Les architectes élèves de l’Ecole des beaux-arts, 1793-1907/Introduction

INTRODUCTION

DE LA PREMIÈRE ÉDITION


Il est rare que l’origine d’une œuvre ne présente pas des particularités intéressantes. Notre ouvrage ne fait pas exception à cette règle, aussi nous demandons aux lecteurs la permission de consigner ici les circonstances qui ont déterminé sa publication et la marche que nous avons suivie pour cette première édition.

C’est au banquet annuel des architectes, anciens élèves de l’École des Beaux-Arts du mois de décembre 1891, que l’idée d’un annuaire de notre École a été émise d’une façon précise et agitée entre quelques-uns.

Nous ne pouvons mieux indiquer l’esprit qui a présidé à ces pourparlers qu’en publiant les deux lettres suivantes de nos camarades Dussauze et Gilles-Deperrière, tous deux d’Angers, qui sont les véritables auteurs de la proposition dont ce livre est le développement.


Lettre de M. Dussauze à M. Roux

Angers, le 4 janvier 1892.

Monsieur et très honoré Camarade,

À la veille du 15e banquet de la réunion amicale des anciens élèves de l’École des Beaux-Arts, où nous étions certains de rencontrer un grand nombre d’entre nous, j’ai communiqué à notre ami commun et collègue Gilles-Deperrière la pensée que j’avais depuis longtemps de proposer la création d’un annuaire, en lui demandant de nous rendre à Paris et de chercher si mon idée trouverait un écho parmi nombre suffisant de nos camarades.

Gilles-Deperrière avec son entrain accoutumé m’a de suite favorablement répondu.

Nous venons de vous voir, vous et nombre d’anciens élèves de notre chère École, nous avons entendu les toasts de notre honorable doyen, M. Simon Girard, de notre maître, M. Ginain qui nous présidait, tous remplis, l’un et l’autre, de la pensée des liens de camaraderie qui nous unissent, quelle que soit la voie suivie par chacun de nous. Vous-même, rendant compte de notre réunion, vous avez très aimablement relevé ma proposition.

Nous avons une réunion amicale, mais en dehors du jour du banquet, auquel nous sommes convoqués grâce au dévouement de quelques camarades, nous n’avons les uns et les autres, aucun moyen de nous suivre et de nous retrouver.

Avec l’annuaire, où tout ancien élève architecte de l’École des Beaux-Arts pourra faire inscrire à côté du nom du maître qu’il avait choisi au temps de ses études, ses noms, titres et lieu de résidence, nous aurions en fait un lien matériel qui témoignerait de notre existence et faciliterait en tous temps nos relations, si nous voulons nous retrouver au cours d’un voyage ou autrement.

Cet annuaire serait mis à jour tous les ans à date fixe, lors du banquet, par exemple, réimprimé et adressé à tous les adhérents ayant payé une modeste cotisation nécessaire.

Tel est le projet que je vous soumets, auquel souscrivent avec empressement tous ceux de nos camarades de l’Ouest à qui j’en ai parlé.

Croyez, Monsieur et très honoré confrère, à mes sentiments les plus distingués.

Signé : Dussauze.


Lettre de M. Gilles-Deperrière à M. Roux

Angers, le 4 janvier 1892.

Mon cher Roux,

Je viens de lire la lettre de Dussauze. Il m’autorise à ajouter un post-scriptum. J’en profite avec empressement.

C’est une des caractéristiques de notre temps, de voir se grouper les intérêts communs petits et grands. Nous seuls, peut-être, entre les anciens élèves de toutes les Écoles, n’avons rien d’organisé.

J’ai donc trouvé l’idée de l’annuaire excellente, et d’autant meilleure qu’elle peut servir de point de départ à une association sérieuse, comme nous l’ont dit nombre de nos camarades et notamment mon très intime ami Degeorge.

Mais il ne faut pas demander tant à la fois ou trop. Commençons par l’annuaire tout en indiquant les espérances que ce premier pas peut faire naître pour l’avenir.

Toujours à toi de cordiale amitié.

Signé : Gilles-Deperrière.


Ces lettres renfermaient un véritable programme séduisant sinon facile; il s’agissait de le réaliser.

Le destinaire de ces lettres, absolument convaincu de l’excellence de cette proposition et très désireux d’en assurer la réussite, ne pouvait, pour beaucoup de raisons, songer à se charger seul d’une pareille tâche dont il mesurait l’étendue et les difficultés. Il confia ses perplexités à deux confrères dont le dévouement à la cause de nos intérêts généraux est bien connu de tous. MM. David de Penanrun et Edmond Delaire. Ceux-ci, non seulement accueillirent chaleureusement l’idée, mais offrirent spontanément de concourir à sa mise en action. M. Delaire même voulut bien se charger de la partie la plus laborieuse de l’ouvrage, ce qui, tout d’abord paraissait devoir être ardu et épineux et qui ne l’a pas été peu en définitive : la recherche des documents, la rédaction des notices, la mise au net des principaux renseignements recueillis, enfin le soin de l’exécution matérielle de l’ouvrage. Ainsi la chose était possible. Notre comité fut immédiatement constitué, l’œuvre commencée ; depuis elle s’est poursuivie sans trêve et aujourd’hui, la première édition paraît.

Partis pour faire un annuaire, où sommes-nous arrivés ? Nous sommes arrivés à publier un ouvrage que nous intitulons : Les Architectes, élèves de l’École des Beaux-Arts de 1819 à 1894, désignation plus conforme à sa composition.

On nous critiquera peut-être de nous être écartés du programme primitif, d’avoir donné à ce travail plus d’ampleur que n’en comportait le simple annuaire, de lui avoir donné la tournure d’un ouvrage une fois fait, qui ne comporte pas la périodicité annuelle.

Nous devons expliquer comment ce résultat, qui s’est produit par le développement naturel des éléments que nous avions pris pour base, a paru de nature à favoriser plus heureusement dans les années ultérieures la production, nous ne dirons pas d’un annuaire, dont la vitalité ne nous paraît pas clairement assurée, mais d’un ouvrage périodique destiné à rendre les mêmes services et à présenter plus d’intérêt.

En effet, à juger par l’expérience que nous en avons faite, nous aurions eu énormément de difficultés à recueillir les documents strictement nécessaires à un annuaire ; cet annuaire, en raison du petit nombre que nous sommes, du plus petit nombre de renseignements que nous aurions obtenu, eût constitué un ouvrage fort imparfait, de peu d’intérêt.

Au contraire, en partant des registres de l’École, nous avons été amenés à exposer la vie et les œuvres d’un grand nombre de confrères qui ne sont plus et qui n’auraient par conséquent point figuré dans un annuaire.

Le sentiment qui nous a conduits a été de combler une lacune qui n’aurait pas dû exister précédemment, du moins depuis de longues années.

Un annuaire aurait semblé mettre au jour une chose qui n’existait que d’hier, et dont l’utilité, aux yeux du public et d’un certain nombre de confrères, aurait été douteuse, l’avenir incertain.

Au lieu de cela, nous avons cru bon de nous appuyer sur l’autorité d’un passé glorieux : les faits entassés dans notre ouvrage en font foi.

Nous avons pensé qu’en montrant dans un ensemble compact la série des élèves de notre École nationale des Beaux-Arts pendant presque toute la durée du siècle qui va finir, qu’en exposant dans le même cadre l’énumération de leurs œuvres les plus importantes et qui embrassent la presque totalité de ce qui a été fait de remarquable en architecture non seulement en France, mais aussi dans plusieurs pays étrangers, nous avons pensé. disons-nous, que ce serait appeler l’attention de tout le monde, de la manière la plus saisissante, sur le rôle joué par notre École dans cette brillante période, qu’il en pourrait rejaillir quelque lustre sur ses élèves et en outre, en ce qui concerne notre œuvre actuelle, que ce serait le meilleur moyen de préluder aux publications que nous avons l’intention de faire paraître dans la suite, avec une périodicité que nous indiqueront les circonstances, en vue d’entretenir des relations constantes entre tous nos camarades.

L’avenir seul déterminera la forme de ces publications. Les documents que nous avons consultés ont éveillé chez nous des pensées multiples dont il est difficile de prévoir dès aujourd’hui l’entier développement.

Ferons-nous un ouvrage dans la forme d’un modeste annuaire, comme le demandaient nos confrères Dussauze et Gilles-Deperrière ? Adjoindrons- nous aux élèves de l’École des Beaux-Arts ceux des autres Écoles où se forment aussi en France des architectes ? Donnerons-nous plus d’extension aux notices biographiques, y joindrons-nous des portraits ? Ferons-nous un recueil des œuvres principales des architectes sous une forme particulière ?

Ajouterons-nous même un chapitre d’intérêt historique, en résumant une statistique monumentale de la France et de quelques contrées étrangères, par régions et par villes, avec l’indication des principaux édifices construits depuis le commencement de ce siècle, par nos illustres devanciers et contemporains ? Ce travail a été présenté déjà, sous une forme analogue et pour les temps plus anciens, à la fin de l’intéressant ouvrage de Bauchal, que nous avons consulté avec fruit. Consacrerons-nous une annexe aux artistes peintres et sculpteurs des autres sections de l’École ? Ferons-nous l’un à l’exclusion des autres, ou le tout ensemble ou séparément ?

Sans prendre un parti sur ces questions complexes, nous nous sommes bornés, pour le présent, à l’ouvrage actuel, et nous attendons l’accueil qui lui sera fait.

Nous espérons qu’il sera considéré par tous nos confrères sans exception, élèves ou non de l’École des Beaux-Arts, comme un moyen efficace de ralliement ; comme constituant un noyau autour duquel tous doivent se grouper avec confiance.

Qu’il sera pour le public un moyen certain d’apprécier l’importance de notre rôle dans la société, l’utilité de notre concours par l’étendue de nos connaissances et par la variété et la souplesse de notre art.

Qu’il sera pour tout le monde un guide précieux et un recueil d’un intérêt absolument pratique et usuel.

Les administrations publiques ou privées y puiseront des indications précieuses dans bien des cas ; les magistrats y trouveront des bases d’appréciation de la compétence technique des architectes dont ils doivent emprunter les lumières ; tous seront certains en s’adressant à des architectes mentionnés dans cet ouvrage de trouver réunies la capacité et l’honorabilité dont nos écoles sont des foyers incontestés.

Il nous a paru nécessaire d’exposer ces diverses considérations qui élargirent le cadre de l’annuaire primitivement annoncé. Nos confrères apprécieront mieux ainsi le but que nous poursuivons et qui ne consiste pas seulement dans l’agrément ou dans les avantages que les architectes peuvent y trouver pour leurs relations entre eux.

Nous avons le désir et l’espoir d’en faire découler par la suite des avantages réciproques pour les architectes et pour le public en général. Nous ferons de notre côté tout le possible pour atteindre ce but désirable, mais nous demandons à nos confrères de vouloir bien nous comprendre et nous aider dans cette tâche longue et difficile. Nous faisons appel au concours de leurs bonnes volontés et à leur initiative, c’est d’eux que dépend le développement ultérieur du programme dont nous avons exposé quelques manifestations.

Est-il bien exact, d’ailleurs, que nous ayons manqué à notre programme primitif ?

Dans le sens propre du mot nous ne voyons pas, il est vrai, d’intérêt à produire tous les ans un ouvrage tel que l’on conçoit un annuaire. Mais, à part le laps de temps qui s’écoule ou qui s’écoulera entre la production de deux éditions consécutives, notre ouvrage a la prétention de jouer le même rôle qu’un annuaire ; c’est-à-dire qu’il tiendra au courant périodiquement des choses que nous avons intérêt à savoir ou à faire connaître. Il paraîtra quand l’expérience nous en indiquera l’opportunité. Sera-ce tous les trois ans ou tous les cinq ans, nous ne pouvons pas nous prononcer encore ; mais il paraîtra périodiquement.

À cet effet, nous avons scindé l’ouvrage en deux parties : la première, intitulée historique, comprend tous les documents recueillis jusqu’ici sur la carrière scolaire, artistique et professionnelle des architectes élèves de l’École depuis la fondation, les promotions dans chacune des classes de la section d’architecture, les listes des grands prix et des prix de fondation, l’histoire du développement de l’enseignement à l’École et quelques notices historiques sur l’Institut et le palais de la rue Bonaparte ; enfin les biographies complétées à ce jour. Ce sera l’élément fixe, permanent de notre ouvrage aussi longtemps qu’il sera utile de le reproduire.

La seconde partie, périodique, contiendra les renseignements ordinaires d’un annuaire professionnel : listes des architectes par localités, programme des cours de l’École et règlement pour l’année courante, tableau des Sociétés d’architectes. Ces éléments variables seront modifiés et tenus au courant pour chaque édition.

Ce livre n’est pas, à beaucoup près, aussi complet que nous l’aurions désiré ; malgré nos appels réitérés, bien des documents nous manquent encore, sur des confrères actuellement vivants, et encore davantage sur ceux qui ne sont plus.

Mais il fallait nous limiter ; nous ne pouvions attendre indéfiniment.

Nous espérons que l’apparition de l’ouvrage stimulera le zèle de ceux qui ne nous ont pas compris ou qui ont négligé de nous fournir les documents qu’ils possèdent. S’il est nécessaire, une deuxième édition pourrait suivre celle-ci, comme nous le disions, pour rendre notre œuvre plus complète.

Nous n’espérons pas non plus, malgré tous nos soins, avoir évité toute erreur ou omission. Cependant nous avons recueilli, avec autant d’exactitude que possible, des renseignements nombreux et précis, aux sources officielles et dans les publications spéciales les plus estimées.

À ce propos, nous ne croyons pas inutile d’édifier les lecteurs sur la méthode suivie pour établir les quatre mille fiches qui composent notre tableau biographique et les diverses nomenclatures qui l’accompagnent.

Grâce à l’obligeance du secrétariat de l’École des Beaux-Arts, qui nous a permis de consulter les documents de ses archives, nous avons reproduit en entier les listes d’admission en deuxième et première classes, de 1819 à 1894, qui figurent aux chapitres 1 et 2, et celles des Grands Prix de Rome depuis 1720, avec les sujets des concours et les divers incidents survenus pendant cette longue période.

Les feuilles de valeurs, relatant les récompenses obtenues par chaque élève, ces feuilles de valeurs que chacun de nous interrogeait jadis avec quelque anxiété, pour s’assurer si le nombre réglementaire de mentions était atteint, nos parchemins à nous, ont été toutes colligées avec soin. Nous avons, moyennant de nombreuses abréviations nécessaires, quoique d’une lecture moins agréable, fait figurer à chaque notice biographique les principaux succès scolaires : médailles dans les deux classes, passage dans la première, prix divers, récompenses aux concours du Grand Prix, certificats, diplômes d’architecte. La comparaison des notices avec les listes des diverses promotions et obtentions de prix démontrera l’exactitude des renseignements du tableau biographique. Nous pouvons affirmer qu’aucun élève ne manque à notre répertoire. Les variations du recrutement de l’École et des catégories d’élèves ont été traduites en diagramme. Nous rappelons ici seulement quelques chiffres statistiques. De 1822 à 1894, quatre mille élèves ont été admis dans la deuxième classe, quinze cents sont passés en première classe, trois cents ont quitté l’École avec le diplôme d’architecte. Sur les neuf cents élèves suivant les cours, en 1894, trois cents sont en première classe. On compte à peu près deux mille trois cents anciens élèves vivants. Sur ce nombre, une partie a abandonné l’architecture. Nous ne retrouvons à Paris que mille architectes ayant passé par l’École ; environ quatre cents dans les départements et deux cents à l’étranger[1].

Nous avons recherché avec la même précision les succès dans les concours publics et aux expositions, les distinctions honorifiques qui figurent à chaque notice. Les journaux et revues d’architecture parus depuis 1840 ont été relevés et classés ; voici les titres de ces publications : cinquante années de la Revue de l’Architecture et des Travaux publics ; seize années de la Semaine des Constructeurs, de César Daly ; huit années de la Construction moderne, de P. Planat, et cinq de l’Architecture. Les registres de la Société des Artistes français nous ont permis de retrouver les médailles obtenues aux Salons annuels. Les archives et le Bulletin de la Société Centrale des Architectes français nous ont aussi fourni une riche moisson de documents.

Il a été moins facile de reconstituer la carrière professionnelle de nos confrères, des diverses générations.

Nos trois cents premiers souscripteurs dont nous publions les noms en tête de cet ouvrage et que nous ne saurions trop remercier, car c’est grâce à leur appui que nous avons entrepris et mené à fin notre lourde tâche, ont bien fourni presque tous, une fiche personnelle ; d’autres documents nous sont parvenus au cours de notre travail.

Il en restait beaucoup encore, dont le casier artistique était incomplet ; pour un grand nombre, cependant, nous avons pu le reconstituer.

Plusieurs auteurs nous ont aidés, nous citerons : les Biographies d’Architectes de E. Bauchal, ouvrage des plus consciencieux, qui contient, dans sa seconde partie, quatre cents articles consacrés à des confrères, élèves de l’École, décédés avant 1885. Dans les Architectes par leurs œuvres de E. Brault, nous avons trouvé aussi six cents biographies de contemporains. Enfin les annuaires du bâtiment nous ont renseignés sur les qualités, et adresse des anciens camarades exerçant actuellement la profession. Pour remplir tout à fait notre but, nous avons reproduit les divers renseignements relatifs à l’enseignement actuel de l’architecture, et aux nombreuses sociétés d’architectes.

On trouvera l’historique des règlements de l’École depuis son origine : nous avons même fait remonter cette filiation jusqu’à l’ancienne Académie royale d’Architecture, par la publication des noms des académiciens depuis 1671.

Les principales sociétés d’architectes sont énumérées également : plusieurs d’entre elles, où siègent beaucoup d’entre nous, ont déjà un passé glorieux. Il est agréable de constater que le groupement des architectes, dont parlaient nos camarades d’Angers, se développe chaque jour.

Nous ne pouvons terminer cette exposition de notre œuvre et des circonstances qui l’ont vue naître et se poursuivre, sans adresser nos remerciements aux camarades qui nous ont accordé un concours précieux, celui de leur talent ; nos confrères Loviot, Moyaux et Bonnier n’en sont plus à compter les témoignages de leur dévouement à la confraternité artistique.

Notre affectionné maître Charles Garnier a donné dans la préface l’appui de sa haute autorité au but que nous poursuivons en le précisant plus nettement encore. Il a puisé dans son cœur, dans son affection pour tous ceux qui portent le titre d’architecte un baume salutaire pour les plaies morales du plus grand nombre à qui l’art et la profession n’ont procuré que les satisfactions austères et intimes du devoir rempli. Puissent ces pages consolantes, réconfortantes, aider au succès de nos efforts communs !

Enfin, tel qu’il est, ce volume que nous présentons à nos confrères et au public est avant tout dans notre pensée un hommage rendu à l’École nationale des Beaux-Arts ; puissions-nous par là aider à la faire connaître et apprécier en France comme elle l’est à l’étranger !

Ce souhait peut paraître singulier ; ce qui est plus singulier encore, c’est qu’on ait raison de le formuler.

Octobre 1891. David de Penanrun, F. Roux, E. Delaire.


SOUSCRIPTEURS

DE LA PREMIÈRE ÉDITION

MM. Ancelet, membre de l’Institut ;
Coquart, —
Daumet. —
Garnier, —

MM. Ginain, membre de l’Institut ;
Pascal, —
Vaudremer, —

MM. Allain, Aïvas, Aldrophe, André (Ch.), Antoine, Arnoul, Assaud, Astruc, Auburtin, Auscher, Authelain, l’Association des Architectes diplômés. Ballu (A.), Barbet, Bariller, Bartaumieux, Batigny, Basly, Bayard (J.), Beaudin, Belgrano, Bénard (E.), Berg, Bernard-Cassien, Berthon, Bertrand (E), Bertrand (A.), Bertsch-Proust, Besnard, Bessières, Billa, Billoré, Bobin, Boileau, Bonnaire, Bonnay, Bonnier, Bourdilliat, Bourgon, Boussard, Bouvard, Bouwens, Breton, Brey, Brincourt, Brouard, Brunnarius, Bunel.

Camut (E.), Cantagrel, Carrier, Catenacci, Cazeaux, Chabrol, Champion, Chancel, Charpentier Th.), Chenevier, Chipiez, Chrétien-Lalanne, Claës, Colle, Corbineau, Corroyer, Coulomb, Courtois-Suffit, Cousin. Clausse, Curvale.

Dailly, Dainville, Daubourg, Daunay, Dauphin, Dauvergne, David Léon), David de Penanrun, Davoust, Déchard, Degeorge, Delaage (A.), Delaage (H.), Delaire, Delaistre, Deménieux, Deslignières, Desmarest, Despléchin, Dessaux, Deturck, Devienne, Dezermaux, Doillet, Dormoy, Dubos, Ducat, Duchâtelet, Dumont (P.), Duprez, Dupuis (E.), Dupuy (Ch.), Duquesne (G.), Durand (A.), Durville, Dussauze, Dutert, Dusoullier, Dultenhofer, Duvillard.

Escalier, Espé, Étienne, Éwald.

Farge, Faure, Favier, Febvre, Feine, Février, Flandrai, Fleury (C.), Fleury (L.), Fontaine, Forgeot, Forien, Friesé, Fromentin, Fugairon, Funck.

Gaillard, Galinier, Gautier, Gautrin, Gavault, Gelbert, Genay, Genuys, George (L.), George (G.), Gilles-Deperrière, Gillet, Gion, Girard (X.), Girault, Goblot, Gontier, Gossart, Gosset, Gravereaux (L.), Gravereaux (N.), Guadet, Guénot, Guidasci, Guilhen, Guillaume, Guitard.

Hall, Harey, Hastings, Hawke, Hédin, Hénard (G.), Hénard (E.), Heret, Hermant (A.), Hermant (J.), Huillard.

Jasson, Josso, Jourdan, Julien.

Laborey, Labouret, Lacau, Lacombe, Lafargue, Lambert, Langlet, Langlois, Laplanche, Laroche, Laureau, Leblanc, Lechalelier, Lechevallier, Leclerc (Albert), Leclerc (Alfred), Lecœur, Lecomle, Lecornu, Lecq, Legrand (H.), Legros (Ach.), Legros (Alph,), Leidenfrost, Lejeune, Leménil, Lenoir, Letrosne, Leudièro, Lisch. Llopis, Longfils. Loquet, Lorain, Lorrain, Loviot, Lucas (Ch.), Luson.

Maestlé, Maillard (A.), Maillart (Norbert), Maistrasse, Mallet. Marbeau, Masqueray, Mauerhofer, Mayeux, Ménard, Méot, Mesnager, Mesnard, Mewès, Michelin (A.-J.), Miroude, Mollo, Montfort, Moreau, Morice, Morin, Mouton, Moyaux, Muller.

Nathan, Naudin, Negresco, Nizet, Normand (Ch.).

Olive (G.), Olivier (Th.), Ollivier, Ormières.

Painchaux, Parent (G.), Parent (H.), Parent (Louis), Paugoy, Paulin, Paumier, Pergod, Perrin (Ste-M.), Petit A.), Pichon, Picq (A.), Planckaert, Poupinel, Pucey.

Quellain.

Raban, Raffet, Ranchon, Randon de Grolicr, Raulin, Redon, Renaud (L.), Rich, Richardière, Richez, Ridoux, Rodolosse, Roussi, Roux, Roy (L.).

Société centrale des Architectes français (La), Saintier, Saint Père, Salard, Sanson, Saoulescu, Sédille, Simon, Socolesco, Soudée.

Taisne, Tanquerel, Thibeau, Tissandier, Tixier, Torlet, Train, Trilhe, Tropey-Bailly, Touzet.

Ulmann, Umbdenstock.

Véra, Viée, Vieille, Vigneulle, Wallon, Weissenburger, Whidden, Wottling.

  1. Ces chiffres ont sensiblement augmenté en 1907.