre, les Pays-Bas. Mais, si l’on excepte l’édition de Bâle en 1627 et celle de Groningue en 1654, toutes sont clandestines.

Il est à remarquer aussi que, à part des variantes de style, les éditions, qui se succèdent jusqu’en 1676, reproduisent à peu près intégralement l’œuvre de Zahorowski.

Mais une fois aux mains des jansénistes, les Instructions secrètes vont désormais se développant bon train, et au cours des âges se métamorphosant. D’éditeur en éditeur, on arrive à bouleverser l’ordre des paragraphes ; on ajoute même un chapitre inédit : Des moyens de promouvoir la Société ; le reste, on l’amplifie abondamment ; la conclusion devient la Préface, sous une forme différente ; bref, on tient à composer un volume qui ait meilleur air et bientôt l’on arrive à fournir une composition d’un genre nouveau, désignée très justement sous le nom de Type janséniste[2]. Presque toutes les éditions du xviiie siècle ont reproduit ce même type d’origine flamande et c’est de là que sort, par voie d’évolution, le type moderne des éditions contemporaines.

Le modèle de presque toutes les productions françaises et belges parues au xixe siècle sous le titre de Monita paraît être l’édition de 1751 : Secreta Monita ou Advis secrets de la Société de Jésus. À Paderborne (sic) MDCLXI.

De toutes ces publications modernes, il serait fastidieux de relever les titres et difficile d’évaluer le nombre. Depuis l’in-folio jusqu’à l’in-32. On en trouve pour toutes les nations, comme pour tous les goûts. Mais les pays de race latine détiennent actuellement la part prépondérante. C’est à tort que l’on a cru pouvoir affirmer qu’il n’existait pas d’édition espagnole : on en compte plusieurs et la seule année 1845 en a produit deux pour sa part, rien qu’à Madrid, Monita Secreta de los Jesuitas, Madrid, 1845, et Los Jesuitas juzgados por si mismos, Madrid, 1845.

Cette multiple diffusion il faut l’attribuer à l’action occulte et systématique des Loges. — Aussi est-ce parmi le peuple surtout que l’on sème la calomnie, et les titres s’en ressentent. L’édition de 1760, par exemple, porte au frontispice, en caractères saillants : les loups démasqués par la réfutation et traduction du livre intitulé : Monita Secreta Soc. Jesu, Ortignano, 1760. L’Avant-propos compte 137 pages et l’auteur déclaré qu’il a écrit tout exprès « dans un style bas et rampant afin d’éclairer le menu peuple, per illuminare al minuto popolo[3] ».

D’autres écrivaient de même « dans un style bas et rampant », mais sans y mettre malice. Tel l’éditeur des Instructions secrettes que les Jésuites donnent à leurs profès du quatrième vœux (sic), 1718.

De ce genre, les éditions qui eurent le plus notable succès sont celles d’Arnold Scheffer, Paris 1821, — sept éditions en quelques mois — et l’édition clandestine de Paris, 1826 : Instructions secrètes des Jésuites, suivies des Jésuites condamnés par leurs maximes et par leurs actions avec une lithogr. représentant la chambre de méditation, in-32, sept éditions consécutives en 1826[4].

Ch. Sauvestre, cinquante ans plus tard, dépassa de beaucoup ces succès. En 1877, il atteignit la onzième édition, enlevée aussitôt. C’est alors que pour frapper les imaginations et préparer la campagne qui aboutit aux décrets de 1880, il lança la fameuse édition rouge-sang de 1878. Succès inouï. Dans l’espace de dix-huit mois suivant les données de Reusch[5], la maison Dentu enregistrait un débit de 22 000 exemplaires et publiait dès 1880 la dix-neuvième édition.

Depuis, le monomane Pierre des Pilliers a essayé de poursuivre l’opulente campagne menée par Sauvestre : j’ignore s’il a réussi. Mais ce n’est point l’envie de récolter des louis d’or aux dépens des Jésuites, qui lui aura fait défaut. Témoin cet extrait, qui mérite mention, d’une planche[6] envoyée par lui aux Vénérables et aux Très Chers Frères de tous les Ateliers de la République.

« Mon V∴ et mes T∴ C∴ FF∴ de votre R∴ A∴

« J’ai voulu faire œuvre à la fois patriotique et républicaine, ou décléricalisatrice et partant maçonn…, en rééditant les si curieux monita secreta des Jésuites. Ce sont, vous le savez leurs Instructions Secrètes rédigées en latin par les généraux de l’Ordre, mais restées expressément manuscrites, à l’usage unique et mystérieux des supérieurs, sous les peines les plus graves au cas contraire.

« Depuis plus de deux siècles déjà, les Jésuites ont fait disparaître habilement par le confessionnal et par d’autres moyens astucieux, les diverses éditions parues en France (!), et le Code infernal qui restera la honte à jamais des fils de Loyola, n’était plus trouvable en librairie (!), où je l’ai vainement demandé durant quinze ans (!) à trois cents libraires (!!), sinon davantage encore (!!!).

« Il m’est enfin tombé sous la main, de rencontre (?), et je viens d’en faire une traduction nouvelle avec mes Commentaires

« Vive la République ! À bas le jésuitisme et son produit le cléricalisme !

Pierre des Pilliers


Pierre des Pilliers se moque à part lui et il en conte irrévérencieusement à ses FF∴ Maçons. Il n’importe : le Bulletin maçonnique de novembre 1893 déclara intrépidement que c’était là « une édition soignée ».

Mais la docte Allemagne ne fut point, parait-il, de cet avis, et c’est elle-même — à tout seigneur, tout honneur — qui se chargea de donner au monde, à l’aurore du xxe siècle, l’édition soignée, l’édition critique et définitive. Tâche ingrate, s’il en fut. Il ne fallait rien moins que le patient labeur et la sagacité hors pair de M. le professeur Jules Hochstetter, de Stuttgard, pour la mener à bonne fin par la découverte de l’original.

Déjà, il est vrai, certains travaux sérieux avaient frayé la voie, mais il parait que tout était à reprendre par la base.

En 1869, l’Allgemeine Zeitung, dans le Supplément consacré aux questions d’ordre scientifique, no 325, élaborait déjà une érudite dissertation pour établir l’authenticité des Instructions que l’on faisait remonter à l’an 1602 et qui auraient porté dès le début le titre de Monita Secreta… Mais ceci heurtait rudement les données acquises de l’histoire et les recherches subséquentes avaient bien vite démontré que nulle part ce titre n’a été employé avant l’année 1654.

Plus tard, en 1882, l’historien Philippson était revenu sur cette thèse pour la corroborer et la préciser[7]. Mais toute son argumentation s’appuyait uniquement sur l’existence de « deux exemplaires manuscrits » de ces Instructions à la Bibliothèque de l’Académie de Munich. Fragile appui ; car le plus ancien de ces documents datait selon toute vraisemblance, de la fin du xviie siècle, et l’autre portait le chiffre de 1738. Il ne fallait donc pas songer à voir en aucun d’eux l’original.

« L’original ? Mais nous l’avons ! annonçait à son tour le célèbre archiviste belge L. P. Gachard. Il est déposé aux Archives générales du Royaume, à Bruxelles, cote 730a. Il provient des fardes du collège de Ruremonde. » Témoignage qui n’était pas sans poids assurément… Mais bientôt, le savant P. Van Aken découvre que le manuscrit appartient au type janséniste, par là même à une époque relativement récente, et MM. Pinchard et Piot préposés aux Archives déclarèrent à leur tour que la provenance du manuscrit restait plus que douteuse et que rien ne justifiait à leurs yeux ce nom de manuscrit de Ruremonde[8].

La question se posait donc à nouveau ? — « Pas le moins du monde. Elle est maintenant résolue, affirmait alors Youri Samarine. L’original est à Prague et voici que j’en publie le texte avec la traduction. » Le texte parut en effet, avec la traduction russe, dans les œuvres de l’historien philosophe, en 1886[9]… Mais, ici encore, tout le monde s’accordait à penser, contre Samarine, que le manuscrit de Prague était récent et son histoire obscure.

Puis, en 1886, le pasteur Graeber, de Meiderich, avait tenté un dernier effort et publié une édition nouvelle des Monita, fruit de sa longue enquête… Mais la critique de Graeber, affirmait-on encore, n’était pas objective et son processus, on allait jusqu’à le qualifier de psychique. Sa sensibilité, par exemple, ne lui fournissait-elle pas trop aisément des preuves et l’impression n’était-elle point substituée parfois au document ? C’est ainsi qu’il tranchait la grave question de l’authenticité, la seule essentielle, par cet aphorisme un peu déconcertant : « Il y a là de si scandaleux, astucieux et hypocrites règlements que l’on a peine à croire qu’il ait pu se trouver un imposteur assez habile pour inventer de pareilles machinations[10]. » En d’autres termes : ce livre est le comble de toutes les abominations ; par conséquent il n’y a que les Jésuites pour l’avoir excogité. Voilà en effet une façon d’argumenter qui est bien, comme disait le Professeur Hochstetter, « un peu sentimentale ».

En résumé, la toile de Pénélope était à recommencer, du tout au tout. « Nous avançons, écrivait quand même après tous ces efforts le docteur Krebs, dans sa Publicistik. On n’est pas encore absolument sûr de l’authenticité. Plus avant. »

Là-dessus, M. Hochstetter reprit la navette ; s’appliquant de tout cœur à la tâche et il eut la chance, nous dit-il, de voir ses travaux et son endurance couronnés par le succès, L’édition savante parut en 1901[11], bientôt suivie d’une édition populaire.

« Le texte que nous publions, était-il dit dans la Préface, est celui qui a été collationné sur le manuscrit du P. Brothier, le dernier bibliothécaire des Jésuites de Paris. Il est conforme au manuscrit authentique (!) des archives belges du Palais de justice, à Bruxelles. Ce manuscrit porte au catalogue la cote 730 ; il provient d’un collège (lequel) ? du Limbourg hollandais… Nous avons comparé les éditions que nous avions en main, fait plusieurs corrections de texte et, naturellement, redressé quelques fautes d’impression. Nous ayons donné un soin particulier à l’orthographe et à la ponctuation (?). »

On n’est pas plus objectif.

M. le Professeur Hochstetter a donc fait le tour des Archives et des bibliothèques, compulsé éditions et manuscrits, établi les variantes, opéré de savantes retouches et, finalement, contrôlé les virgules. Rien ne manque donc, en apparence, à l’édition « critique et définitive », rien — sinon, toutefois, ce qui est la condition absolue et essentielle de tous les travaux de ponctuation ultérieurs, ce qui importe par dessus fout, ce qui est tout, la preuve de l’authenticité.

Les Monita Secreta ont-ils été rédigés par les jésuites, oui ou non ?

Toute la question est là.

Si ce document est un faux, comme il est notoire, — et nous en fournissons la démonstration évidente pour tout esprit impartial, — que nous importe le reste ? La présence ou l’absence d’une virgule de plus ou de moins dans le manuscrit du P. Brothier ou dans l’édition de M. Hochstetter ne modifiera en rien l’état de la question et ne fera point que ce faux soit un document authentique.

Or, sur ce point capital, M. le Professeur Hochstetter se dérobe et sa documentation se réduit à néant. Il affirme bien, sans doute, l’authenticité du manuscrit de Bruxelles. Il l’affirme, mais il la suppose, quand c’est cela même qu’il s’agit de démontrer, M. Hochstetter penserait-il que son affirmation vaut une démonstration ? Mais alors ce n’est plus de la critique, ce n’est plus de la science, ce n’est plus de l’histoire.

Toutefois, en examinant de près la manière, dont le critique avance ses assertions, on peut en induire cet implicite raisonnement : « Puisque l’on possède un manuscrit du P. Brothier et un autre manuscrit d’un collège de Jésuites, la question d’authenticité ne se pose plus. N’est-il pas avéré que les Jésuites sont les auteurs des Monita ? »

En fait, c’est là le seul argument que l’on apporte et ressasse depuis deux siècles pour donner à l’authenticité du pamphlet un air de vraisemblance. Nous allons voir, dans un prochain chapitre, ce qu’il vaut.

Mais combien plus simple et plus expéditif, ce bon F∴ des Pilliers, qui ne s’embarrasse pas en si mauvais chemin et qui nous donne par avance la solution : « Ces Monita Secreta sont-ils réellement émanés — demande-t-il — des chefs ou généraux de la Société de Jésus ? Qui peut le dire avec certitude ?… D’ailleurs, cela serait-il nécessaire en réalité pour donner à ce code infernal, sans pareil au monde, une importance incomparable[12]? »

Voilà, du moins, qui est parler franc. — « Vrai ou faux, qu’importe, après tout ? N’est-ce pas toujours une arme de premier choix contre les Jésuites ? Mon V∴ et mes TT∴ CC∴ FF∴, elle est bonne ; c’est notre épée de chevalier : Servons-nous-en… à deux mains ! »

  1. Cf. Prat, Recherches sur la Comp. de Jésus en France… t. III p. 600.
  2. Van Aken, La fable des Monita Secreta, dans les Précis histor, 1881, p. 344 sq.
  3. Sir Ch. Dallas, Lettre de Clericus à Laicus, Bruxelles, 1816, lettre II.
  4. Carayon, Bibliogr, Hist. de la Comp. de Jésus, n°3839.
  5. Index der verbotenen Bücher, t. II, p. 281.
  6. Cf. Études, mai 1894, p. 106.
  7. Westeuropa im Zeitalter von Philipp II, Berlin, 1882, p. 63.
  8. Cf. Précis Hist., 1881, p. 355 sq.
  9. Revue des quest. hist., 1887, t. XLII, p. 587.
  10. Græber, Die geheimen Vorschriften, Barmen, s. a, Vorwort.
  11. Monita secreta, Die geh, Instructionen der Jesuiten, lat. und deutsch, 1901.
  12. Monita Secreta, Paris, 1893, Préface.