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M.


MAIMBOURG (le P. Louis).

M. J.-F.-M. Albert fait entrer le P. Maimbourg, dans ses « Recherches sur quelques écrivains ridicules » (voyez « le Bibliothécaire » 1844, 1er no et unique, et « le Quérard » 1856, pp. 59-61) à l’occasion d’un « Sermon sur les chiens ». On trouvera aussi l’anecdote dans le « Dictionnaire historique » de Bayle, article « Maimbourg » note C, d’où M. Albert l’a tirée.


MARTIN (Thomas-Ignace).

Il y a sous le nom de ce visionnaire, « Relation contenant les événements qui sont arrivés au sieur Martin, laboureur à Gallardon en Beauce, dans les premiers mois de 1816. » Nouv. édition rev. et augm. par M. S** (Louis Silvy), ancien magistrat, Paris, 1830, in 8. Cette relation parue la première fois en 1816, a été plusieurs fois réimprimée avec quelques changemens dans le titre.

Thomas Martin avait reçu plusieurs fois la visite d’un ange qui lui ordonna d’aller faire un rapport à Louis XVIII. Th. Martin avait eu un prédécesseur en la personne de François-Michel, de Salon (Provence), auquel un spectre était apparu, et sur l’ordre duquel il alla faire son rapport à Louis XIV, en avril 1697 ; Saint-Simon en parle dans ses Mémoires. Voyez sur cette apparition : « Relation historique d’une apparition qui, vers la fin du dernier siècle, a fait beaucoup de bruit en France », dans « Pièces intéressantes et peu connues… » de La Place (1785), V, 288-77.

Martin a des articles dans la nouv. édition de la « Biographie universelle » et dans la « Nouv. Biographie générale ; » voyez aussi l’article « Silvy » dans cette édition de la « Biographie universelle ».


* MICKIEWICZ (Adam).

Erdan a consacré une étude à Ad. Mickiewicz et à A. Towianski, avec le portrait de ce dernier, dans sa « France mystique » t. II, pp. 42-70. Voyez aussi l’article « Mickiewicz » par A. Maury, dans la « Biographie universelle », nouvelle édition.


MÜLLER (Johann-Adam).

Ce visionnaire a occupé l’Allemagne de ses rêveries, surtout vers 1807. Il a publié en 1810, ses visions dans un écrit intitulé : « Le Prophète Müller peint par lui-même » ; ce paysan prophète était alors âgé de 46 ans. Une troisième édition de cette brochure est indiquée au no 1882 du Catalogue Ouvaroff, avec cette note : « Melle Lenormand, dans la sibylle au congrès d’Aix-la-Chapelle, a paraphrasé ce prophète dans son chapitre « le Prophète Muller, ou la montagne du Loosberg », pp. 106-53 ».


MURALT (Beat-Louis).

Muralt est auteur de : Lettres fanatiques. Londres, 1739. 2 vol in 12, et de : L’Instinct divin recommandé aux hommes. (Zurich), 1727 ; nouv. édition, Londres, 1790. in 12. Il prétend que la période qui devait durer jusqu’au second avènement de Jésus-Christ est finie ; bientôt arrivera une régénération universelle qui sera précédée de grands fléaux. La France sera le lieu où se feront les premiers pas vers cette régénération qui sera la fin du monde corrompu, mais non la destruction de la terre, comme on l’a cru par une fausse interprétation des paroles de Jésus Christ et des prophètes. Grégoire donne l’analyse de ces rêveries dans son « Histoire des sectes religieuses » t. II, pp. 214-17.

Les Mystères du Christianisme approfondis radicalement, et reconnus physiquement vrais. — Le nom de la vérité déclarera sur chaque feuillet de ce livre, qu’elle seule en a dicté le contenu à celui qui le met au jour ; il devait ce tribut à sa gloire. L’ordre que demandait cet ouvrage, a nécessité la division en deux parties : — la 1-re dévelope (sic) l’histoire générale du Monde, base des Saints Livres qui constituent l’Ancien Testament des Chrétiens ; — la 2-e éclaircit les 3 grands Mystères, ainsi que les 4 Évangiles de Jésus, base de nos 7 Sacrements, de tous nos Dogmes théologaux et de toutes les cérémonies de notre Loi-Nouvelle. Londres, P. Elmsly, 1771-77. 2 vol. in 8 avec front. gravé.

Le titre courant est : La Vérité. Barbier, d’après une note de J-P. Moët, appelle l’auteur : Bebescourt.

Cet ouvrage d’un mysticisme bizarre et peu décent, peut être résumé en peu de mots ; l’auteur explique l’Ancienne Loi et la Nouvelle, les dogmes, les mystères et les cérémonies du culte, par l’acte de la génération. Voilà certes une singulière explication.