Les Ondins, conte moral/Chapitre 01
PREMIÈRE PARTIE.
CHAPITRE PREMIER.
Introduction.
Naissance de Tramarine.
La Lydie qui contient une partie de l’Afrique, fut autrefois gouvernée par Ophtes, Prince belliqueux. Plusieurs guerres lui furent suscitées par différens petits Souverains, jaloux de l’étendue de ses Etats. Ce Monarque les combattit tous, remporta successivement sur eux des victoires complettes, & les rendit enfin Tributaires de son Royaume. Après avoir pacifié les troubles que ces Princes excitoient depuis nombre d’années, ce Monarque ne songea plus qu’à faire jouir ses Peuples d’une paix qui devoit ramener l’abondance & la tranquillité dans son Royaume ; mais pour la cimenter de plus en plus, ses Ministres lui proposerent une alliance avec le Roi de Galata, en épousant la Princesse Cliceria, fille de ce Monarque. Ophtes se prêta volontiers à leurs vûes ; il fut charmé de la beauté de Cliceria dont on lui fit voir le portrait : des Ambassadeurs furent envoyés au Roi de Galata, ils étoient chargés de proposer le mariage de la Princesse avec le Roi de Lydie : des propositions aussi avantageuses furent acceptées avec joie ; on se hâta d’en signer les articles de part & d’autre, & ce mariage ne fut différé que le tems qu’il falloit pour en faire les préparatifs, avec la pompe & la magnificence qu’il convient d’employer dans ces sortes de Fêtes.
La Princesse Cliceria entroit à peine dans sa quinzieme année ; elle étoit douée d’un esprit supérieur à toutes les femmes, & d’une beauté ravissante ; elle fut reçue du Roi, son époux, avec toute la somptuosité & la galanterie qu’on peut attendre d’un grand Monarque, sur-tout lorsque l’amour se trouve joint aux raisons de l’Etat. Pendant plus d’un mois les jours furent marqués par de nouvelles Fêtes. Le Roi, quoique déjà d’un certain âge, se plaisoit beaucoup aux Divertissemens de sa Cour ; d’ailleurs il vouloit, par cette complaisance, faire connoître à la Reine, ainsi qu’aux Princes & Princesses qui l’avoient accompagnée, la satisfaction qu’il avoit de les voir embellir sa Cour ; les Courtisans, à leur tour, pour marquer leur zele & leur attachement au Roi & à leur Souveraine, s’empresserent à imaginer de nouveaux Divertissemens qui pussent l’amuser & lui plaire.
Plusieurs années se passerent ainsi dans les plaisirs, sans qu’ils fussent troublés que par l’inquiétude que le Roi fit paroître de n’avoir point de Successeur. Le desir d’en obtenir fit enfin succéder les vœux & les sacrifices aux ris & aux jeux ; le Roi & la Reine en firent offrir dans tous les Temples, où ils assisterent l’un & l’autre avec une piété digne d’exemple.
Des vœux que le cœur avoit formés ne pouvoient manquer de fléchir les Dieux ; ils furent enfin exaucés ; la Reine déclara qu’elle étoit enceinte. On ne peut exprimer la joie que cette nouvelle répandit dans tous les cœurs, le Roi ordonna des prieres en actions de graces ; les peuples coururent en foule aux Temples pour prier les Dieux de leur accorder un Prince qui les gouvernât avec autant de sagesse, de raison, de justice & de douceur, que celui qui regnoit sur eux ; qu’il fût en même tems l’héritier de ses vertus, de sa clémence & de tous ses talens, comme il devoit l’être de ses Etats. Les Dieux furent lourds à leurs prieres ; la Reine mit au monde une Princesse ; l’on fit néanmoins beaucoup de réjouissances à la naissance de cette Princesse qui fut nommée Tramarine.
Ophtes, curieux d’apprendre la destinée d’un enfant si long tems desiré, ordonna à son premier Ministre d’aller consulter l’Oracle de Vénus. Il le chargea en même tems de riches présens qui devoient servir à orner le Temple de la Déesse. Lorsque la Pythie se fut mise sur le trépied, elle parut d’abord agitée par l’Esprit divin qui la remplissoit ; ses cheveux se hésisserent, tout l’antre retentit d’un bruit semblable à celui du tonnerre. Alors se fit entendre une voix qui paroissoit sortir du fond de la poitrine, qui prononça que cet enfant, en prenant une forme divine, ne reverroit son pere qu’après sa ruine.
Cette réponse à laquelle il auroit fallu un second Oracle pour l’expliquer, affligea sensiblement le Ministre, qui revint à la Cour avec un visage consterné, n’osant annoncer au Roi la réponse que la Déesse avoit prononcée par la bouche de la Pythie. D’abord il chercha quelque phrase qui pût éclaircir la réponse de l’Oracle, & y donner un sens plus favorable. Mais le Roi jugeant, par son air triste, que les prédictions n’étoient pas favorables à la Princesse, lui ordonna si positivement de ne lui rien cacher, sous peine de la vie, que le Ministre se vit dans la nécessité d’obéir. C’est avec bien de la douleur, Seigneur, lui dit-il, que je me vois contraint d’annoncer à votre Majesté les funestes décrets que l’Oracle a prononcés sur la destinée de la Princesse Tramarine. Je voulois épargner à votre Majesté la douleur de l’entendre ; la voici :
Cet enfant, en prenant une forme divine,
Ne reverra son pere qu’après sa ruine.
Mais, Seigneur, ajouta le Ministre, votre Majesté n’ignore pas que les Dieux ne s’expliquent jamais qu’avec beaucoup d’obscurité : sans doute, ce n’est que pour tromper la curiosité des foibles mortels qui veulent pénétrer trop avant dans l’avenir, dont eux seuls sont les dépositaires. Il est de la prudence & de la sagesse de se soumettre à leurs décrets, sans chercher à en pénétrer le sens, qu’ils nous cachent toujours par des réponses ambiguës, auxquelles il est facile de donner plusieurs interprétations. Pardonnez, Seigneur, à mon zele la hardiesse de mes réflexions, mais j’obéis aux ordres de votre Majesté en ne lui dissimulant aucune de mes pensées.
Il est vrai que ces réflexions étoient d’un homme sage & prudent. Son ame s’y déployoit, & l’on y lisoit l’intérêt qu’il prenoit à la tranquillité & au repos de son Maître. Mais, que ne peut l’opinion & le préjugé ? Ni le Roi, ni la Reine ne voulurent profiter des sages avis de leur Ministre. La réponse de l’Oracle fut examinée en plein Conseil, on en tira plusieurs conséquences sinistres qui augmenterent la douleur que le Roi avoit de ne pouvoir deviner le sens de cette prédiction ; on fut long-tems à se déterminer sur le parti qu’on devoit prendre : mais une seconde grossesse de la Reine décida le sort de la Princesse, en l’envoyant dans le royaume de Castora, gouverné alors par la Reine Pentaphile, sœur du Roi de Lydie.
Cette Princesse étoit une Amazone qui ne devoit son Royaume qu’à sa valeur, elle en avoit banni tous les hommes. On prétend que la haine que cette Princesse avoit conçue pour les hommes, venoit du souvenir amer d’avoir été cruellement trompée par un Prince dans lequel elle avoit mis toute sa confiance. Il est vrai qu’il arrive souvent que le choix qu’on fait d’un Favori dans la jeunesse, n’est presque jamais éclairé par la raison. Ce n’est ni le plus zélé, ni le plus estimable qui obtient la préférence, parce que l’on ne réfléchit point sur le prix de la vertu ; le clinquant séduit, un étourdi se présente avec le brillant de la vivacité & des saillies ; on se livre à lui sans réserve, sans se donner le tems de l’examiner ; on ne distingue point en lui la réalité d’avec l’apparence ; on est presque toujours la dupe d’un dehors imposant, & malheureusement ces hommes ne font servir les dons qu’ils ont de plaire qu’au triomphe de leur indiscrétion & de leur perfidie. Il est à présumer que ce furent des raisons à-peu-près semblables, qui déterminerent la Reine de Castora à bannir tous les hommes de ses Etats. Comme c’étoit la meilleure Princesse du monde, l’amour qu’elle avoit pour ses Sujets & le desir de les rendre parfaitement heureux, lui firent convoquer une Assemblée générale de toute la Noblesse, je veux dire en femmes, car pour les hommes ils en furent exclus. Ce fut dans cette Assemblée que plusieurs questions furent agitées sur les avantages qu’on pouvoit retirer de la société, en les comparant aux maux qui résultoient tous les jours de cette même société. Après bien des séances où chacune dit son avis, que je ne rapporterai point parce que je n’ai pas été appellé à ce Conseil, que d’ailleurs je craindrois de m’attirer la censure des deux sexes, en composant un discours qui seroit sans doute trop simple pour l’importance des matieres qui doivent y avoir été proposées ; je me bornerai donc à dire qu’il fut enfin décidé, à la pluralité des voix, que la Reine établiroit une Loi expresse par laquelle il seroit défendu à tous les hommes, de quelque qualité ou condition qu’ils pussent être, de rester plus de vingt-quatre heures dans toute l’étendue de ses Etats, sous peine d’être sacrifiés à la Déesse Pallas, protectrice de ce Royaume.
On a peine à se persuader que les jeunes femmes ayent eu la liberté d’opiner dans cette Assemblée, où il paroît qu’il entra beaucoup de partialité : il est presque probable que les vieilles douairieres s’emparerent seules des voix délibératives, ce qui parut aux hommes une chose criante. Car enfin, disoient-ils, ne doit-on pas craindre que, par l’observation d’une Loi aussi rigoureuse, ce Royaume ne se trouve dépeuplé en très-peu d’années ? Cependant tout ce peuple d’Amazones s’y soumit sans marquer aucune résistance. Mais la Déesse Passas, contente du sacrifice qu’elles venoient de lui faire, voulut les récompenser en leur donnant une marque éclatante de sa puissante protection ; &, pour perpétuer ce peuple d’Héroïnes en leur procurant les moyens de se multiplier, la Déesse fit paroître tout-à-coup au milieu du Royaume une fontaine, que quelques savans Mythologistes prirent d’abord pour celle où se plongea le beau Narcisse, lorsqu’il devint amoureux de sa propre figure. Cette fontaine fut pendant un tems la matiere de bien des réflexions, & devint la source de plusieurs disputes : chacun voulut en découvrir l’origine, quoiqu’ils en ignorassent entierement la propriété. Cette découverte ne fut dûe qu’au hasard ; voici ce qui la produisit.
Plusieurs jeunes personnes attachées au service de la Reine, tomberent dans une maladie de langueur : tout l’Art de la Médecine fut épuisé à leur procurer des soulagemens ; mais cette maladie, à laquelle on ne connoissoit rien, sembloit empirer tous les jours ; ce qui détermina les Médecins, inspirés sans doute par la Déesse, d’ordonner les eaux à la nouvelle fontaine, espérant que la dissipation d’un assez long voyage pourroit contribuer au rétablissement de leur santé. Ce voyage réussit parfaitement au gré de leurs desirs ; les jeunes personnes, de retour à la Cour, reprirent leur embonpoint & leur gayeté naturelle, & même quelque chose de plus, ce qui mit d’abord la fontaine en grande réputation. Toutes les Amazones, celles du premier ordre comme les autres, firent tous les jours de nouvelles parties de s’y aller baigner pour se rendre le teint plus frais : mais qu’on juge de la surprise de la Reine, lorsqu’au bout des neuf mois chacune de ces jeunes personnes mit au monde une fille. Un événement si singulier fit connoître la vertu des eaux de cette fontaine, & un pareil prodige augmenta le respect & l’admiration des Grands & des Peuples pour la Déesse.
La Reine, pour marquer sa reconnoissance à la Déesse Pallas de la nouvelle faveur qu’elle venoit de lui accorder, ordonna qu’il fût bâti un Temple vis-à-vis de la fontaine miraculeuse. Quelques Critiques trouveront peut-être ridicule que des femmes entreprennent de bâtir un Temple : je réponds à cela qu’une femme qui reçoit une éducation pareille à celle que l’on donne aux hommes, peut tout entreprendre. N’est ce pas des Hirondelles que nous tenons l’Art de bâtir ? Quoiqu’il en soit, ce Temple fut achevé en peu de tems : il fut soutenu par vingt-quatre colonnes de marbre blanc ; au milieu s’éleve un piédestal de douze coudées de haut sur huit de face, représentant les attributs de la Déesse, dont la statue d’or & enrichie des plus beaux diamans est posée au milieu ; autour du Temple est un cloître qui distribue plusieurs appartemens destinés à loger les filles consacrées au culte de la Déesse Pallas. La Reine nomma d’abord cinquante jeunes personnes qui furent choisies dans les plus nobles familles, lesquelles devoient, pendant dix années, n’être occupées qu’à chanter les louanges de la Déesse. Au bout de ce tems il leur étoit permis de sortir pour passer dans les Troupes : tous les enfans qui devoient naître de ces Prêtresses étoient élevés dans le Temple, leur naissance leur donnant à tous les droits et les priviléges de leurs meres.
Pentaphile, dont les vastes vues s’étendoient jusqu’aux tems les plus reculés, se crut obligée, par ce nouvel établissement, de faire encore une Loi qui tendît à augmenter la population, en ordonnant à tous ses Sujets de visiter au moins une fois l’année le Temple de la Déesse Pallas, & d’y prendre les bains salutaires, afin de contribuer, autant qu’il seroit en leur pouvoir, à multiplier le nombre des Amazones, qui doit toujours être la richesse d’un Etat, par l’émulation que chacune se donne pour se procurer le nécessaire & même les aisances de la vie, & pour contenir les peuples dans leur devoir. On ajouta que toutes celles qui contreviendroient à cette Loi, soit en négligeant le culte qu’on devoit rendre à la Déesse, soit en recherchant la compagnie d’un sexe banni depuis long-tems par les Loix, seroient condamnées à être renfermées pour le reste de leurs jours dans la Tour-des Regrets, sans égard à la jeunesse, ni à la naissance, ni aux dignités.
Ce sur plus de vingt ans après ce grand événement que les Ambassadeurs du Roi de Lydie arriverent à la Cour de la Reine Pentaphile, où ils furent reçus avec une magnificence digne de cette Princesse. Comme, suivant les Loix du Royaume, ils ne pouvoient séjourner dans ses Etats, l’audience leur fut accordée sur le champ. La Reine, après avoir accordé leur demande, les renvoya avec de riches présens, en les chargeant de lettres pleines de tendresse pour le Roi son frere & pour la Reine Cliceria.
Pentaphile, charmée de la proposition que le Roi de Lydie lui faisoit faire de permettre que la Princesse Tramarine fût élevée à sa Cour, nomma les premières Dames du Palais pour aller au devant de la jeune Princesse, la prendre sur la frontiere afin de la ramener avec les femmes de sa Suite. Un nombreux cortége d’Amazones fut commandé pour les accompagner. On prépara pendant leur voyage l’appartement que devoit occuper la jeune Princesse, qui fut à côté de celui de la Reine ; sa Majesté voulant elle-même veiller sur la conduite des personnes qui seroient chargées de l’éducation de la Princesse.
Quelques Critiques diront peut-être qu’on ne devoit pas craindre la séduction dans une Cour, & même dans un Royaume où nul homme n’osoit paroître, & que l’on pouvoit comparer à une République d’Abeilles dont les Bourdons sont chassés à coups de flèches. Cependant quoique la Reine eût délivré ses Peuples de la dépendance des hommes, en leur faisant envisager la domination qu’ils s’étoient appropriée comme un joug tyrannique, & malgré le despotisme qu’elle avoit établi, elle fit néanmoins de mûres réflexions sur les abus qui pouvoient s’introduire soit par des déguisemens ou d’autres intrigues des femmes de sa Cour. Elle n’ignoroit pas que leur société devient quelquefois aussi dangereuse que celle des hommes, sur-tout lorsque l’ambition, l’intérêt ou la jalousie s’emparent de leur esprit. Ces différentes passions agissent avec tant d’empire sur le cœur qui en est flétri, qu’elles font souvent négliger les devoirs les plus essentiels. Il est vrai qu’où il y a des hommes, ces passions se font sentir avec beaucoup plus de force, eux-mêmes les fomentent & les animent ; mais l’habitude que les hommes se forment d’une profonde dissimulation, fait qu’ils sçavent infiniment mieux cacher leurs défauts, sur-tout lorsqu’il s’agit de tromper un sexe trop foible & trop crédule : d’ailleurs il s’étoit aussi introduit de nouvelles Sectes dans ses Etats qui augmentoient ses craintes ; elle ne pouvoit donc prendre trop de précautions pour en garantir la jeune Princesse.
Lorsque Tramarine fut arrivée à la Cour de Pentaphile, sa Majesté se chargea elle-même de l’instruire de la religion & des loix de l’Etat, lui destinant le Trône qu’elle occupoit, & formant dès-lors le projet de lui résigner la Couronne dès qu’elle seroit en âge de régner ; ce qui néanmoins ne pouvoit arriver qu’après que la jeune Princesse auroit donné des preuves de sa fécondité, en prenant les bains salutaires à la fontaine de Pallas.
Tramarine avoit à peine atteint sa douzieme année, qu’elle parut un prodige de beauté & d’esprit : toutes les grâces & les talens étoient réunis dans sa personne, il sembloit que la prudence eût chez elle devancé l’âge, rien n’échappoit à sa pénétration. Mais son esprit & ses lumières ne servirent qu’à lui faire connoître qu’elle n’étoit pas faite pour passer sa vie avec tout ce qui l’entouroit, &, sans avoir d’objet déterminé, elle éprouvoit déjà cette mélancolie qu’on pourroit mettre au rang des plaisirs, quoique souvent elle ne serve qu’à en desirer de plus vifs. Déjà Tramarine soupiroit, déjà elle se plaisoit dans la solitude, pour avoir le tems de débrouiller ses idées. Ses réflexions dictées par l’ennui lui donnerent un air de mélancolie, qui inquiéta beaucoup la Reine & toute la Cour ; Céliane sur-tout, jeune Princesse parente de Tramarine, & qui l’avoit accompagnée, en fut fort alarmée.
Cependant l’amour, qui est une des passions dont les ressorts sont les plus étendus, & qui cause le plus de troubles, devoit être banni pour toujours d’un Royaume habité par un même sexe. On n’y voyoit plus de ces Agréables du jour, qui font l’amusement d’une Cour par leur continuel persifflage, occupation bien digne de la frivolité de leur esprit ; ces galans Petits-Maîtres avec leurs tons emmiellés, dont les différentes inflexions de la voix paroissent d’accord avec leurs gestes, & qui chargés de mille brinborions, souvent parés de mouches, de rouge & de bouquets, peuvent faire assaut de charmes avec les femmes les plus coquettes : tous ces Adonis étoient proscrits des Etats de Pentaphile. Quel dommage ! Je doute néanmoins qu’on y perdît beaucoup.
Mais laissons les reflexions pour passer à des choses plus intéressantes.