Les Noces chymiques de Christian Rosenkreutz/Jour 7

Traduction par Auriger.
Chacornac Frères (Les Écrits rosicruciens) (p. 127-137).

SEPTIÈME JOUR


Il était plus de huit heures quand je m’éveillai. Je m’habillai donc rapidement pour rentrer dans la tour, mais les chemins se croisaient en si grand nombre dans le rempart que je m’égarai pendant assez longtemps avant d’avoir trouvé une issue. Le même désagrément arriva à d’autres ; pourtant nous finîmes par nous retrouver dans la salle inférieure. Nous reçûmes alors nos Toisons d’or et nous fûmes vêtus d’habits entièrement jaunes. Alors la vierge nous apprit que nous étions Chevaliers de la Pierre d’Or, chose que nous avions ignorée jusque-là.

Ainsi parés nous déjeunâmes ; puis le vieillard remit à chacun une médaille en or. Sur l’endroit on voyait ces mots :

AR . NAT . MI[1]

Au revers :

TEM . NA . F .[2]


Il nous engagea à ne jamais agir au delà et contrairement à l’instruction de cette médaille commémorative.

Nous partîmes alors par delà les mers. Or, nos vaisseaux étaient parés admirablement ; à les voir il semblait certain que toutes les belles choses que nous voyions ici nous avaient été envoyées.

Les vaisseaux étaient au nombre de douze, dont six des nôtres, les six autres appartenant au vieillard. Ce dernier remplit ses vaisseaux de soldats de belle prestance puis il prit place dans le nôtre où nous étions tous réunis. Les musiciens, dont le vieux seigneur possédait un grand nombre, vinrent en tête de notre flottille pour nous distraire. Les pavillons battaient les douze signes célestes ; le nôtre portait l’emblème de la Balance. Entre autres merveilles, notre vaisseau contenait une horloge d’une beauté admirable qui marquait toutes les minutes.

La mer était d’un calme si parfait que notre voyage était un véritable agrément ; mais l’attrait principal était la causerie du vieillard. Il savait nous charmer avec des histoires singulières au point que je voyagerais avec lui ma vie durant.

Cependant les vaisseaux s’avançaient avec une rapidité inouïe ; nous n’avions pas navigué pendant deux heures que le capitaine nous avertit qu’il apercevait des vaisseaux en tel nombre que le lac entier en était presque couvert. Nous en conclûmes qu’on venait à notre rencontre et il en était ainsi ; car dès que nous fûmes entrés dans le lac par le canal déjà nommé, nous aperçûmes environ cinq cents vaisseaux. L’un d’eux étincelait d’or et de pierreries ; il portait le Roi et la Reine ainsi que d’autres seigneurs, dames et demoiselles de haute naissance.

Dès que nous fûmes à proximité, on tira les batteries des deux côtés, et le son des trompettes et des tambours fit un tel vacarme que les navires en tremblèrent. Enfin quand nous les eûmes rejoints, ils entourèrent nos vaisseaux et stoppèrent.

Aussitôt le vieil Atlas se présenta au nom du Roi et nous parla brièvement mais avec élégance ; il nous souhaita la bienvenue et demanda si le cadeau royal était prêt.

Certains de mes compagnons étaient grandement surpris d’apprendre que le Roi était ressuscité, car ils étaient persuadés que c’étaient eux qui devaient le réveiller. Nous les laissions à leur étonnement, en faisant semblant de trouver le fait également très étrange.

Après Atlas, notre vieillard prit la parole et répondit un peu plus longuement ; il fit des vœux pour le bonheur et la prospérité du Roi et de la Reine et remit ensuite un petit coffret précieux. J’ignore ce qu’il contenait, mais je vis qu’on le confia à la garde de Cupidon qui jouait entre eux deux.

Après ce discours on tira une nouvelle salve et nous continuâmes à naviguer de conserve assez longtemps et nous parvînmes enfin au rivage. Nous étions près du premier portail par lequel j’étais entré tout d’abord. À cet endroit un grand nombre de serviteurs du Roi nous attendaient avec quelques centaines de chevaux.

Dès que nous fûmes à terre, le Roi et la Reine nous tendirent très amicalement la main et nous dûmes tous monter à cheval.

— Ici je voudrais prier le lecteur de ne pas attribuer le récit suivant à mon orgueil ou au désir de me glorifier ; mais qu’il soit persuadé que je tairais volontiers les honneurs que je reçus s’il n’était indispensable de les relater.

On nous distribua donc tous, à tour de rôle, entre les divers seigneurs. Mais notre vieillard et moi, indigne, nous dûmes chevaucher aux côtés du Roi en portant une bannière blanche comme la neige avec une croix rouge. J’avais obtenu cette place à cause de mon grand âge, car, tous deux, nous avions de longues barbes blanches et les cheveux gris. Or, j’avais attaché mes insignes autour de mon chapeau ; le jeune Roi les remarqua bientôt et me demanda si c’était moi qui avait pu résoudre les signes gravés sur le portail. Je répondis affirmativement, avec les marques d’un profond respect. Alors il rit de moi et me dit que dorénavant il n’était nullement besoin de cérémonies : que j’étais son père. Puis il me demanda de quelle manière je les avais dégagés ; je répondis : « Avec de l’eau et du sel ». Alors il fut étonné que je fusse si fin. M’enhardissant je lui racontai mon aventure avec le pain, la colombe et le corbeau ; il m’écouta avec bienveillance et m’assura que c’était la preuve que Dieu m’avait destiné à un bonheur particulier.

Tout en cheminant nous arrivâmes au premier portail ; alors le gardien vêtu de bleu se présenta. Dès qu’il me vit près du Roi il me tendit une supplique et me pria respectueusement de me souvenir de l’amitié qu’il m’avait témoignée, maintenant que j’étais auprès du Roi. Je questionnai d’abord le Roi au sujet de ce gardien ; il me répondit amicalement que c’était un astrologue célèbre et éminent qui avait toujours été en haute considération auprès du Seigneur son père. Or il était advenu que le gardien avait agi contre dame Vénus, l’ayant surprise et contemplée dans son lit de repos ; pour sa punition il avait été détaché comme gardien à la première porte jusqu’à ce que quelqu’un le délivrât. Je demandai si cela pouvait se faire et le Roi répondit :

« Oui ; si l’on découvre quelqu’un qui ait commis un péché aussi grand que le sien, il sera placé comme gardien à la porte et l’autre sera délivré ».

Ces mots me troublèrent profondément, car ma conscience me montra bien que j’étais moi-même ce malfaiteur ; cependant je me tus et je transmis la supplique. Dès que le Roi en eut pris connaissance il eut un mouvement d’effroi tellement violent que la Reine qui chevauchait derrière nous en compagnie de ses vierges et de l’autre reine — que nous avions vue lors de la suspension des poids, — s’en aperçut et le questionna sur cette lettre. Il ne voulut rien dire mais il serra la lettre sur lui et parla d’autre chose jusqu’à ce que nous fussions parvenus dans la cour du château ; ce qui eut lieu à trois heures. Là nous descendîmes de cheval et nous accompagnâmes le Roi dans la salle que j’ai déjà dépeinte.

Aussitôt le Roi se retira avec Atlas dans un cabinet et lui fit lire la supplique. Alors Atlas monta à cheval sans tarder afin de compléter ses renseignements près du gardien. Puis le Roi s’assit sur son trône ; son épouse et d’autres seigneurs, dames et demoiselles l’imitèrent. Alors notre vierge fit l’éloge de notre application, de nos peines et de nos œuvres, et pria le Roi et la Reine de nous récompenser royalement, ainsi que de la laisser jouir à l’avenir des fruits de sa mission. Le vieillard se leva à son tour et certifia l’exactitude des dires de la vierge ; il affirma qu’il serait juste que l’on donnât satisfaction aux deux demandes. Nous dûmes nous retirer pendant un instant et l’on décida d’accorder à chacun le droit de faire un souhait qui serait exaucé s’il était réalisable, car l’on prévoyait avec certitude que le plus sage ferait le souhait qui lui serait le plus profitable, et on nous invita à méditer sur ce sujet jusqu’après le repas.

Ensuite le Roi et la Reine décidèrent de se distraire en jouant. Le jeu était semblable aux échecs, mais se jouait selon d’autres règles. Les vertus étaient rangées d’un côté, les vices de l’autre, et les mouvements montraient exactement par quelles pratiques les vices tendent des pièges aux vertus et comment il faut les combattre ; il serait à souhaiter que nous eussions également un jeu semblable.

Sur ces entrefaites, Atlas revint et rendit compte de sa mission à voix basse. Le rouge me monta alors au visage car ma conscience ne me laissait pas en repos. Le Roi me tendit lui-même la supplique et me la fit lire ; elle contenait à peu près ce qui suit :

Premièrement, le gardien exprimait au Roi ses souhaits de bonheur et de prospérité avec l’espoir que sa descendance serait nombreuse. Puis il affirmait que le jour était maintenant arrivé où, conformément à la promesse royale, il devait être délivré. Car, d’après ses observations qui ne pouvaient lui mentir, Vénus aurait été découverte et contemplée par un de ses hôtes. Il suppliait Sa Majesté Royale de vouloir bien faire une enquête minutieuse ; Elle constaterait ainsi que sa découverte était vraie, sinon il s’engageait à rester définitivement à la porte, sa vie durant. Il priait par conséquent très respectueusement Sa Majesté de lui permettre d’assister au banquet au risque de sa vie, car il espérait ainsi découvrir le malfaiteur et parvenir à la délivrance tant désirée.

Tout cela était exposé longuement et avec un art parfait. J’étais vraiment bien placé pour apprécier à sa juste valeur la perspicacité du gardien, mais elle était pénible pour moi et j’aurais préféré l’ignorer à jamais ; cependant je me consolai en pensant que je pourrais peut-être lui venir en aide par mon souhait. Je demandai donc au Roi s’il n’y avait pas d’autre voie pour sa délivrance. « Non », répondit le Roi, « car ces choses ont une gravité toute particulière ; mais nous pouvons accéder à son désir pour cette nuit ». Il le fit donc appeler.

Entre-temps les tables avaient été dressées dans une salle où nous n’avions jamais pris place auparavant ; celle-ci s’appelait le Complet ; elle était parée d’une manière si merveilleuse qu’il m’est impossible d’en commencer seulement la description. On nous y conduisit en grande pompe et avec des cérémonies particulières.

Cette fois-ci Cupidon était absent ; car, ainsi qu’on me l’apprit, l’insulte faite à sa mère l’avait fortement indisposé ; voilà comment à chaque instant mon forfait, entraînant la supplique, fut la cause d’une grande tristesse. Il répugnait au Roi de faire une enquête parmi ses invités ; car elle aurait fait connaître l’événement à ceux qui l’ignoraient encore. Il laissa donc au gardien déjà arrivé le soin d’exercer une surveillance étroite et fit de son mieux pour paraître gai.

On finit cependant par retrouver l’animation et on s’entretint de toutes sortes de sujets agréables et utiles.

Je m’abstiens de rappeler le menu et les cérémonies, car le lecteur n’en a nul besoin et cela n’est pas utile pour notre but. Tout était excellent, au delà de toute mesure, au delà de tout art et de toute habileté humaine ; ce n’est pas à la boisson que je songe en écrivant cela. Ce repas fut le dernier et le plus admirable de tous ceux auxquels j’ai pris part.

Après le banquet les tables furent enlevées rapidement et de beaux sièges furent rangés en cercle. De même que le Roi et la Reine, nous y prîmes place auprès du vieillard, des dames et des vierges. Puis un beau page ouvrit l’admirable livre dont j’ai déjà parlé. Atlas se plaça au centre de notre cercle et nous parla comme suit :

Sa Majesté Royale n’avait point oublié nos mérites et l’application avec laquelle nous avions rempli nos fonctions ; pour nous récompenser, Elle nous avait donc élus tous, sans exception, Chevaliers de la Pierre d’Or. Il serait donc indispensable non seulement de prêter serment encore une fois à Sa Majesté Royale, mais encore de nous engager à observer les articles suivants. Ainsi, Sa Majesté Royale pourrait décider de nouveau comment Elle devra se comporter vis-à-vis de ses alliés.

Puis Atlas fit lire par le page les articles que voici :

I

Seigneurs Chevaliers, vous devez jurer de n’assujettir votre Ordre à aucun diable ou esprit, mais de le placer constamment sous la seule garde de Dieu, votre créateur, et de sa servante, la Nature.

II

Vous répudierez toute prostitution, débauche et impureté et ne salirez point votre Ordre par ces vices.

III

Vous aiderez par vos dons tous ceux qui en seront dignes et en auront besoin.

IV

Vous n’aurez jamais le désir de vous servir de l’honneur d’appartenir à l’Ordre pour obtenir le luxe et la considération mondaine.

V

Vous ne vivrez pas plus longtemps que Dieu ne le désire.


Ce dernier article nous fit rire longuement et sans doute l’a-t-on ajouté pour cela. Quoiqu’il en soit nous dûmes prêter serment sur le sceptre du Roi.

Ensuite nous fûmes reçus Chevaliers avec la solennité d’usage ; on nous accorda, avec d’autres privilèges, le pouvoir d’agir à notre gré sur l’ignorance, la pauvreté et la maladie. Ces privilèges nous furent confirmés ensuite dans une petite chapelle où l’on nous conduisit en procession. Nous y rendîmes grâce à Dieu et j’y suspendis ma Toison d’or et mon chapeau, pour la gloire de Dieu ; je les y laissai en commémoration éternelle. Et comme l’on demanda la signature de chacun j’écrivis :

La Haute Science est de ne rien savoir.
Frère CHRISTIAN ROSENCREUTZ,
Chevalier de la Pierre d’Or :
Année 1459[3].


Mes compagnons écrivirent différemment, chacun à sa convenance.

Puis nous fûmes reconduits dans la salle où l’on nous invita à prendre des sièges et à décider vivement les souhaits que nous voudrions faire. Le Roi et les siens s’étaient retirés dans le cabinet ; puis chacun y fut appelé pour y formuler son souhait, de sorte que j’ignore les vœux de mes compagnons.

En ce qui me concerne, je pensais qu’il n’y aurait rien de plus louable que de faire honneur à mon Ordre en faisant preuve d’une vertu ; il me semblait aussi qu’aucune ne fut jamais plus glorieuse que la reconnaissance. Malgré que j’eusse pu souhaiter quelque chose de plus agréable, je me surmontai donc et je résolus de délivrer mon bienfaiteur, le gardien, fût-ce à mon péril. Or, quand je fus entré, on me demanda d’abord si je n’avais pas reconnu ou soupçonné le malfaiteur, étant donné que j’avais lu la supplique. Alors, sans nulle crainte, je fis le récit détaillé des événements et comment j’avais péché par ignorance ; je me déclarai prêt à subir la peine que j’avais méritée ainsi.

Le Roi et les autres seigneurs furent très étonnés de cette confession inattendue ; ils me prièrent de me retirer un instant. Dès que l’on m’eut rappelé, Atlas m’informa que Sa Majesté Royale était très peinée de me voir dans cette infortune, moi, qu’Elle aimait par-dessus tous ; mais qu’il Lui était impossible de transgresser Sa vieille coutume et Elle ne voyait donc d’autre solution que de délivrer le gardien et de me transmettre sa charge, tout en désirant qu’un autre fût bientôt pris afin que je pusse rentrer. Cependant on ne pouvait espérer aucune délivrance avant les fêtes nuptiales de son fils à venir.

Accablé par cette sentence, je maudissais ma bouche bavarde de n’avoir pu taire ces événements ; enfin, je parvins à ressaisir mon courage et, résigné à l’inévitable, je relatai comment ce gardien m’avait donné un insigne et recommandé au gardien suivant ; que, grâce à leur aide, j’avais pu subir l’épreuve de la balance et participer ainsi à tous les honneurs et à toutes les joies ; qu’il avait donc été juste de me montrer reconnaissant envers mon bienfaiteur et que je les remerciais pour la sentence, puisqu’elle ne pouvait être différente. Je ferais d’ailleurs volontiers une besogne désagréable en signe de gratitude envers celui qui m’avait aidé à toucher au but. Mais, comme il me restait un souhait à formuler, je souhaitai de rentrer ; de cette manière, j’aurais délivré le gardien et mon souhait m’aurait délivré à mon tour.

On me répondit que ce souhait n’était pas réalisable, sinon, je n’aurais eu qu’à souhaiter la délivrance du gardien. Toutefois Sa Majesté Royale était satisfaite de constater que j’avais arrangé cela adroitement ; mais Elle craignait que j’ignorasse encore dans quelle misérable condition mon audace m’avait placé.

Alors le brave homme fut délivré et je dus me retirer tristement.

Ensuite mes compagnons furent appelés également et revinrent tous pleins de joie, ce qui m’affligea encore plus ; car j’étais persuadé que je terminerais mes jours sous la porte. Je réfléchissais aussi sur les occupations qui m’aideraient à y passer le temps ; enfin, je songeais, que, vu mon grand âge, je n’avais que peu d’années à vivre encore, que le chagrin et la mélancolie m’achèveraient à bref délai et que de cette manière ma garde prendrait fin ; que, bientôt je pourrais goûter un sommeil bienheureux dans la tombe.

J’agitais beaucoup de pensées de cette nature ; tantôt je m’irritais en pensant aux belles choses que j’avais vues et dont je serais privé ; tantôt je me réjouissais d’avoir pu participer, malgré tout, à toutes ces joies, avant ma fin et de ne pas avoir été chassé honteusement.

Tel fut le dernier coup qui me frappa ; ce fut le plus fort et le plus sensible.

Tandis que j’étais plongé dans mes préoccupations, le dernier de mes compagnons revint du cabinet du Roi ; ils souhaitèrent alors une bonne nuit au Roi et aux seigneurs et furent conduits dans leurs appartements.

Mais moi, malheureux, je n’avais personne pour m’accompagner ; même on se moquait de moi et l’on me mit au doigt la bague que le gardien avait portée auparavant, afin que je fusse bien convaincu que sa fonction m’était échue.

Enfin, puisque je ne devais plus le revoir sous sa forme actuelle, le Roi m’exhorta à me conformer à ma vocation et à ne pas agir contre mon Ordre. Puis il m’embrassa et me baisa, de sorte que je crus comprendre que je devais prendre la garde dès le lendemain.

Pourtant, quand ils m’eurent adressé tous quelques
paroles amicales et tendu la main, en me re-
commandant à la protection de Dieu, je
fus conduit par les deux vieillards, le
seigneur de la tour et Atlas, dans
un logement merveilleux ; là,
trois lits nous attendaient et
nous nous reposâmes. Nous
passâmes encore pres-
que deux . . . . .
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— Ici il manque environ deux feuillets in-4o ; croyant être gardien à la porte le lendemain, il (l’Auteur de ceci) est rentré chez lui.

  1. Ars naturae ministra : L’art est le ministre de la nature.
  2. Temporis natura filia : La nature est fille du temps.
  3. Summa Scientia nihil scire. Fr. Christinus Rosencreutz, Eques aurei Lapidis. Anno 1459.