Les Hommes de la confédération germanique


CONFÉDÉRATION GERMANIQUE.


La question est aujourd’hui de savoir si par son vote du 14 juin l’Allemagne confédérée s’est donné volontairement la mort, comme le prétend M. de Bismark, ou si au contraire ce ne serait pas sous l’influence de ce vote que l’Allemagne est destinée à revivre. D’abord point de confusion dans les termes. Quand la Prusse dit confédération, elle entend par là ce qui, en Allemagne, est en dehors d’elle et la gêne, et quand elle affirme que ladite confédération est morte, elle cherche à faire comprendre qu’un certain tout vient de s’écrouler dont les pièces et les morceaux lui reviennent, à elle Prusse. Or c’est là que la discussion commence. De ce que le grand corps siégeant à Francfort est désorganisé, s’ensuit-il que l’Allemagne confédérée n’existe plus ? De ce que cette forme de l’union s’est dissoute, faut-il conclure que le vrai corps germanique n’ait plus d’unité ? La Prusse dit oui. Reste à savoir si les événemens s’empresseront de ratifier sa parole, question véritablement dominante de la situation actuelle et bien autrement compliquée que la question italienne par exemple, dont la solution se laisse aisément prévoir. Une victoire décisive de l’Autriche sur la Prusse, et la Vénétie est aux Italiens, et l’Autriche, relevée militairement, encouragée à ses nouvelles destinées par un retour manifeste de la fortune sous ses drapeaux, a le droit désormais d’étonner le monde par sa générosité. Vis-à-vis de la Prusse, l’attitude ne saurait être la même. D’une Prusse trop vaincue sortirait nécessairement une Autriche dirigeant l’Allemagne, et cette diète si bien tuée par M. de Bismark aura toujours eu le temps, avant de trépasser, d’envoyer au camp ennemi les plus forts soutiens de son droit. Bavière, Wurtemberg, Saxe, Hesse, Baden, où sont-ils à cette heure ? Tous, réunis comme par un coup de théâtre autour du drapeau de l’Autriche, obéissent au prince Alexandre de Hesse sous les murs de la vieille ville libre de Francfort ! Essayons un moment de parcourir à vol d’oiseau ces divers pays, voyons se profiler leurs personnages les plus marquans et cherchons à reconnaître par où ce principe dissolvant que guette la Prusse a le plus produit de dégâts, le plus travaillé à la gloire des descendans de Frédéric II.

C’est d’abord le grand-duché de Baden qu’on rencontre, — un suspect celui-là, dira-t-on, mieux encore, un défectionnaire. Et comment ne le serait-il pas ? Le grand-duché a vu de trop près les gloires de la maison de Hohenzollern pour en être fort ébloui ; à cette longue intimité de soumission au souverain prussien, l’ardeur des anciens jours s’est usée. Il faut maintenant compter avec le pays, avec le nouveau ministère. Aux heureux temps de M. de Roggenbach, l’état de Bade passait pour si bien annexé que ce n’était vraiment pas la peine de s’en préoccuper à Berlin ; mais M. d’Edelsheim a changé tout cela, et, pour incliner aujourd’hui vers la Prusse, besoin serait de commencer par changer de ministre. Quand le cabinet Roggenbach fut renversé, il y a quelques mois, on mit à la tête des affaires du grand-duché le baron d’Edelsheim, ministre de Bade à Vienne et frère du général de cavalerie du même nom, physionomie très particulière et dont la bravoure et l’entrain ont déjà marqué leur type dans la jeune armée autrichienne. Le baron d’Edelsheim a eu le sort de beaucoup d’hommes intelligens et impartiaux, payant partout d’une impopularité relative sa modération et sa clairvoyance. À Carlsruhe, c’était « l’Autrichien, » tandis qu’à Vienne on craignait sa franchise, on le blâmait, voulant une Autriche forte, de trouver mauvais tout moyen terme qui faisait obstacle à sa politique. Longtemps M. d’Edelsheim, ministre de Bade à Vienne, fut en suspicion et à qui le voyait et à qui le recevait. Il est vrai qu’aussitôt la crise venue tout ce monde s’empressa de lui rendre justice, de recourir à lui, les états de Bade comme au plus ferme, au plus honnête représentant de la cause fédérale en qui leur dernier espoir repose, et l’Autriche comme à un de ces amis dont la parole quelquefois peut déplaire, mais dont la gravité des circonstances nous rappelle et fait prévaloir la solidité. Une chose est donc à prévoir, c’est que tant que le ministère Edelsheim se tiendra debout, les Badois ne se feront pas Prussiens, et le ministère est aujourd’hui très populaire.

Après Bade, voyons la Hesse. Personne, à coup sûr, n’a jamais soupçonné la cour de Darmstadt d’avoir « un tendre » pour la Prusse, — pour la Russie à la bonne heure ; c’était du moins l’accusation que les ultra-libéraux ne lui ménageaient pas. L’impératrice de Russie est, on le sait, une princesse de Darmstadt ; son frère, le général Alexandre de Hesse en ce moment même défend le pays. Je consens à faire bon marché du premier ministre, M. de Dalwigk, dans le passé du moins, car à cette heure la haine qui s’attache au nom prussien l’a relevé, comme tant d’autres, de son impopularité pristine. Toujours est-il qu’alors M. de Dalwigk passait pour rétrograde chez certains bons esprits dont le parti prussien exploitait avec habileté le mécontentement, et qu’on eût souhaité à ce ministre plus de résolution à se séparer des intérêts cléricaux. Il résultait de là bien des tiraillemens entre le parti gouvernemental conservateur et le parti démagogique appuyé par la Prusse, et persistant à se poser dans l’avenir comme l’appui par excellence de la princesse Alice d’Angleterre, laquelle se voyait d’avance, et bon gré, mal gré, vouée au rôle d’une grande-duchesse progressiste de Hesse-Darmstadt : discussions domestiques qui naturellement devaient se taire devant l’entrée en scène des Prussiens de M. de Bismark, car en présence de cette pièce-là toute comédie cesse. Il n’y a plus désormais qu’unité d’action et de haine, libre à chacun d’être Russe s’il veut ; la grande affaire est d’être anti-Prussien. Chose étrange, voilà M. de Dalwigk qui devient populaire, et tous les cœurs lui savent gré d’avoir déclaré, il y a deux mois, que « l’ennemi était celui qui le premier violerait la diète fédérale ! »

Entrons en Wurtemberg ; qui trouvons-nous ? « Un roi et une reine, » comme dans les contes de fées. Encore une cour russe, dit l’étranger dans sa légèreté. L’étranger se trompe, on n’est pas Russe dans ces vallons et ces forêts de la vieille Franconie, de l’antique Souabe ; sous l’ombre de ces montagnes d’où sont partis les Hohenstaufen, de ces chênes séculaires qui abritèrent Charlemagne, il n’y eut jamais, il ne saurait y avoir jamais que des Allemands, Allemands depuis le grand comte Eberhard de la légende jusqu’au grand poète Uhland, Allemands exclusifs, invétérés ! Personne sans doute n’oserait contester le crédit de la grande-duchesse Olga, femme à tous les points de vue supérieure, et qui naturellement exerce une influence considérable, qui l’exercerait partout ; mais ce qu’on ne se dit point assez, c’est que la grande-duchesse de Russie est aujourd’hui bel et bien une souveraine allemande, qu’elle met à l’être toute sa gloire, et très sagement, dans tout ce qu’elle fait, prend conseil du roi Charles.

Une grande rectitude d’esprit, beaucoup d’honnêteté, de bonté, d’intelligence, un vrai libéralisme, voilà le roi de Wurtemberg. Son père, ainsi que trop souvent il arrive, se plaisait à le déprécier, voyant en lui moins un fils qu’un successeur. Lorsqu’il monta sur le trône, tout le monde l’ignorait, sa popularité, grâce à l’excellent fond qu’il possède à part lui, n’en devait pas souffrir. Entre le roi de Wurtemberg et son peuple existe un étroit lien d’estime et d’affection. La première mesure de son gouvernement fut la levée des restrictions gênant la liberté de la presse et le droit de réunion, et l’on peut dire que, depuis ce jour et par l’initiative même de son souverain, ce petit pays de Wurtemberg jouit d’une somme de libertés politiques et autres dont de bien grands états aimeraient à s’enorgueillir. Le roi Charles est un patriote allemand fort décidé et fort résolu à défendre les droits fédéraux. À monarque déterminé, ministre énergique : M. de Varnbühler est cet homme, pratique, tout moderne, cherchant beaucoup du côté de l’économie politique, épris des problèmes commerciaux et industriels ; à lui, le Wurtemberg doit en grande partie la prospérité de sa situation actuelle, l’état progressif de ses finances. Au portefeuille des affaires étrangères M. de Varnbühler réunit celui des travaux publics. Il a couvert le territoire de chemins de fer, de communications de toute sorte, mis en pleine vigueur les lois commerciales, les traités internationaux, qui, depuis les réformes de 1861 sous le dernier ministère, ont doté le Wurtemberg d’un régime de liberté industrielle qui ne le cède en rien à celui de la libre Angleterre. Ajouterai-je que M. de Varnbühler est un anti-Prussien fieffé, un Allemand pur sang, servant sa cause et sa patrie avec une activité, une énergie imperturbables, et cela est d’autant plus à remarquer que des liens d’amitié personnelle l’attachaient à M. de Bismark.

Du Wurtemberg on ne saurait plus maintenant séparer la Bavière. Wurtemberg, Saxe et Bavière aujourd’hui ne font qu’un, et M. de Bismark peut se vanter d’avoir lié ce faisceau-là de main de maître. À cet excès d’astuce et d’arrogance, à ce débordement de violences hautaines, les trois rois du sud-ouest n’avaient désormais qu’une force à opposer, la ligue, viribus unitis : il n’y a pas deux manières de marcher contre l’ennemi commun. Rattachée par tous les côtés à la maison de Habsbourg, ayant donné à l’Autriche deux générations de souverains, la famille régnante de Bavière ne peut guère s’empêcher de regarder Munich et Vienne comme deux parties componentes d’un même tout. Et là précisément se trouvait le danger. Le peuple bavarois, fort dévoué à sa dynastie, affectionné surtout au dernier roi Maximilien II, n’en conserve pas moins certaines défiances avec lesquelles il serait très maladroit de vouloir plaisanter. Il déteste l’ultramontanisme, et son œil ne se tourne point sans suspicion du côté de la frontière par laquelle le pays touche à l’Autriche, au Tyrol fanatique. Sur ces ombrageuses velléités, ces répugnances, la Prusse avait beaucoup spéculé, non sans raison. D’autres motifs semblaient également devoir favoriser ses plans. La reine-mère est Prussienne, et le roi Louis Ier, poursuivant pendant tant d’années son œuvre d’artiste, multipliant dans Munich les ateliers de peinture, de sculpture, les écoles d’architecture, éveillant, excitant par les Cornélius, les Schwanthaler, les Kaulbach, les goûts poétiques du pays, traçait une voie de communication intellectuelle avec la Prusse. Entre Munich, tel que l’a fait le roi Louis Ier, et le Berlin de ce noble Frédéric-Guillaume IV, il y avait d’irrécusables affinités. Notons en outre que dans les deux pays existe une classe moyenne, riche, cultivée, an upper middle class, qu’une alliance pure et simple avec l’Autriche pouvait dès le premier abord effaroucher un peu ; mais ici M. de Bismark aura compté sans M. de Bismark, car si mainte affinité se laissait surprendre entre Munich et Berlin, il n’y en a aucune entre le Berlin d’aujourd’hui et celui d’il y a quatre ou cinq ans.

C’est donc la Prusse elle-même qui s’est bénévolement chargée du soin de sauver la Bavière d’une alliance prussienne. On verra par la suite quels profits l’Allemagne et l’Autriche devaient retirer de cette politique de la Prusse, et d’autre part quelle sécurité préparait à l’avenir des institutions libérales cette crainte un moment ressentie à Vienne d’une chance possible de rapprochement entre la Bavière et la Prusse. Quoi qu’il en soit, la chose est maintenant définitive, et ni le jeune roi. Allemand de cœur et d’esprit, ni son premier ministre ne reculeront devant leurs engagemens fédéraux. M. von der Pfordten n’a pour lui ni l’application pratique du baron de Varnbühler, ni la perpétuelle activité de M. de Beust. Son éducation professorale l’éloigné de l’économie politique, de la recherche des problèmes commerciaux, et sa santé lui interdit le mouvement continuel. M. von der Pfordten est un esprit plus théorique que son collègue de Stuttgart. Il y a chez lui plus de passion que de volonté, moins de fermeté que d’obstination. En ce qui concerne la question allemande, il se tient plus peut-être avec M. de Beust qu’avec le baron de Varnbühler, penche pour « un troisième groupe, » un état compacte formé par les états du sud-ouest. De 1849 à 1859, le baron von der Pfordten porta la peine d’erreurs qui n’étaient point les siennes, mais celles de ses collègues, et tomba avec le cabinet que le dernier roi (Maximilien II) congédia en disant : « Je veux vivre en paix avec mon peuple ! » Ce serait toutefois mal juger M. von der Pfordten que de ne pas voir en lui un libéral, et la meilleure preuve en est que les libéraux par excelle ;. ce qui jadis le renversèrent sont aujourd’hui ses amis et ses soutiens. J’allais oublier de dire, tout au moins de rappeler, qu’en fait de jurisprudence fédérale, de droit confédéré allemand, M. von der Pfordten ne connaît pas de maître.

Si, comme il plaisait tant à M. de Bismark de l’affirmer, la confédération germanique était morte, elle n’aurait eu de son vivant qu’un seul délégué dans les congrès européens. J’ai nommé M. de Beust. Représentant de la diète à Londres en 1864, le ministre saxon se trouvait en contact immédiat avec les chefs de la diplomatie ; par lui, la diète prenait corps, c’était la première fois que la confédération se faisait représenter au dehors : innovation flatteuse pour l’homme d’état qui en était l’objet, trop flatteuse sans doute, car lord Palmerston tout d’abord en prit ombrage. Qui à Londres ne se rappelle cette fameuse réception du samedi à Cambridge-House, où parmi les divers ambassadeurs des puissances coopératrices M. de Beust fit son apparition, non plus comme ministre du roi Jean, mais comme envoyé de la confédération ? Personnellement M. de Beust n’avait pas encore été présenté au premier lord de la trésorerie ; c’en était assez pour que lord Palmerston affectât de ne pas le reconnaître, et son nom déjà célèbre courait dans toutes les bouches lorsque, jugeant sans doute convenable de mettre fin à cette scène de comédie, M. Murray, le ministre de la reine Victoria près la cour de Dresde alla droit à lui, et l’amenant au maître de la maison : « Mylord, dit-il en souriant, le baron de Beust. » Sur cette attitude presque hostile de l’homme d’état octogénaire plus d’un se méprit ; on crut y voir une certaine répulsion pour la politique brouillonne de l’Allemagne. Il n’en était rien. Lord Palmerston aimait le pouvoir d’une ardeur si intense, qu’il lui venait par momens des bouffées de jalousie à l’endroit de ceux qu’il reconnaissait capables de l’exercer. À ses yeux et pour le quart d’heure, M. de Beust était trop quelqu’un. « Le représentant de l’Allemagne, » qu’était-ce que cela ? Il eût à coup sûr mieux aimé l’ignorer ; c’était en effet trop pour cet Anglais qui trouvait l’Europe un théâtre trop étroit pour que lui et le prince Félix Schwarzenberg y pussent figurer ensemble.

Physionomie curieuse et attrayante que celle de ce ministre du roi Jean à qui les événemens paraissent finalement vouloir donner raison ! Très populaire chez lui, M. de Beust, depuis 1863, n’a pas un instant fléchi dans la ligne qu’il a prise vis-à-vis des deux états prédominans. Dès le début, on le voit soutenir le droit national allemand en face de l’Autriche et de la Prusse, disant à chacune ses vérités, récriminant avec courage, avec hauteur, sur la faute commise dans l’affaire des duchés, contestant la validité légale des actes des deux puissances, et revendiquant pour l’Allemagne le privilège d’agir en son propre nom. Naguère encore, lorsque la Prusse, avec des cris d’aigle qu’on va plumer, poussait si fort ses réclamations à propos des armemens saxons, il répondait que « les forces militaires de toute puissance confédérée étaient aux ordres de la confédération, et que la Saxe se tenait prête pour marcher dès que la diète l’appellerait. » Gagern, celui qu’on nomme encore en Allemagne « le grand Gagern, » parlant de son ami M. de Stein, écrit : « Au plus profond, au plus intime de son être était la soif d’agir. » Volontiers j’appliquerais ce mot au baron de Beust. Trop plein d’idées fécondes pour ne pas encourir le reproche de mobilité, trop réellement de son temps pour ne pas déplaire à ces conservateurs de vieille roche à qui la vie fait peur, M. de Beust se sépare du comte de Bismark de toute la distance qu’il y a entre une nature agissante et une nature remuante. Pour l’un, la Saxe est une sphère étroite, il y éclate ; pour l’autre, la Prusse est trop vaste, il s’y perd. Quand l’Allemagne sera faite, peut-être trouvera-t-elle en M. de Beust son ministre.

En 1813, lorsque les hommes d’état de l’Allemagne commencèrent à saisir des chances de retour vers un passé national, ils placèrent en tête de leur nouveau programme d’unité ces deux principes : indivisibilité de l’Allemagne et remise de la couronne impériale aux mains de l’empereur François. Il est plus que probable que des événemens auxquels nous assistons ressortira pour l’Autriche une suprématie du moins honorifique. Peut-être se retrouvera-t-on au lendemain de 1863 et de ce fameux Fürstentag de Francfort, présidé, on se le rappelle, par l’empereur François-Joseph avec tant de tact et d’autorité pondérative. Qu’est-ce maintenant que l’empereur ? Peu de gens en Europe le savent. En dehors de ce certain monde de plus en plus rare désormais, personne ne se forme dans le public une idée de ce caractère droit, modéré, détestant l’effet. Et penser qu’il existe encore de braves gens qui s’ingénient à vouloir travestir en tyran de mélodrame, en despote de fantaisie, l’une des natures les mieux faites parmi les souverains pour s’approprier les mœurs et les pratiques du régime constitutionnel ! Être un despote ! à coup sûr, l’empereur François-Joseph n’en eut jamais l’idée, et quand même il le voudrait, est-ce donc bien facile d’être un despote en un temps où les populations se transportent par masse et dans quelques heures d’un endroit à l’autre, où s’opère instantanément la transmission de la pensée humaine, et où l’opinion publique de tel pays libre supplée à l’opinion de tel autre qui l’est moins ou ne l’est pas du tout ? Les nations sont devenues tellement solidaires par le libre échange, les chemins de fer et la télégraphie électrique, qu’étant donnés en Europe plusieurs endroits où tout se sait, il n’en pourrait guère plus exister d’autre où tout pût se faire.

H. Blaze de Bury.