Les StancesSociété du Mercure de France (p. 11-12).

III


Eh quoi ! peut-être aussi c’était mon naturel :
Je fus doux, étant dur, et rieur, étant sombre ;
Je voulus faire un dieu de tout ce temporel,
Et je traîne après moi des fantômes sans nombre.


L’homme mortel succombe et le sort est vainqueur.
Apollon, dieu cruel, ennemi de ta race,
Si tu m’as fait saigner tout le sang de mon cœur,
Ce que tu châtiais, c’était ta propre audace.