Les Folies amoureuses d’une impératrice/01

II.   ►


I


Dans un des capiteux salons aux tentures de soie et aux meubles dorés du majestueux palais d’un Empereur tout puissant, deux hommes causaient à voix basse.

L’un était petit, bedonnant, à l’œil gris, à la lèvre épaisse et déjà pendante. Il était nonchalamment étendu sur une chaise longue et fixait une photographie hardie, de son petit œil vague et fatigué. Cette photographie, d’un rendu parfait, représentait un grenadier qui, culotte bas, cherchait à enculer un jeune enfant qu’une nourrice faisait téter, tout en se branlant elle-même.

L’autre était assez grand, maigre, le visage osseux, sans barbe, le nez recourbé, les lèvres minces, mais l’œil vif et ardent… Il était debout, respectueux, silencieux, attendant patiemment que le maître fût sorti de sa contemplation, car le petit homme bedonnant, à l’œil gris, était le maître, le grand maître : l’Empereur ! Et l’homme sec, osseux : le valet, ou plutôt le confident, l’ami secret des heures de solitude. Il était inconnu au palais, cet homme au regard brûlant. Il ne parvenait auprès du maître que par un chemin inconnu de tous, cachant sous son macferlam une boîte mystérieuse.

Et cette boîte gisait en ce moment, ouverte, sur un guéridon, pendant que ce qu’elle contenait était répandu pêle-mêle de tous côtés.

C’était d’abord des photographies de tout format, aux sujets égrillards et lubriques, tels que : Entre Nonne et Moine, Entrevue d’un vieil abonné de l’Opéra avec une danseuse dans son boudoir, Manon Lescaut, Les Muscadins, Sur la Plage, Rococo, La Belle Niniche, Sur la Balançoire, Leçons de Volupté, etc., puis des aquarelles lascives, parmi lesquelles, L’Abbé en Contemplation, d’une exécution parfaite, puis encore des cartes transparentes, des livres comme Le Roman de mon alcôve, Les Révélations érotiques d’un bandeur, L’Auberge Cornemuse, Le Carnet de Marguerite, Secrets de Poste, etc., etc., et sur la chaise longue, aux pieds du maître, des parties sexuelles en caoutchouc, des godmichets, des dames de voyage, auxquelles on donnait la dureté du ventre et l’apparence du con en chaleur, en soufflant dedans.

Tout cela, après examen, avait été délaissé, rejeté, et c’était la dernière photographie que le maître examinait aussi attentivement.

— Eh bien, dit tout à coup le maître de sa voix dolente, sais-tu ce que je désirerais, Jonas ?

— Non, maître.

— Je désirerais pouvoir accomplir l’acte de ce militaire. Ce doit être bon, ce doit être divin. Pense donc ! Enculer un bébé d’un an, sur les genoux mêmes de sa nourrice, pendant que celle-ci se branle. Enfoncer lentement sa queue dans ce petit cul tendre comme de la viande de poulet, et faire ainsi hurler de douleur l’enfant pendant que soi-même on geint de plaisir. Voir, sentir les contorsions de ce petit être qui ne peut se défendre et que la nourrice maintient solidement pendant qu’elle-même ferme lentement les yeux sous la double jouissance que lui procurent son doigt et l’enculage du petit. Ah ! que ne donnerais-je pour tenir en ce moment un marmot de cet âge !

Et le maître se trémoussait sur sa chaise longue, pendant que son œil glauque s’illuminait un instant.

— Est-ce que le maître, fit alors l’homme que l’Empereur avait appelé Jonas, est-ce que le maître aurait l’heureuse chance de bander en ce moment ?

Ces paroles firent sur le maître l’effet d’une douche.

Il laissa tomber les photographies qu’il tenait à la main.

— Hélas, non ! murmura-t-il. Toujours même insensibilité de membre viril. Ah ! qu’ils sont heureux ces mâles que la vue d’une femme met en érection !

Ce grenadier de la photographie, avec sa pine, raide comme une barre de fer, redresse la tête avec la fierté d’un roi. On sent qu’il ne doute de rien, qu’il est au-dessus de tout, et que le sperme qui jaillira de ses couilles bouillonnantes, en lui procurant le spasme divin, le rendra pour un instant le plus heureux des mortels. Ah ! tiens, pour posséder une pine pareille, je donnerais volontiers cette main qui ne sait que caresser des couilles flasques et un nerf ramolli.

— Ainsi, dit Jonas, la lecture de ces livres, la vue de ces photographies et de ces objets lubriques ne vous ont pas remué ?

— Si, moralement. J’ai éprouvé, certes, un plaisir infini. Mais l’érection, l’érection que je désire, que je veux, que j’attends, n’est pas venue. Et cependant, il me la faut. N’est-ce pas demain que je me marie ? Et à quelle femme ! À la plus belle, la plus lascive de la terre !

Je suis fou d’elle. Je la désire ardemment. Surtout depuis le jour où, dans un bal, j’eus le plaisir de lui tâter le fessier. Ah, quel fessier ! mon ami. Deux globes de chair, durs comme du marbre, avec en plus, la souplesse du caoutchouc.

J’en frémis encore. Au contact de ma main caressante, ces fesses tremblèrent, s’écartèrent, et mes doigts sentirent une rainure, un chemin qui devait certes conduire au Paradis.

Je n’en dormis pas de la nuit. Je déshabillai cette superbe créature par la pensée. Déjà, je connaissais les seins, des seins qu’un corsage trop petit ne pouvait contenir, et qui, capricieux, fougueux, sortaient souvent de leur prison, pour se montrer, hardis, blancs et roses, robustes, tout vibrants à mes yeux enchantés ; j’avais senti le fessier, pétri certainement dans un bloc de granit, frémir sous mon attouchement ; maintenant, je la voyais nue, la croupe saillante, semblable à ces nymphes de l’île de Calipso qui faisaient miroiter sous le soleil, caressés par la vague mousseuse, leurs beaux cheveux d’or et leurs hanches marmoréennes, et mon œil, suivant le chemin où ma main s’était un instant égarée, découvrait une touffe superbe de poils roux, frisés, formant comme un tapis épais de mousse, autour d’une fente hardiment tracée. Mes doigts, alors, écartaient doucement le taillis soyeux et découvraient un bouton savamment planté, rouge comme une émeraude et frais comme une fraise de bois. J’approchai mes lèvres de cette fente qui, peu à peu, s’entr’ouvrait comme une coquille habitée, et j’en humais le parfum griseur, assez semblable à celui des algues marines, rejetées par l’océan. Et tout à coup ; de ce bouton s’échappait un petit jet que mes lèvres buvaient avec ravissement, comme la rose, le matin, rafraîchie par la goutte de rosée. Alors, ô mon ami, un étrange phénomène eut lieu. Entre mes cuisses, je sentis mes couilles durcir, pendant que ma pine, lentement, bien lentement se redressait. Bonté du ciel, l’effet de ce jet échappé du bouton de ma divinité avait été magique. Je bandais, mon ami, je bandais ; et, dans ma douce béatitude, dans le ravissement de mon extase, croyant tenir dans mes bras le corps frémissant de cette idole, je déchargeais, jouissant comme je n’ai jamais joui !

Le maître se tut un instant, fermant les yeux, comme cherchant à ressaisir l’image pour toujours envolée.

— Mais alors, dit Jonas au bout d’une minute, il n’y a pas à se désespérer. Vous bandez encore, Sire, vous en avez la preuve ; et si le rêve a suffi pour faire jaillir le foutre de votre bite, la réalité fera davantage. Que sera-ce, lorsque vous tiendrez réellement dans vos bras ce corps qui vous affole, lorsque vous sentirez sur votre chair, la chair chaude tant désirée, quand vous peloterez d’une main fiévreuse ces fesses qui trépideront de plaisir, quand vous caresserez véritablement ces poils longs et épais qui défendent l’entrée de la fontaine où vous pourrez alors vous désaltérer, oh ! oui, oui, vous banderez alors, Sire, et suffisamment pour faire connaître à votre épouse toutes les jouissances que peut procurer une pine savante et vigoureuse !

— Que Priape t’entende ! Mais j’ai bien peur ! Et c’est pourquoi dans le tête-à-tête de ce matin, j’aurais désiré mettre mon vit à l’épreuve. J’aurais été heureux de le voir se redresser, et me prouver ainsi que je puis encore compter sur lui. Mais tu l’as vu, ni tes livres, ni tes photographies n’ont su me faire godiller.

Jonas laissa échapper un sourire.

— Je m’y attendais un peu, Sire ; mais si votre pine n’a pas cru devoir s’éveiller par ces scènes d’amour cependant bien lascives, vos sens n’en ont pas moins été émoustillés, et cela était absolument indispensable pour que l’espèce de répétition générale que j’ai préparée réussit.

— Une répétition générale ?

— Oui, Sire.

L’Empereur se redressa :

— Que veux-tu dire ? fit-il curieusement.

— Je veux dire, Sire, que j’ai juré que vous feriez demain acte de vaillant fouteur, et que pour cela, je n’ai rien ménagé pour un entraînement sérieux de vos organes génitaux, c’est ce qui explique le mot répétition, répétition qui va commencer de suite. Ainsi, figurons-nous que l’heure de pénétrer dans la chambre nuptiale est arrivée : l’heureuse épouse est dans la chambre, et nue, dans le vaste lit où déjà plusieurs rois et reines ont fait l’amour, vous attend ; vous, vous êtes passé dans votre cabinet privé, celui-ci, et avec mon aide, vous vous êtes déshabillé comme vous le faites en ce moment. (Ce disant, Jonas enlevait la robe de chambre, puis la chemise du maître qui se laissait faire complaisamment). Et vous vous trouvez à poil comme vous l’êtes maintenant, vous vous remettez sur la chaise longue et vous examinez, comme vous les avez examinés tout à l’heure, les différents objets érotiques étalés sur le guéridon ; une douce langueur s’empare bientôt de tout votre être, vous ne bandez pas, mais une sensation agréable vous pénètre. Pendant que vous examinez photographies et aquarelles, une main familière, la mienne, vous caresse les flancs, pendant qu’avec un plumeau, mon autre main vous évente la bite, comme si elle était couverte de poussière. Tenez, comme ceci :

Et Jonas, saisissant un plumeau, fit des deux mains, sur le corps du monarque, le manège indiqué. La chair frémit aussitôt, car le chatouillement de Jonas était savant, et la peau des couilles, flasque ordinairement, se tendit, énervée par le léger attouchement des plumes qui la frôlait rapidement, mais l’érection ne vint pas.

Jonas continua sans se décourager.

— Il est évident que maintenant il y a espérance de réussite : la répétition va bien, les couilles durcissent et la pine elle-même n’est plus aussi somnolente ; le moment est donc venu de passer à un autre exercice, exercice facile, puisque dans ce cabinet on n’a qu’à presser sur un ressort pour qu’une cloison s’entr’ouvre et découvre une baignoire remplie d’une eau chaude à point et parfumée comme celle que j’ai l’honneur de vous montrer.

Jonas avait pressé sur un bouton invisible, et, en effet, une cloison s’était entr’ouverte et avait démasqué une baignoire remplie d’eau tiède.

— Vite, continua Jonas, vous vous précipitez dans cette eau (l’Empereur se mit dans la baignoire plus intrigué que jamais), vous vous y étendez comme sur votre chaise longue, et vous vous apercevez qu’ainsi placé, l’eau arrive seulement au ras du ventre ; vous serrez les cuisses, et vos couilles et votre pine se trouvent alors hors de l’eau, c’est le moment choisi pour la grande épreuve, pour l’épreuve qui doit faire enfin relever ce nerf à demi gonflé ; mais avant, je me permets de vous offrir quelques dragées infernales du docteur Casaretto, dragées que vous avalez immédiatement, et dont l’effet est presque immédiat (l’Empereur avala, docilement, les quatre dragées). Cela fait, je me penche sur votre illustre pine et je lui chatouille le fil pendant quelques instants avec ma langue, comme ceci :

Et joignant l’action à la parole, Jonas, qui était un maître dans l’art du gamahuchage, prit délicatement le vit de son auguste maître, et savamment le chatouilla au bon endroit.

— Hé ! hé ! gémit le monarque, tu connais ton affaire, mon gaillard, et tu as un coup de langue rare. Cré nom, tu ferais bander un mort.

— Mes dragées aidant, oui, murmura Jonas.


— Ah ! mais c’est parfait, et Dieu me damne, je godille à demi.

— Oui, vous bandochez déjà, mais ce n’est pas suffisant. Telle qu’elle est, votre pine ne pourrait certainement pas fonctionner, et elle ne tarderait guère à retomber inerte. Cependant, elle est assez grosse pour que je passe vite au quatrième exercice. Attention ! entretenez-vous quelques secondes pendant que je vais prendre ma petite bête.

— Ta petite bête ?

— Oui. Tenez, la voici.

Et ayant ouvert une petite boîte en carton, Jonas montra au monarque étonné un superbe hanneton.

— Ah, le vilain insecte ! fit l’Empereur. Et que veux-tu faire de lui ?

— Le plus habile branleur qui existe, le plus sublime gamahucheur de la terre, le plus irrésistible chatouilleur des chatouilleurs présents, passés et à venir. À ses attouchements sensationnels, aucune pine ne résiste. Vous allez voir, vous allez voir. Confiez-moi de nouveau votre vit qui, comme vous le voyez, « bande mou », et qui, sous l’action de mes dragées a des velléités de raideur. Qu’un rien qui lui plaise, qu’un attouchement spécial vienne le caresser, et vous allez le voir grossir tout à coup, augmenter de volume et devenir dur comme du bois. Eh bien, c’est ce rien, c’est cet attouchement spécial que représente cet hanneton, dont les petites ailes invisibles ont été préalablement enlevées.

Et Jonas prit la pine de son Empereur de la main gauche, de façon à ce que la tête seule, bien décalotée, sortit de l’eau, et de la main droite, posa délicatement dessus le hanneton, qu’une longue captivité avait énervé.

Aussitôt le pauvre hanneton voulut s’enfuir. D’abord, il écarta ses ailerons pour s’envoler, mais comme ses petites ailes étaient coupées, il ne le put, et force lui fut de rester sur son petit promontoire.

Ainsi placé, le hanneton avait l’air d’un naufragé, réfugié sur quelque récif microscopique. Et comme ce récif avait la forme d’un dôme n’offrant que des pentes glissantes, l’insecte, chez qui l’instinct de conservation dominait pour le moment tout autre sentiment, de ses pattes à crochets de soie, se cramponnait énergiquement. Cette petite crispation des pattes sur la peau fine de la tête de la pine du monarque, procura un plaisir extrême au maître.

— Ah ! murmura-t-il, c’est délicieux ; mais il faudrait que ce hanneton remuât.

— Laissez faire, sire, laissez-le se reconnaître, et il ne va pas tarder à s’agiter, et pour l’encourager, faites un peu la vague.

— La vague ?

— Oui, remuez doucement l’eau, de façon à ce que ce hanneton, tout comme un naufragé, court le risque d’être emporté par une lame, et vous allez voir.

Mais il n’y eut pas besoin de remuer l’eau ; le hanneton, comprenant qu’il ne pouvait s’envoler, chercha un autre moyen de salut. Il reconnut d’abord le promontoire sur lequel il était perché en le contournant dans tous les sens, ce qui eut pour premier résultat de procurer à l’Empereur une telle sensation, que sa pine s’en allongea d’un pouce, au grand plaisir de Jonas, qui se mit à crier bravo ! mais au grand mécontentement du hanneton qui, effrayé de cette secousse subite, se mit à descendre de cet étrange récif en suivant l’entre-deux du gland, gland qui, sous les titillements des pattes du hanneton, grossissait, s’allongeait et durcissait de plus en plus.

— Ah, mon ami ! gémissait le monarque, enthousiasmé, et en regardant avec bonheur sa pine qui sortait aux trois quarts de l’eau, jamais je ne l’ai vue dans cet état, c’est… c’est prodigieux. Ah ! si je tenais en ce moment le bébé, la nourrice et le troupier, je crois que je serais capable de les enculer tous les trois.

— Oui, cette envie vous vient de mes dragées ; mais l’érection de votre vit est le résultat du travail de mon hanneton. Laissez-le faire, et si vous le voulez, il arrivera à vous faire jouir comme vous n’avez jamais joui.

Pendant ce court dialogue, le hanneton trottait toujours. Plusieurs fois, cherchant une issue pour sortir de cette île escarpée, ses pattes avaient touché l’eau, et tout de suite il était remonté, mais plus vite, augmentant ainsi l’énervement du monarque.


Cependant, l’érection de la pine de l’Empereur était arrivée à son comble, et les nerfs, démesurément tendus près du col, indiquaient assez que le but poursuivi par Jonas était atteint. Rapidement, ne voulant pas que son prince déchargeât, l’épreuve n’étant pas terminée, il enleva le hanneton et le remit dans sa boîte.

— Ah ! fit d’une voix mourante, le monarque, pourquoi l’as-tu enlevé ? j’allais jouir.

— Et c’est ce qu’il ne faut pas, sire ; votre vigueur ne doit pas aboutir à une jouissance inutile. D’ailleurs, la répétition n’est pas terminée, elle doit se terminer par une apothéose dont vous devez être le héros, comme vous le serez demain, bien certainement. Nous sommes donc au dernier acte de la pièce. Vous bandez, et votre érection sera durable grâce à mes dragées. Maintenant il s’agit de couronner l’œuvre : votre femme, nue et amoureuse, vous attend toujours, tout ce que nous venons de faire n’a duré qu’une demi-heure, et la nouvelle impératrice n’est pas étonnée de cette absence qui s’explique. Elle, les seins gonflés, le con ouvert, le bouton humide, se demande quelle bonne surprise vous lui ménagez. Bien à point, vous sortez de l’eau ; je vous essuie, caressant de temps à autre votre belle bite, puis, tout parfumé, la pine haute, vous vous élancez vers cette porte (la porte de votre chambre à coucher) qui s’ouvre comme par enchantement, et grâce encore à un ressort dissimulé dans la boiserie que je pousse, et…

Jonas ne put achever sa phrase. Un cri, cri de surprise et de joie poussé par l’Empereur, l’arrêta. Jonas avait en effet pressé sur un ressort, et les portes de la chambre à coucher s’étaient ouvertes ; puis, sur le lit, qu’un jour savamment ménagé éclairait, une jeune femme nue, de la corpulence et de la taille de la future Impératrice, à la poitrine abondante et au fessier solide, se roulait, semblant attendre la suprême caresse.

L’Empereur, fougueux, bondit jusque sur le lit, comprenant enfin toute la machiavélique rouerie de son confident, empoigna la belle commère à plein corps, la mordit rageusement, l’égratigna, puis, lui écartant les cuisses, il lui introduisit vigoureusement sa pine jusqu’au fond du con.

— Ah, sire ! s’écria alors Jonas, je vous en prie, ne déchargez pas, ceci n’est qu’une répétition, et il faut conserver votre sperme pour l’Impératrice.

— Eh quoi ! gémissait l’Empereur en fichant des coups de cul comme un terre-neuve, ne pas jouir, ne pas décharger, quand, enfin, je sens le fond d’un con étroit et chaud, et le pouvoir, le pouvoir !

— Retirez-vous.

— Jamais de la vie, dussé-je perdre le trône ! Je bande, il faut que j’éjacule, et cela vient. Ah ! la divine chose que l’amour ! Donne-moi ta langue, ma fille. Là, comme cela. Oui, tiens, la sens-tu, ma pine ? Elle est bonne, n’est-ce pas ? Elle manœuvre bien. Sens-tu comme elle entre, comme elle sort, va et vient ?

— Ah, sire, sire ! suppliait Jonas, si j’avais su ! Voyons, il en est temps encore, retirez-vous !

— Merde ! hurla l’Empereur, trop, trop, trop tard, je jouis, j’éjacule, je décharge. Ah ! ah ! oh ! oh ! ouf !

Et l’Empereur, épuisé, tomba pantelant aux côtés de la superbe fille, qui avait joué son rôle avec une telle complaisance, qu’elle en avait joui elle-même.