Les Fouteries chantantes/01
PRÉFACE
EN POT-POURRI.
Que chacun chante en ces bas lieux ;
Le Vaudeville est fait pour plaire :
Quant à moi, je fouts tout au mieux.
Oui, bien foutre, c’est mon affaire.
Mon seul plaisir est, sans façon,
De voir le cul de ma Déesse ;
Et lorsque je touche à son con,
Elle ne fait pas la tigresse. (bis.)
Du haut en bas,
Lorsque ses appas je farfouille
Du haut en bas,
En fouteur je fais des hélas !
Que le grondeur en vain bredouille,
Le feu me pénètre la couille
Du haut en bas.
Le Député, d’une ardeur sans pareille,
Du grand Sénat va droit chez la Putain ;
Là on le branle ; il décharge à merveille :
D’un bon fouteur voilà le beau destin.
Mais quand la vérole
Attaque son vit,
Sa douce parole
Est sans contredit :
Eh quoi ! foutue garce,
Tu as donc du mal au cul ?
Lenturelu, lenturelu, lenturelu.
J’y ai vu l’Aristocrate,
Foutre comme un vrai lutin ;
De même un Robinocrate
Fustiger dès le matin.
Chacun fout, et branle, et tâte
Le beau con d’une Putain ;
Mais pour bien foutre à la hâte,(bis)
Ma foi, vive un Calotin.(bis)
Oui, vive un homme d’église,
Quand il a la pine en main !
Mais ils ont drôle de guise
Pour travailler leur engin.
L’un en tettons foutimasse ;
L’autre en cul, c’est sa façon.
Moi, quand je fouts une Garce,
Je vise tout droit au con,
Je vais donc, en peu mots,
Vous chanter merveille.
Si un vit mal-à-propos
Vous blesse l’oreille ;
Femmes, sans autre façon,
Placez-le dans votre con.
J’offre toujours à Lison
Aubaine pareille.