Les députés de Saint-Maurice (1808-1838) et de Champlain (1830-1838)/Alexis Bareil-Lajoie

Députés de Saint-Maurice
XI
Alexis Bareil-Lajoie
(1795-1863)

Fils d’Alexis Bareil dit Lajoie et de Marie-Josephte Duchesny, de Maskinongé, il naquit à cet endroit le 20 septembre 1795. Il était cultivateur. Lors de la confection, par M. Norbert Dumas, le 24 janvier 1861, du cadastre de la partie de la seigneurie de Maskinongé appartenant à M. E.-C. Cuthbert, il possédait 188 arpents en superficie dans la Nouvelle concession.

Il épousa à Maskinongé, le 16 octobre 1821, Esther, fille de Jacques Roy et d’Angélique Vanasse. Cette dernière, née en 1773, avait épousé, le 16 avril 1791, Jacques Roy. Elle se remaria à Pierre Lebrun et mourut le 4 février 1853, âgée de quatre-vingts ans.[1]

M. Bareil-Lajoie représenta le comté de Saint-Maurice à l’Assemblée législative, du 12 août 1836 au 27 mars 1838, date de la suspension de la constitution.

Entré dans la milice, il reçut une commission d’enseigne le 17 septembre 1827 dans le deuxième bataillon du comté de Saint-Maurice. Il fut promu lieutenant au même bataillon le 4 février 1831.

S’étant rangé avec les « patriotes » en 1837, il fut dénoncé par Charles Dunn, de Maskinongé, capitaine dans ce même bataillon et qui accusait aussi son propre lieutenant-colonel, François Boucher, de déloyauté. M. Bareil donna sa démission le 14 septembre 1839.

M. Barsil-Lajois décéda le 15 août 1863 et fut inhumé le 17, dans l’ancienne église de Maskinongé. C’était un ancien marguillier.[2]

Son fils Alexis fut élu conseiller législatif en septembre 1862, mais il ne jouit pas longtemps de cet honneur ; il mourut le 9 novembre de la même année. Il était juge de paix et avait été maire de Maskinongé de 1855 à 1857.

  1. Notes historiques sur Saint-Guillaume d’Upton, par F.-L. Desaulniers, p. 102.
  2. Note de M. Richard Lessard, notaire, de Sainte-Ursule.