Les Pères de l’Église/Tome 3/Livre V


Traduction par M. de Genoude.
Sapia, 1838 (Tome troisième, pp. 331-492).
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  • Avant-propos
  • Chapitre I : Le Christ seul pouvait nous racheter et nous enseigner les choses divines ; mais pour opérer notre rédemption réelle, il a dû revêtir la chair dans le sein de la vierge par l’opération de l’Esprit saint. Réfutation des idées chimériques de Valentin et d’Ébion sur ce sujet.
  • Chapitre II : Lorsque le Christ, dans son infinie bonté, a daigné nous visiter, lorsqu’il est venu nous rendre capables de parvenir au salut, en versant son sang véritable pour nous et en offrant son vrai corps dans l’Eucharistie, il l’a fait par amour pour sa propre créature.
  • Chapitre III : Dieu manifestera sa puissance et sa gloire par la résurrection de nos corps, dont il fera des corps immortels après les avoir formés et pétris du limon de la terre, et en accordant dans le ciel une éternité de vie à ces corps qui n’avaient eu sur la terre qu’une existence et une durée passagères.
  • Chapitre IV : Erreur de ceux qui, en admettant un autre Dieu créateur du monde, en font une divinité impuissante et inutile, ou méchante et jalouse, si on admet que ce Dieu ne veut ou qu’il ne peut donner à nos corps la vie éternelle.
  • Chapitre V : La longue vie des premiers patriarches, l’enlèvement d’Élie et Énoch dans le ciel avec leur corps mortel, l’exemple de Jonas, d’Ananias, d’Azarias et de Misaël, miraculeusement préservés de la mort, tout prouve évidemment que Dieu a la puissance de donner à nos corps une immortelle durée.
  • Chapitre VI : Le Chrétien, dans le séjour de l’immortalité, sera un homme entier et complet, composé d’un corps et d’une âme ; objet de l’amour du Verbe, il sera orné des dons du Saint-Esprit, dont nos corps sont ici-bas les temples, suivant le langage de l’Église.
  • Chapitre VII : Le Christ est ressuscité avec notre chair, d’où il résulte que nous devons ressusciter avec elle également. La promesse de résurrection qui nous a été faite ne pouvant d’ailleurs se rapporter aux esprits qui sont immortels de leur nature, cette promesse implique la résurrection des corps.
  • Chapitre VIII : Les grâces de l’Esprit saint que nous recevons nous disposent à l’incorruptibilité, font de nous des hommes spirituels et nous éloignent des choses charnelles. — Ce qu’il faut entendre par les animaux purs et les animaux impurs dont il est parlé dans l’Écriture.
  • Chapitre IX : Comment on doit entendre ce passage de saint Paul, dont les hérétiques ont souvent abusé, lorsqu’il dit que la chair et le sang ne posséderont pas le royaume de Dieu. (Corinth. XV.)
  • Chapitre X : Nouvelles preuves à l’appui de la proposition traitée dans le chapitre précédent, tirée de la comparaison de l’olivier sauvage, qui, par la greffe, change de qualité en gardant la même nature ; de même l’homme, s’il n’est greffé sur l’esprit ne peut ni produire de bons fruits, ni posséder le royaume de Dieu.
  • Chapitre XI : Ce qu’il faut entendre par les œuvres charnelles et par les œuvres spirituelles ; que la purification spirituelle n’a point d’effet sur la substance qui forme les corps, qu’elle est toute relative à notre conversion à une vie meilleure.
  • Chapitre XII : Différence de la vie et de la mort. C’est le souffle de vie et de l’esprit de Dieu qui vivifie. Comment la même chose que la mort a frappée est susceptible de revenir à la vie.
  • Chapitre XIII : L’exemple des morts ressuscités par le Christ nous fournit une preuve sans réplique de la possibilité de la résurrection de nos corps ; et quant à nos âmes, ce qui prouve qu’elles sont capables de la vie éternelle, c’est que dès cette vie même elles peuvent recevoir l’esprit de Dieu.
  • Chapitre XIV : C’est afin de sauver l’homme dans sa chair que le Verbe s’est revêtu de notre propre chair, et qu’il s’est fait le ministre de notre réconciliation avec Dieu.
  • Chapitre XV : Le Dieu qui a crée les corps est le Dieu qui les ressuscitera ; preuves de cette vérité tirées des passages d’Isaïe et d’Ézéchiel.
  • Chapitre XVI : Puisque nos corps retournent naturellement à la terre après la mort, n’est-ce pas une preuve qu’ils en ont été tirés ? L’homme doit au mérite de la rédemption du Christ d’être redevenu la ressemblance de Dieu même.
  • Chapitre XVII : Il n’y a qu’un seul Seigneur et qu’un seul Dieu, père et créateur de toutes choses, qui nous a aimés dans la personne de son Christ, qui nous a donné sa loi et nous a remis nos péchés, dont le Christ a prouvé qu’il était le Verbe et le Fils, en nous faisant trouver grâce devant son Père.
  • Chapitre XVIII : Tous les êtres crées sur lesquels le Père et le Verbe exercent leur empire, ont été tirés du néant par leur puissance et leur sagesse ; autrement, et si la création était le produit de quelque grande anomalie, ou de quelque révolte, le fils de Dieu, qui a reçu tout pouvoir du Père, n’aurait pas revêtu la chair de l’homme.
  • Chapitre XIX : Rapports et rapprochements entre Ève désobéissante et prévaricatrice, et la vierge Marie devenue sa patronne. Résumé des différentes erreurs des hérésiarques.
  • Chapitre XX : Qu’il faut écouter avec docilité les pasteurs à qui les apôtres ont remis le gouvernement des Églises, dépositaires de la foi qui est une et invariable. Que l’on doit aussi éviter la société des hérétiques, et s’abstenir d’une curiosité indiscrète à l’égard des mystères de la foi.
  • Chapitre XXI : Toutes les prophéties ont pour objet principal le Christ ; il fallait que ce Christ se fît homme, qu’il fût envoyé dans ce monde par l’auteur souverain de toutes choses, qu’il y fût tenté par le serpent, afin que ses promesses fussent accomplies et que sa victoire glorieuse sur l’ennemi de l’homme fût complette.
  • Chapitre XXII : Les Écritures proclament un seul et véritable Dieu, celui que le Christ, son fils, annonce dans son Évangile ; c’est lui seul que nous devons adorer, c’est lui seul, et non le démon, qui est l’auteur de tout bien.
  • Chapitre XXIII : Le démon est le père du mensonge ; c’est par le mensonge qu’il a fait tomber dans le péché nos premiers parents, le sixième jour après la création ; la rédemption du péché par le Christ a eu lieu aussi un sixième jour.
  • Chapitre XXIV : Que le mensonge est l’occupation continuelle du démon. — Que nous devons obéir aux puissances temporelles, parce qu’elles ont été établies par Dieu et non par le démon.
  • Chapitre XXV : Règne tyrannique de l’antechrist. Son esprit de fraude, d’orgueil, d’après les prédictions de Daniel et de saint Paul.
  • Chapitre XXVI : Prédiction par saint Jean et Daniel de la chute de l’empire romain, et de la désolation qui précédera la fin du monde et le commencement du règne du Christ. — On réfute de nouveau les gnostiques qui veulent imaginer un Dieu le père autre que Demiurgos ; ils ne sont en cela que les organes de satan, puisque leurs œuvres sont autant de blasphêmes contre Dieu.
  • Chapitre XXVII : Du jugement dernier. Séparation des bons et des méchants. Admission des élus dans le ciel. Tourments éternels des damnés.
  • Chapitre XXVIII : Marque distincte des élus et des réprouvés. — De l’apostasie qui doit avoir lieu lors du règne de l’Antechrist, et qui précédera la fin du monde.
  • Chapitre XXIX : Toutes les choses créées ont été faites pour l’utilité de l’homme. Le cours des méchancetés, des ruses et des apostasies de l’Antechrist a commencé dès le temps du déluge ; la cruelle persécution soufferte par Ananias, Azarias et Misaël, a été la figure de la tyrannie qu’il exercera sur la terre à la fin des temps.
  • Chapitre XXX : Tout certain que soit pour nous le nombre du nom de l’antechrist, cependant nous ne devons rien affirmer légèrement à ce sujet, parce que ce même nombre peut s’appliquer à beaucoup d’autres noms. Pourquoi la révélation du Saint-Esprit à ce sujet n’est pas entière. — Règne et destruction de l’antechrist.
  • Chapitre XXXI : La mort, la résurrection et l’ascension de notre Seigneur Jésus-Christ nous fournissent la preuve que nos corps seront ressuscités. Les âmes des justes sont dans l’attente de cette résurrection, qui les mettra en possession de la gloire éternelle et du bonheur suprême.
  • Chapitre XXXII : Que les saints jouiront de la récompense de leurs travaux dans ce même corps avec lequel ils ont supporté toutes les tribulations de la vie ; outre que nous avons tous le pressentiment de cette destinée, elle a été formellement l’objet de la promesse faite par Dieu à Abraham et à sa postérité.
  • Chapitre XXXIII : Nouvelles preuves à l’appui de la même proposition, tirées des promesses du Christ, quand il a dit qu’il boirait un jour avec ses disciples, dans le royaume du Père, du vin de la vigne ; quand il a parlé de récompense au centuple et de riches banquets, promesses dont la bénédiction de Jacob avait été la figure long-temps auparavant ; telle est d’ailleurs l’opinion de Papias et des anciens.
  • Chapitre XXXIV : Nouvelles preuves à l’appui de l’opinion de l’auteur sur le règne futur des justes sur la terre, après la résurrection, tirées de plusieurs passages d’Isaïe, Ézéchiel, Jérémie et Daniel ; et de la parabole des serviteurs vigilants de l’Évangile, où le Christ dit qu’il les servira lui-même.
  • Chapitre XXXV : Que les prophéties dont on a fait usage dans le chapitre précédent ne peuvent s’entendre dans un sens allégorique des biens purement célestes ; il faudra donc qu’elles aient leur accomplissement dans la Jérusalem terrestre, après la venue de l’Antechrist et la résurrection générale ; ce que nous démontrons par de nouveaux passages des prophéties d’Isaïe, de Jérémie et de l’Apocalypse de saint Jean.
  • Chapitre XXXVI : Résurrection réelle et entière de l’homme. — Le monde sera renouvelé mais non pas anéanti. — Il y aura dans le séjour éternel des demeures différentes suivant le mérite de chacun ; mais tout y sera sous la dépendance de Dieu ; c’est ainsi qu’il sera tout en tout.
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