Les Petits poèmes grecs/Anacréon/Ode XXIV

XXIV.

Sur lui-même

Je suis né mortel et pour parcourir le chemin de la vie : je sais bien la course que j’ai faite, mais j’ignore celle qui me reste encore à faire. Fuyez donc, fuyez donc, tristes soucis ; qu’il n’y ait rien de commun entre vous et moi. Avant d’arriver au terme fatal, je veux jouer, rire et danser avec le joyeux Bacchus.