Les Petits poèmes grecs/Anacréon/Ode LVIII

LVIII.

Sur lui-même

Donnez-moi la lyre d’Homère sans la corde des combats. Apportez les coupes des festins ; apportez-moi des œillets, je les mêlerai. Après avoir bu, je danserai gaiement dans ma sainte fureur, je chanterai sur ma lyre le pétulant Bacchus.