Les StancesSociété du Mercure de France (p. 47-48).

III


Toi qui prends en pitié le deuil de la Nature
Et qui laisses tes sœurs flatter l’éclat du jour,
Fille du sombre hiver, que tu sois la parure
Ou de la pâle mort ou du brillant amour,


Violette d’azur, que tu plais à cette âme
Où je remue en vain les cendres du désir !
Les lys sont orgueilleux, la rose a trop de flamme,
Et le myrte frivole aime trop le plaisir.