Traduction par Edmondo Fazio alias Edmond Fazy.
E. Sansot (p. 85).

58. — L’HEURE DE VÉNUS[1]

Une noble dame avait invité pour la nuit un solide butor de paysan. Elle comptait sur de nombreux assauts, lents et profonds. Mais l’animal aima mieux ronfler. Enfin, au petit jour, il se réveille et remue dans le lit. La noble dame, qui ne dormait que d’un œil, croit que l’instant du bonheur est arrivé :

— « Viens dans mes bras, mon mignon ! c’est l’heure de Vénus ! »

— « Oh, non ! Il faut que je me lève pour chier ! C’est mon heure habituelle ! »

  1. Livre III, 132. De incomposito rustico.