Comtesse de Noailles ()
Arthème Fayard & Cie, éditeurs (p. 178).

BUÉE


Allègre humidité de la terre qui germe !
On croirait, tant le bois, noir encor, semble gai,
Que le sol crépitant devine qu’il renferme
La multitude heureuse et vive des muguets.

Un turbulent oiseau, dont la voix étincelle,
S’exténue en cris vifs, acharnés, diligents,
Comme s’il lui fallait, pour que le jour ruisselle,
Dans l’espace alourdi percer des trous d’argent…