Les Métamorphoses (Apulée)/Traduction Bastien, 1787/II/Sommaires

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SOMMAIRES

des six Livres contenus dans le Tome second.



LIVRE SIXIÈME.

Après une soigneuse et pénible recherche, la persuasion de Cérès, et les contredits de Junon, Psiché se veut offrir volontairement à Junon. Vénus monte au ciel sa supplique aux Dieux. Elle commande à Psiché d’arranger en ordre grain à grain un tas de toutes sortes de graines, de lui apporter un flocon de certaines toisons d’or, d’aller chercher en une cruche de l’eau du Styx, de lui faire avoir une boîte pleine du beau temps de Proserpine. Psiché ayant satisfait à tous les commandemens de Vénus par une assistance divine, épouse Cupidon dans la compagnie des Dieux ; les nôces s’en font au ciel, et de ce mariage naît la Volupté.



LIVRE SEPTIÈME.

Celui que les voleurs avoient laissé dans Hypate, pour épier ce qu’on disoit du vol fait au logis de Milon, rapporta à ses compagnons que l’on ne soupçonnoit personne autre que L. Apulée, parce qu’il ne paroisoit nulle part. Apulée se plaint et s’attriste sous sa forme d’âne, de ce qu’étant innocent on le prend pour crimiminel, et de ce qu’il ne sauroit se justifier ; ensuite il fait le récit des méchancetés de son ânier, et des ruses des femmes. Il est emmené pour servir d’étalon. On lui fait tourner la meule d’un moulin. Il est mal accommodé des autres étalons. On se sert de lui pour aller chercher du bois à la montagne. Chargé d’étoupes, l’ânier y met le feu ; comment il s’en garantit. Il est ramené à la montagne d’où il se sauve voyant venir un ours monstrueux.



LIVRE HUITIÈME.

Meurtre commis par Thrasyle en la personne de Tlépolême, mari de Charite ; elle lui crêve les yeux, et elle se fait mourir volontairement. Apulée change de maître. Conduite affreuse des prêtres de la Déesse Syrienne ; manière dont ils se déchiquetoient les membres ; fraudes et tromperies découvertes.



LIVRE NEUVIÈME.

Ruse d’Apulée par laquelle il se sauve de la mort qu’on lui préparoit. Danger pressant qu’il évite, étant pris pour enragé, en buvant de l’eau. Histoire d’une femme qui trompe son mari, son ruffien se cachant dans un poinçon, sous prétexte de l’acheter. Sort captieux des Prêtres Syriaques et leurs larcins découverts. Description des corvées du moulin auxquelles il fut asservi. Explication galante des adultères et impudicités des femmes débauchées. Des mains d’un meunier il passe dans celles d’un Jardinier. Malheur qui arrive dans une maison où le jardinier étoit allé pour recevoir récompense d’un service qu’il avoit rendu. Soldat qui veut emmener l’âne ; le jardinier le bat, le laisse pour mort, et se sauve à la ville. On traîne l’âne pour le cacher dans un grenier ; il met le nez à la fenêtre, et est découvert.



LIVRE DIXIÈME.

Arrivée du soldat et de l’âne à la ville. Insigne méchanceté d’une femme poussée par l’amour à commettre un horrible inceste. Vente de l’âne à deux frères, l’un boulanger, l’autre cuisinier : querelles qu’ils ont entr’eux à cause des viandes que l’âne leur mangeoit. Bonne chère que fait l’âne : sa vie sous un maître plus doux. La compagnie qu’il eut d’une femme amoureuse de lui ; Procès de cette malheureuse abandonnée par ordre de la justice à la merci des bêtes. Exhibition aux jeux publics du jugement de Pâris adjugeant la pomme d’or à Vénus, avec une galante invective contre les jugemens portés. Enfin l’âne se dérobe au moment où l’on vouloit qu’il s’accouplât avec cette femme exposée aux bêtes féroces.



LIVRE ONZIÈME.

Tout ce livre annonce la science d’Apulée ; il est rempli de récits faits avec une naïve simplicité, quelques uns suivant la vérité de l’histoire, mais plus encore puisés des secrets de la philosophie et de la religion de l’Egypte. Prière à la lune, et galante description de cette Déesse. Leçon qu’elle enseigne à Apulée. Cérémonies du culte de la Lune. Moyen par lequel Apulée reprend sa première forme d’homme, après avoir mangé des roses ; sa réception dans la confrérie d’Isis et d’Osiris. Autre prière à la lune ; heureux retour d’Apulée à Rome ; son association dans la compagnie des Pastophores.

Du Démon ou Esprit familier de Socrate.


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