Les Stances (Jean Moréas)/40

Les Stances, Société du Mercure de France, 1905 (p. 89-90).

collectionJe songe, chaque foisJean MoréasSociété du Mercure de France1905ParisTJe songe, chaque foisMoréas - Les Stances, 1905.djvuMoréas - Les Stances, 1905.djvu/1389-90

Je songe, chaque fois que le dégoût m’accable
D’un retour importun,
Aux pâles frêles lys qui poussent dans le sable
Et que nourrit l’embrun,

À la plainte que font les barques, lorsque fouette
La tempête en sanglots,
Au cap baigné d’écume, aux cris de la mouette
Qui vole au ras des flots.