Les Petits poèmes grecs/Hésiode/Fragmens

Traduction par Anne Bignan.
Les Petits poèmes grecs, Texte établi par Ernest Falconnet, Louis-Aimé MartinDesrez (p. 158-164).

FRAGMENS D’HÉSIODE.




I.

Uranie mit au monde un fils aimable, ce Linus que tous les chantres et tous les musiciens parmi les hommes pleurent au milieu des festins et des chœurs de danse, invoquant Linus au commencement et à la fin. (Eustalhe ad Iliad., S. 570, p. 1163-1222 ; édit. rom.) (1).

II.

Il courait sur l’extrémité des épis et ne les brisait pas ; mais il effleurait de ses pieds leurs pointes aiguës sans ravager leurs fruits. (Eustathe ad Iliad., B., p. 323-245.)

III.

Ilée, que chérit le roi Apollon, fils de Jupiter, et à qui il donna ce nom, parce que ayant trouvé une nymphe favorable à ses désirs, il s’unit d’amour avec elle le jour où Neptune et Apollon bâtirent la haute muraille de la ville magnifique. (Étymol. Gud., p. 276 ; Tzetzès ad Iliad., p. 126.)

IV.

Ou telle que dans la béotienne Hyrie elle éleva sa fille. (Schol. Venet., Iliad., B., cat. 3.)

V.

Elle répandit sur leurs têtes une gale affreuse ; car la dartre envahit toute leur peau ; les cheveux tombaient de leurs têtes et ces belles têtes devenaient chauves. (Eustathe ad Ody. N., p. 1746.)

VI.

À cause de leur honteux libertinage, elles perdirent la tendre fleur de leur beauté. (Suidas au mot Machlosuné. Eustathe ad Iliad., O. 30, 1337.) (2).

VII.

Qui, venu de Lilée, épanche son onde superbe. (Eustathe ad Iliad., B., v. 523 p. 275.) (3).

VIII.

À moins qu’il ne soit sauvé de la mort par Apollon ou par Péon lui-même, qui connaît les remèdes de tous les maux. (Eustathe ad Ody., D. 231.) (4).

IX.

Polycaste à la belle ceinture, la plus jeune des filles de Nestor, fils de Nélée, donna Persépolis à Télémaque après s’être unie avec lui, grâce à Vénus à la parure d’or. (Eustathe ad Ody., P., p. 1796-597.) (5).

X.

Argos était sans eau, Danaüs lui en donna. (Eustathe ad Iliad., D., p 461-350.) (6).

XI.

Phylée, cher aux bienheureux immortels. (Eustathe ad Iliad., A., p. 125-94.)

XII.

En effet, peu de fils ressemblent à leurs pères ; la plupart les surpassent en méchanceté. (Eustathe ad Iliad, E., p. 235.)

XIII.

Et la fille de cet Arabus qu’engendrèrent le bienfaisant Mercure et Thronie, fille du roi Bélus. (Strabon, lib. 1, c. 2) (7).

XIV.

Ils furent les enfans du divin Lycaon, que jadis engendra Pélasgus. (Strabon, lib. 5, c. 2, §. 4.)

XV.

Locrus en effet commandait au peuple de ces Léléges, que jadis le fils de Saturne, Jupiter, doué d’une sagesse impérissable, choisit parmi les pierres de la terre et donna à Deucalion. (Strabon, lib. 7, c. 7.)

XVI.

Il habitait la roche Olénienne, sur les rives du fleuve Pirus aux eaux rapides. (Strabon, lib. 8, c. 3, § 11.) (8).

XVII.

Qui eurent pour enfans les divines Nymphes des montagnes, la race des méchans et méprisables Satyres, et les dieux Curètes, amis des jeux et de la danse. (Strabon, lib. 10, c. 3, § 19.) (9).

XVIII.

Mon esprit s’étonne de la quantité de figues que porte ce figuier sauvage, malgré sa petitesse. Pourrais-tu en dire le nombre ? — Leur nombre est de dix mille, mais un médimne est leur mesure. Il en reste une de plus que tu n’es point en état de comprendre. — Il dit et tous les deux connurent la véritable mesure. Alors le sommeil de la mort couvrit les yeux de Calchas. (Strabon, lib. 14, c. 1, § 27) (10).

XIX.

Qui coule auprès de Panopis et de Glécon aux fortes murailles, et traverse Orchomène en roulant comme un serpent. (Strabon, lib. 9, c. 3, § 17.)

XX.

Dans le pays des Glactophages, à qui leurs chars servent de maisons. (Strabon, lib. 7, c. 3, § 9.)

XXI.

Les Éthiopiens, les Libyens et les Scythes, nourris du lait des cavales. (Strabon, lib. 7, c. 3, § 7.)

XXII.

Il se rendit à Dodone auprès du hêtre, demeure des Pélasges. (Strabon, lib. 7, c. 7, § 10.)

XXIII.

Ou telle, habitant les collines sacrées de Didyme, dans la plaine de Dotium, en face d’Amyros féconde en vignobles, la chaste vierge baigna ses pieds dans le lac Bébéis. (Strabon, lib. 9, c. 5, § 22. Idem, lib. 14, c. 1, § 40.)

XXIV.

Hyettus, ayant tué dans sa maison Molyre, ce fils chéri d’Arisbas, parce qu’il avait couché avec sa femme, quitta son pays, s’enfuit d’Argos, nourrice des coursiers, et se réfugia chez Orchomène, fils de Minyas ; ce héros l’accueillit et lui donna une portion de ses biens, comme l’hospitalité l’exigeait. (Pausanias. Béotie, c. 36.) (11).

XXV.

Phylas épousa la fille de l’illustre Iolaüs, Lipéphile, qui, semblable par sa beauté aux déesses de l’Olympe, mit au jour, dans ses palais Hippotès et la belle Théro, brillante comme les rayons de la lune. Théro conçut entre les bras d’Apollon et enfanta le vigoureux Chiron, ce dompteur de coursiers. (Pausanias. Béotie, c. 40.)

XXVI.

. . . Afin que la ville le fasse : l’ancienne loi est la meilleure. (Porphyre, dans l’Antre des Nymphes.)

XXVII.

Et le superbe Périclymène, cet heureux mortel, comblé de tous les dons par Neptune, qui ébranle la terre. Tantôt il paraissait parmi les oiseaux sous la forme d’un aigle ; tantôt, ô prodige ! il rampait comme une fourmi ; quelquefois il se métamorphosait en un brillant essaim d’abeilles ou devenait un terrible et farouche serpent. Enfin il possédait mille dons, impossibles à décrire, mais qui dans la suite le perdirent d’après la volonté de Minerve. (Le Scholiaste d’Apollonius de Rhodes, lib. 1, v. 156.)

XXVIII.

Ayant demandé le fils de l’illustre Cléadéus.... (Le Scholiaste d’Apollonius de Rhodes, lib. 1, v. 824.)

XXIX.

Alors ils adressaient leurs vœux à Jupiter Énéien qui règne au haut des cieux. (Idem, lib. 2, v. 297.)

XXX.

Lui-même, dans le débordement du fleuve, issu de Jupiter..... (Idem, lib. 1, v. 757.)

XXXI.

De ses jolis pieds (Idem, 1, v. 456.)

XXXII.

Dans l’île d’Anthémoessa, où le fils de Saturne leur donna..... (Idem, 4, v. 892.)

XXXIII.

D’Hellen, ce roi dispensateur de la justice, naquirent Dorus, Xulhus, Éole qui se plaisait à conduire les coursiers. Éole engendra des rois dispensateurs de la justice, Créthéus, Athamas, l’astucieux Sisyphe, l’inique Salmonée et l’orgueilleux Périérès. (Tzetzès ad Lycophron, 284 ; et le Scholiaste de Pindare, Pyth. 4, v. 252.) (12).

XXXIV.

Un corbeau messager vint du festin sacré dans la divine Pytho et apprit des nouvelles ignorées à Phébus aux longs cheveux ; il lui dit que le fils d’Ilatus, Ischys avait épousé Coronis, fille de Phlégyas, issu de Jupiter. (Le Scholiaste de Pindare, Pyth. 3, v. 14 et 48.)

XXXV.

L’Amaryncide Hippostrate, rejeton de Mars, glorieux enfant de Phyctée, chef des héros épéens. (Le Scholiaste de Pindare, Olyn. 10, v. 46.)

XXXVI.

Le parti que son esprit jugea le meilleur fut de le retenir et de cacher, contre son attente, le glaive superbe que lui avait fabriqué l’illustre Vulcain, afin qu’en cherchant seul cette arme sur le haut Pélion, il succombât dompté par les Centaures, habitans des montagnes. (Le Scholiaste de Pindare, Ném. 4, v. 95.) (13).

XXXVII.

Éson, père de Jason, pasteur des peuples, que Chiron éleva sur le Pélion couvert de forêts. (Le Scholiaste de Pindare, Nem. 3, v. 92.) (14).

XXXVIII.

Médite dans ton esprit prudent chacun de ces conseils : D’abord quand tu arrives dans la maison, offre de magnifiques sacrifices aux dieux immortels. (Le Scholiaste de Pindare, Pyth. 6, v. 19.) (15).

XXXIX.

Alors, pour la première fois, à Délos, Homère et moi, mariant nos chants en des hymnes nouveaux, nous célébrions Apollon au glaive d’or, ce dieu que Latone enfanta. (Le Scholiaste de Pindare, Nem. 2, v. 1.)

XL.

Ou telle que dans Phthie, dotée de ses attraits par la main des Grâces, la belle Cyréne habitait auprès des ondes du Pénée. (Le Scholiaste de Pindare, Pyth. 9, v. 6.)

XLI.

Ou telle que, dans Hyrie, la prudente Mécionice donna Euphémus à Neptune qui ébranle la terre, après s’être unie d’amour avec lui, grâce à Vénus à la parure d’or. (Idem, Pyth. 4, v. 35.)

XLII.

Devenue enceinte, elle enfanta Éacus, qui aimait à conduire les coursiers. Lorsqu’il eut atteint le terme de l’aimable adolescence, il s’affligeait d’être seul. Le père des mortels et des dieux métamorphosa toutes les fourmis qui se trouvaient dans cette île charmante en hommes et en femmes à la large ceinture. Ces peuples d’abord fabriquèrent des vaisseaux à deux rangs de rameurs ; les premiers ils y placèrent les voiles, ces ailes du navire qui traverse les mers (Tzetzès ad Lycophron, 176 ; et le scholiaste de Pindare, Olyn. 8, v. 27.)

XLIII.

Il eut pour fils généreux Sérus et Alazygus. (Le Scholiaste de Pindare, Olymp. 10, 83.) (16).

XLIV.

Il existe une contrée nommée l’Ellopia, riche en moissons et en pâturages, abondante en brebis et en bœufs aux pieds flexibles. Là habitent des hommes qui possèdent beaucoup de bœufs et d’agneaux, et dont la foule innombrable forme une des tribus de la race mortelle. A l’extrémité de ce pays s’élève une ville, appelée Dodone ; Jupiter, qui la chérit, a voulu y placer son oracle révéré des humains dans le creux d’un hêtre. C’est de là que les habitans de la terre emportent toutes les prédictions. L’homme qui désire interroger le dieu immortel doit venir avec des présens et d’heureux présages tirés du vol des oiseaux. (Le Scholiaste de Sophocle ad Trachin., 174.) (17).

XLV.

Qui donna Hermione au belliqueux Ménélas et enfanta pour dernier fils Nicostrate, rejeton de Mars. (Le Scholiaste de Sophocle, Électre, 533.)(18).

XLVI.

Stratonice à la belle ceinture, étant devenue enceinte, mit au monde dans son palais Eurytus, le plus cher de ses fils. Les enfans d’Eurytus furent Déion, Clytius, Toxéus, égal aux dieux, et Iphytus, rejeton de Mars. Après ces héros, la puissante Antiope, fille de Pylon, fils de Naubole, lui donna pour dernier enfant la blonde Iolée. (Le Scholiaste de Sophocle, Trach., v. 264.)

XLVII.

Marès, messager rapide, traversant le palais, courut auprès de lui ; portant une coupe d’argent remplie de vin, il la présenta au roi. (Athénée, lib. 11.)

XLVIII.

Et alors le devin saisit dans ses mains la courroie du bœuf ; Iphiclus se penchait sur ses épaules, et derrière lui, portant la coupe d’une main et de l’autre élevant le sceptre, Phylacus se tenait debout et disait au milieu des esclaves..... (Athénée, lib. 11.)

XLIX.

Bacchus a donné aux hommes la joie et la douleur. Celui qui boit sans mesure trouve la folie dans son ivresse. Le vin enchaîne à la fois ses mains, ses pieds, sa langue et son esprit par des liens invincibles, et le doux sommeil aime à fermer ses paupières. (Athénée, lib. 10.)

L.

Que les mortels appellent les Pléiades. (Athénée, lib. 11.)

LI.

Les Pléiades d’hiver se couchent. (Idem.)

LII.

Alors se cachent les Pléiades. (Idem.)

LIII.

Il est doux, au milieu d’un festin abondant, de se livrer à d’agréables discours, lorsque les convives sont rassasiés. (Idem.)

LIV.

Là est mon vase, ô chef des peuples ! (Idem.)

LV.

Il tua onze fils généreux du patient Nélée ; le douzième, l’écuyer Nestor, se trouvait comme hôte chez les Géréniens, ces dompteurs de coursiers. (Étienne de Byzance, v. Gérênia.)

LVI.

Nestor seul fut sauvé dans Géréna émaillée de fleurs. (Idem.)

LVII.

Dans l’île divine d’Abantis, que les dieux immortels appelaient ainsi auparavant, et qu’alors Jupiter nomma l’Eubée, du nom d’un bœuf. (Étienne de Byzance, v. Abantis) (19).

LVIII.

Eurygyès, encore enfant de la sainte Athènes. (Hésychius in Ep’Eurugué agôn.) (20).

LIX.

Mourir dans l’âge le plus tendre. (Ammonius in Orthrus.)

LX.

En effet, le roi de l’Olympe donna la force aux Éacides, la prudence aux Amythaonides et la richesse aux Atrides. (Nicolas de Damas, p. 239, Coray.)

LXI.

Les Éacides, qui se réjouissent à la guerre comme dans les festins. (Polybe, v. 2.)

LXII.

La corneille babillarde vit neuf générations d’hommes florissans de jeunesse ; le cerf vit quatre fois plus que la corneille ; le corbeau vieillit pendant trois âges de cerf ; le phénix vit neuf âges du corbeau et nous vivons dix âges de phénix, nous, Nymphes aux beaux cheveux, filles de Jupiter, armé de l’égide. (Plutarque, Mor. de oraculorum defectu, t. 2, p. 415 ; et Tzetzès ad Iliad., p. 149.)

LXIII.

Car il était épris d’un violent amour pour Églé, fille de Panope. (Plutarque, Vie de Thésée, 20.) (21).

LXIV.

Il n’y a point, parmi les hommes enfans de la terre, un devin qui connaisse la volonté de Jupiter, armé de l’égide. (Clément d’Alexandrie, Stromates, v. p. 610.) (22).

LXV.

Car il est le roi et le maître de tous les immortels ; nul autre ne saurait rivaliser de pouvoir avec lui. (Idem, v. p. 603.) (23).

LXVI.

Des Muses, qui rendent un homme prudent, divin, célèbre. (Idem, 1, p. 287.)

LXVII.

Il est agréable de savoir ce que les immortels ont donné aux humains comme un signe manifeste des biens et des maux. (Idem, 6, p. 628.)

LXVIII.

O Jupiter, ô père des mortels ! plût aux cieux que tu m’eusses donné une vie moins longue et une sagesse égale à celle des autres humains ! Mais tu ne m’as pas accordé le moindre honneur et tu m’as condamné à parcourir une longue carrière, à vivre sept générations d’hommes doués de la parole. (Tzetzès ad Lycophron, 682 ; et ad Iliad, p. 149.)

LXIX.

L’homme n’obtient qu’une seule des dix parties de la jouissance ; mais la femme les éprouve toutes les dix et le plaisir charme son cœur. (Tzetzès ad Lycophron, 682 ; et Apollodore, lib. 3, c. 6, § 7) (24).

LXX.

Trois fois heureux Éacide et quatre fois heureux Pélée, qui, dans ton palais, montes sur une couche sacrée ! (Tzetzès, Proleg. jn Lycophron, p. 261.)

LXXI.

Le père des dieux et des hommes s’irrita et, du haut de l’Olympe lançant sa foudre ardente, il tua le petit-fils de Latone, excitant lui-même son âme à la colère. {Athénagoras in legatione pro christianis, p. 134.)

LXXII.

Les Nymphes semblables aux Grâces, Phésyle, Coronis, Cléia à la belle ceinture, la gracieuse Phéo et Eudore au long voile, ces Nymphes que sur la terre les tribus des hommes appellent les Hyades. (Le Scholiaste d’Aratus, Phœn., v. 172.)

LXXIII.

Tous sont appelés Trichaïces, parce que, loin de leur patrie, ils se partagèrent trois contrées. (Le grand étymologiste, v. Tricaïces.)

LXXIV.

Tous les objets qu’il prenait dans ses mains, il les rendait invisibles. (Idem, v. Aeidélon.)

LXXV.

Combien il est insensé l’homme qui, laissant ce qui est prêt, recherche ce qui ne l’est pas ! (Le Scholiaste de Théocrite, XI, 75.)

LXXVI.

Il faut que tu sois un mouton pour ton père. (Le Scholiaste de Nicandre ; Th., 452 ; Ed. Ald., 1523, p. 244.)

LXXVII.

Elle lui envoya pour gardien le grand et vigoureux Argus, qui, armé de quatre yeux, regardait de tous côtés. La déesse lui avait communiqué une force indomptable ; le sommeil ne s’appesantissait pas sur ses paupières et il faisait une garde assidue. (Le Scholiaste d’Euripide, Phœn., 1116.)

LXXVIII.

Vénus, amante des plaisirs, s’irrita en les regardant et répandit contre elles une mauvaise renommée. (Le Scholiaste d’Euripide, Oreste, 239.)

LXXIX.

Les actions appartiennent à la jeunesse, les conseils à l’âge mûr et les prières aux vieillards. (Harpocration in Erga.) (25).

LXXX.

Il était lui-même l’arbitre de sa mort, lorsqu’il voudrait mourir. (Apollonius Dyscolus de Pronominibus, p. 366.) (26).

LXXXI.

Grande perte pour eux-mêmes..... (Idem, idem, p. 385.) (27).

LXXXII.

Alors les repas étaient communs, les assemblées étaient communes entre les dieux immortels et les humains. (Origène contre Celse, 4, p. 216.) (28).

LXXXIII.

S’il éprouvait ce qu’il fit aux autres, ce serait l’effet d’une droite justice. (Aristot., Éthicâ Nicomakeia, v. c. 5.) (29).

LXXXIV.

Atalante aux pieds légers. (Les Scholies de Venise, Iliad., B, cat. 271.) (30).

LXXXV.

Le héraut écuyer voyant..... (Les Scholies de Venise, Iliad., Xi, 119.)

LXXXVI.

Démodocé, qu’un grand nombre d’hommes, enfans de la terre, recherchaient en mariage et à qui des rois vaillans prodiguaient des présens magnifiques à cause de sa merveilleuse beauté. (Idem, Xi, 200.) (31).

LXXXVII.

Amenant son onde pure dans le courant de l’Océan. (Apollonius, Lexic. in Phoibos.) (32).

LXXXVIII.

Les présens persuadent les dieux, les présens persuadent les rois vénérables. {Suidas in Dôra.)

LXXXIX.

Étant devenue enceinte, elle donna à Jupiter, qui se plaît à lancer la foudre, deux fils, Magnès et Macédon, qui aime à conduire les coursiers ; ces héros habitaient aux environs de la Piérie et des demeures de l’Olympe. (Constantin Porphyrogénète Péri Thémâtôn, liv. 2, p. 22.)(33).

XC.

Elle enfanta dans Mélibée Phellus, habile à manier la lance. (Herodianus Dindymus, p. 11.) (34).

XCI.

Qui cachaient leur premier éclat. (Herodianus Dindymus, p. 18.) (35).

XCII.

Un vain bruit s’élevait sous ses pieds. (Idem, p. 42.) (36).

XCIII.

Par suite de cette dispute, elle enfanta, sans le secours de Jupiter, armé de l’égide, un fils illustre, Vulcain, qui, parmi tous les habitans du ciel, brillait par ses talens et par son habileté. Jupiter, à l’insu de Junon aux belles joues, s’unit avec Métis, fille de l’Océan et de Téthys à la belle chevelure, et la trompa malgré toute sa science. Après avoir pris Métis entre ses mains, il l’engloutit dans ses flancs, tremblant qu’elle n’enfantât quelque chose de plus puissant que la foudre. Dans cette crainte, le fils de Saturne, qui siège sur un trône élevé et habite dans les airs, s’empressa de la dévorer. Aussitôt elle conçut Minerve, que le père des dieux et des hommes fit sortir de sa tête sur les bords du fleuve Triton. Métis restait cachée dans les entrailles de Jupiter, Métis, mère de Minerve et la plus instruite parmi les justes dieux et les hommes mortels. Alors la déesse Thémis partagea la couche de Jupiter, Thémis, douée de talens entre tous les immortels habitans de l’Olympe. Métis, dans le corps de Jupiter, fabriqua pour Minerve une égide destinée à épouvanter les armées et engendra Minerve chargée de cette égide et couverte d’une belliqueuse armure. (Galien, Péri tôn Ippocratous kai Platônos dogmatôn, lib. 3, p. 273.) (37.)

XCIV.

O mon fils ! ton père Jupiter engendra en toi le héros le plus infortuné et le plus généreux. (Aspasius ad Aristotelem, Éthica nicomakeia, III, p. 43.) (38).

XCV.

Mon fils ! les Parques t’ont rendu le plus infortuné et le plus généreux des hommes. (Idem, ibid.)

XCVI.

..... Agrius et Latinus.

La jeune Pandore dans les palais de l’illustre Deucalion, unie d’amour avec Jupiter, souverain de tous les dieux, enfanta le belliqueux Græcus. (Lydus, de Mensibus, p. 5.) (39).

FIN DES OEUVRES D’HÉSIODE.