Les Femmes célèbres contemporaines françaises/Abrantès

, Alfred de Montferrand, Lesguillon
(p. 217-242).
Mme la Dsse d’Abrantès.
Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/237 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/238 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/239 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/240 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/241 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/242 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/243 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/244 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/245 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/246 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/247 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/248 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/249 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/250 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/251 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/252 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/253 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/254 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/255 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/256 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/257 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/258 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/259 Page:Nodier - Les Femmes celebres contemporaines.pdf/260

À côté de ses talents qui sont devenus le domaine du public, il en est un qui faisait merveilleusement ressortir les ressources de son esprit et de sa grâce, qu’elle a souvent vu applaudir sous l’empire, et qu’elle a dernièrement renouvelé sur le théâtre fashionable du comte de Castellane : ce talent qui a fait dire à Mlle Mars qu’elle était bien heureuse que le sort est fait la duchesse d’Abrantès gouvernante de Paris. Dans la soirée dont nous parlons, elle paraissait comme actrice et comme auteur. La jolie comédie historique de Mme Geoffrin lui valut un double triomphe, et ce triomphe fut sanctionné par tout ce que la littérature française offre aujourd’hui de plus célèbre.

Nous avons conservé, pour dernier fleuron à sa couronne, la qualité la plus belle et la plus digne, celle qui seule peut faire pardonner la gloire, et qui, quelque grande que soit sa gloire, est assez grande pour la lui faire pardonner. Je veux parler de sa bonté ; c’est chez elle une passion vive, toujours agissante : oublieuse de ses intérêts, de sa santé, de son temps même, la seule véritable richesse de ceux qui pensent, elle est toujours prête à tout service, à toute action bienveillante. Indulgente parce qu’elle sait tout comprendre, elle a une puissance de grâce et de bonté irrésistible ; quand on l’a lue, on l’admire, et il suffit de la voir ou de l’entendre pour l’aimer.

{{droite|J. Lesguillon.