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B.

* BAADER (Franz).

Philomneste s’est trompé ; Les trois ouvrages qu’il attribue à Baader, ne sont pas de cet écrivain ; il est vrai que dans le catalogue Ouvaroff, ils suivent l’opuscule intitulé : « Sur l’éclair comme père de la lumière » qui est de lui, mais les trois ouvrages cités ne lui sont pas attribués. On trouvera sur ce penseur et ses doctrines un bon article dans le « Dictionnaire des sciences philosophiques » T. I. 264-270.


BAXTER (Richard), théologien anglais, non-conformiste et mystique (1615 ✝ 1691).

Son principal ouvrage : The Saints everlasting rest…, London, 1662. in 4 a eu un grand nombre d’éditions et d’abrégés ; il a été traduit en plusieurs langues. Consultez sur la secte de Baxteriens dont il est fondateur, l’« Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, t. v, 41-54.

Baxter a un bon article dans le « Nouv. Dictionnaire hist. » de Chaufepié, t. I, lettre B., 122-31 ; voy. aussi la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale ».


* BEEK (Joachim).

Philomneste a traduit Betkius par Beek ; est-ce exact ? Le titre de cet ouvrage, pris au no 100 du Catalogue Ouvaroff, a été mal copié ; il est ainsi conçu : Jn nomine Jesu. — Excidium Germanice, c’est-à-dire…


* BENGEL (J.-A.)

« Les prédictions de Bengel s’étendent jusqu’à l’an 2000 » dit Philomneste. Ce renseignement pris dans le catalogue Ouvaroff, ne s’applique pas à l’ouvrage de Bengel, no  1875 de ce catalogue, mais au no  1876 anonyme intitulé : « Das nahe Ende der Welt… » s.l. (Frankfurt), 1792 in 8. où il est dit que la série des événements se continue jusqu’à l’année 2000, et que l’auteur prédit à court délai la fin de la papauté temporelle.


* BŒME (Jacob).

Philomneste junior renvoie pour les ouvrages de Boeme traduits par Saint-Martin, au « Manuel du libraire » qui n’est pas exact, car, comme Quérard, il en indique cinq. M. Ladrague, no 148 du Catal. Ouvaroff démontre que le Ministère de l’homme esprit » qui lui est attribué est un ouvrage original de Saint-Martin. Il y a du « Chemin pour aller à Christ, outre l’édition de Berlin, 1722. in 12 de 438 pp. une autre édition, sans lieu ni adr., 1787. petit in 8 de 360 pp. qui est fort rare ; elle porte tous les indices démontrant qu’elle doit sortir des presses des Martinistes dirigées par N. J. Novicoff, à Moscou. Cet ouvrage existe aussi en russe, sous ce titre : « Christosophia, ou Chemin pour…, traduit de l’allemand (par Alexandre Feodorovitch Labsine), St. Pétersbourg, impr. de Joannès, 1815. in 8 avec de jolies grav. ; il est très rare. — Le no 35 du catalogue Ouvaroff indique : « Miroir temporel de l’Éternité, auquel est représenté comment toutes choses sont marquées extérieurement selon leur forme inférieure,… trad. de l’allem. par le S-r. Jean Macle, docteur et médecin très-célèbre. Sans lieu ni adr., 1787. pet. in 8 de 306 pp. dont 2 d’errata. Cet ouvrage qui est la traduction du : « De Signatura rerum » a été imprimé à Moscou, par les presses de Novicoff. Saint-Martin, dans l’avertissement de sa traduction de « l’Aurore naissante », nous apprend que la première édition en a été donnée à Francfort, en 1664.

Aux renseignements indiqués par le Catalogue Ouvaroff et par Philomneste J. sur les écrivains qui ont traité de J. Boeme, on peut ajouter « Ueber Jakob Böhme » par le D-r. Bachman, dans les « Studien » de Daub et Creuzer, V (1809), 225-54, et l’article « Boehme » par Ad. Franck, dans le « Dictionnaire des sc. philosophiques » I, 333-40, qui contient beaucoup de renseignements.


BONJOUR (Les frères), prêtres curés à Fareins, fondateurs de la secte des Fareinistes, à la fin du siècle dernier et au commencement de celui-ci.

Grégoire cite : « Lettre d’un curé du diocèse de Lyon, à ses confrères, sur les causes de l’enlèvement de M. Bonjour, curé de Fareins en Dombes ». in 12 de 119 pp., qu’il croit être du curé Bonjour l’ainé, ou d’un de ses partisans. L’auteur raconte à sa manière le crucifîment d’une fille, en 1787, et d’autres actes de fanatisme. Voy. l’art. « Bonjour » dans la « Biographie universelle » et dans la « Nouv. Biographie générale ». Grégoire, dans son Histoire des sectes religieuses » a consacré un chap. à la secte des Fareinistes, et à celles des Blancs, des Bleus ou Béguins, etc. qui sont sorties de la précédente, voy. le t. II, 168-83.


BOURBON (Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d’Orléans, duchesse de) (1750 † 1822).

Cette amie et élève de Saint-Martin, qui avait composé à son intention, son « Ecce homo » cette princesse est auteur de : « Correspondance entre Madame de B… (Bourbon) et M. R… (Ruffin) sur leurs opinions religieuses ». Sans lieu (mais Barcelone), 1812-13. 2 vol. in 8. Cet ouvrage a été tiré à très-petit nombre d’exemplaires, 200 dit-on, pour être distribué à des amis. — On trouve dans le tome II : « Opuscules ou pensées d’une âme de la foi sur la religion chrétienne en esprit et en vérité ». — L’Inquisition a prohibé par un décret, en 1819, cet ouvrage, comme obscène, plein de propositions hérétiques, impies, blasphématoires, séductrices, etc. — L’ « Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, II, 72-86, donne l’analyse de ce livre.

Ruffin était l’agent qui avait été envoyé par le gouvernement de la République, pour accompagner la princesse, lorsqu’elle fut expulsée de France, après Fructidor, an V ; il se trouva que cet agent partageait ses idées mystiques.

On trouvera quelques renseignements sur la duchesse de Bourbon, dans le « Saint-Martin » de Matter. L’article consacré à cette princesse par Durozoir, dans la « Biographie universelle », est intéressant.


* BOURIGNON (Antoinette).

On trouve une liste de renseignements biographiques sur cette visionnaire, dans la « Bibliothèque histor. de la France » du P. Le Long, IV, nos 48021-26.


* BROHON (Jacqueline-Aimée).

Il y a une édition de ses : « Instructions édifiantes sur le jeûne de J.-C. au désert ». Paris, impr. de Didot l’aîné, 1791. in 12 de VIII-248 pp., qui n’est qu’une contrefaçon faite en Russie.

Voyez une note curieuse sur Melle Brohon, dans le « Catalogue de la biblioth. d’un amateur (Renouard) ». I, 102.

C’est dans le t. II, pp. 34-45, de son « Hist. des sectes religieuses » que H. Grégoire parle de Melle Brohon.


* BROMLEY (Thomas).

Th. Bromley, disciple de Pordage, faisait partie de la secte des Philadelphes.

Philomneste s’est trompé en indiquant : « Témoignage véridique de la parole intérieure et extérieure de Dieu », no 94 du Catal. Ouvaroff, comme un ouvrage de Bromley ; il est d’un écrivain anonyme non découvert.


* BROTHERS (Richard).

Le prénom de ce visionnaire est Jacques, dans la traduction française de son principal ouvrage : « Prophéties, de Jacques Brothers, ou la Connaissance révélée des prophètes et des temps, écrite sous la direction et par l’ordre sacré du Seigneur-Dieu,… trad. de l’original anglais impr. à Londres en 1794 ». Paris, an IV (1796) 2 parties in 8. C’est aussi sous le même prénom, que Grégoire en parle, t. V, p. 75 et suiv. de son « Hist. des sectes religieuses ». Ersch nous donne l’explication de cette erreur en nous apprenant que l’original a paru anonyme.


* BROUSSAIS (Emile).

Erdan analyse sa « Régénération du mondes » dans sa « France mystique » t. I, 12-16.


BROWNE (Robert).

Il a écrit : A Treatise of Reformation without staying for any man. Middelbourg, 1582. Life and manners of true christian…, Il est le fondateur de la secte des Brownistes. Consultez la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale » ; voyez aussi l’« Hist. des sectes rel. » de Grégoire » ; t. V, 30-33.


BUCQUOY (Jean-Albert d’Archambaud, abbé comte de).

Cet abbé, dont la vie bizarre et digne d’un homme dont la tête n’était pas en bon état, a raconté ses aventures dans le singulier livre : « Événement des plus rares, ou histoire du sieur abbé comte de Bucquoy, singulièrement son évasion du Fort-l’Évèque et de la Bastille (en franc. et en allem.), avec plusieurs ouvrages vers et prose, et particulièrement la game des femmes ». Chez Jean de la Franchise,… à Bonnefoy, 1719. pet. in 12, rare.

Gérard de Nerval a analysé cet ouvrage dans ses « Illuminés » (1852), pp. 21-75. Voyez aussi la « Biographie universelle ».


* BUNYAN (John).

On trouve un article intéressant sur Bunyan, dans les « Essais littéraires » (1865) de lord Macaulay, pp. 104-44.