Les Protocoles des Sages de Sion/Boutmi/Texte/14

, Gueorgui Boutmi
Protocols des Sages de Sion
Texte établi par Ernest Jouin, Revue internationale des sociétés secrètes (p. 86-88).
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Quatorzième séance


01 Nous devons nous assurer de tous les moyens que nos adversaires pourraient employer contre nous. Nous aurons recours aux expressions les plus subtiles et aux passages les plus compliqués du vocabulaire législatif pour nous justifier au cas où nous aurions à prononcer des sentences susceptibles de paraître trop hardies ou injustes ; il importe que de telles sentences soient exprimées en des termes qui leur donnent l’apparence de maximes de la plus haute morale.

02 Notre gouvernement s’entourera de toutes les forces de la civilisation au milieu de laquelle il aura à agir. Il s’entourera de publicistes, de juristes, de praticiens, d’administrateurs, de diplomates ayant reçu une éducation supérieure dans nos écoles spéciales.

03 Ils seront initiés à tous les secrets de la vie sociale; ils connaîtront la technique de la politique, les langues riches de lettres et de mots politiques. Ils seront familiarisés avec l’envers de la nature humaine, si j’ose m’exprimer ainsi, c’est-à-dire avec les différentes vocations, défauts, vices et qualités des goyim, autant de cordes sensibles sur lesquelles ils auront à jouer ; on leur expliquera les différentes particularités de toutes les classes. Ces ingénieux collaborateurs de notre pouvoir ne seront pas pris parmi les goyim, bien entendu ; car les goyim ont coutume de s’acquitter de leur besogne administrative sans se préoccuper de l’idée du but qu’il leur faut atteindre, et ne pensent pas au parti qu’on peut tirer de leur travail. Ils suivent la routine d’un mécanisme administratif mis automatiquement en marche ; ils signent des papiers sans les lire et font leur service par intérêt personnel ou par vanité.

Nous entourerons notre gouvernement de tout un monde d’économistes (les sciences économiques étant l’un des principaux sujets enseignés aux nôtres), de banquiers, d’industriels, de capitalistes, d’entrepreneurs et surtout de millionnaires, parce qu’en résumé la question des chiffres décidera de tout.

04 Tant qu’il ne sera pas sans danger de confier des postes officiels en vue à nos frères juifs, nous les donnerons à des hommes dont le passé et le caractère sont tels qu’un abîme les sépare du peuple, et qu’au cas où ils contrarieraient nos intérêts ou enfreindraient nos ordres, ils seraient exposés aux poursuites judiciaires ou à l’exil pour les abus dont ils se sont rendus coupables et que l’on découvrirait. De sorte qu’ils seront obligés de défendre nos intérêts comme les leurs.