Traduction par Edmondo Fazio alias Edmond Fazy.
E. Sansot (p. 34).

15. — LA MALVOISIE[1]

Une honnête femme du bourg de Geislingen offrit à un messager un pot de malvoisie chaude. Mais elle lui servit de son pissat, en guise de muscat.

Le messager goûte la boisson, fait la grimace, et dit :

— « Le vin n’est pas mauvais. Mais je préfère le tonneau ! »

Là-dessus, il la renverse sur la table, et la viole, à leur commune satisfaction.

  1. Livre II, 14. De quodam viatore.