CHAPITRE VII

Peu de temps après que j’étais rentré dans ma chambre, ma mère et ma tante arrivèrent et m’annoncèrent la visite de mon père, elles me dirent aussi que Berthe s’était couchée à cause d’une indisposition. Ma mère ajouta que l’indisposition n’était pas grave, qu’elle serait bientôt rétablie et que, par conséquent, il valait mieux que je n’aille point la voir.

Ceci excita ma curiosité et j’eus tôt fait de décider sur ce que je ferais. Je savais que ma mère et ma tante devaient, dans l’après-midi, aller au village avec le capucin, chez une pauvre malade et que Kate devait les accompagner pour porter un panier plein de vêtements pour cette femme.

Tandis que les dames parlaient, je les regardais attentivement et avec des yeux très différents d’avant la confession.

Elles étaient en vêtements sombres, qui faisaient ressortir les caractéristiques de leur apparence, c’est-à-dire la mine florissante de ma mère et la taille élancée de ma tante.

Toutes deux étaient aussi désirables, l’une avec sa virginité encore intacte d’un contact masculin et prometteuse de voluptés insoupçonnées, l’autre avec sa maturité excitante de femme mariée et qui s’est livrée avec plaisir à toutes les fantaisies d’un mari plein d’imagination.

Au moment où elles entrèrent j’étais en train de me laver et j’expliquai que j’avais essayé de me lever du lit, car au fond, ma maladie feinte commençait à m’ennuyer considérablement.

Ma tante qui n’avait encore vu ni ma chambre ni la bibliothèque, entra dans cette dernière. Ma mère s’en alla à la cuisine pour surveiller les préparations du repas.

Cet isolement avec ma jolie tante qui, maintenant, me semblait doublement désirable, m’excita considérablement. Mais je me ressentais encore de ma séance avec la régisseuse et je dus m’avouer que trop de hâte pourrait compromettre pour toujours mes desseins.

Marguerite, après avoir examiné la bibliothèque, s’était approchée de la table et, sans s’asseoir, regardait ce qui s’y trouvait. Elle pouvait faire d’intéressantes découvertes. Le volume O de l’Encyclopédie était dessus. Un signet marquait le mot « Onanisme » auprès duquel j’avais mis au crayon un point d’interrogation. Je l’entendis refermer le livre et ensuite L’Atlas anatomique en s’arrêtant plus longtemps sur certaines planches.

Aussi n’y avait-il rien d’étonnant à ce que ses joues fussent, lorsque j’entrai, couvertes d’un rouge intense.

Je fis semblant de ne pas m’apercevoir de sa confusion et lui dis doucement : « Tu dois aussi t’ennuyer quelquefois ma petite tante. Le prêtre qui naguère logeait ici, avait des livres très intéressants au sujet de la vie humaine. Tu peux en emporter quelques-uns dans ta chambre. » Je pris deux livres : Le Mariage dévoilé, Amour et mariage et les lui mis dans la poche. Comme elle faisait des manières, j’ajoutai : « Naturellement, cela reste entre nous, nous ne sommes plus des enfants. N’est-ce pas petite tante ? » Et je lui sautai brusquement au cou en lui donnant un baiser sonore.

Elle avait un joli chignon et une nuque délicieuse. Les beaux chignons et les jolies nuques m’ont toujours mis hors de moi, aussi je posai sur sa nuque de gros baisers qui me grisèrent complètement.

Mais chez Marguerite, la confession faisait encore son effet. Elle me repoussa, mais sans violence, et s’en alla, emportant les livres dans sa poche, après avoir jeté encore un coup d’œil sur ma chambre.

L’après-midi, j’avais entendu le religieux s’en aller avec les dames. Je décidai de chercher Berthe pour lui demander la raison qui l’avait fait simuler une indisposition, afin de sauter la confession.

Mais il n’en était pas ainsi. Elle était couchée et semblait réellement malade. Elle se réjouit pourtant de ma visite.

Ma polissonnerie naturelle ne tarda pas à se réveiller. Mais lorsque je voulus la toucher sous les couvertures, elle se tourna en disant : « Non, Roger, depuis avant-hier, j’ai mes affaires… tu sais bien…, et j’ai trop honte. — Ah ! dis-je, tes menstrues, ainsi tu n’es plus une fillette, mais une femme. Je suis aussi devenu un homme, Berthe », ajoutai-je fièrement et, me déboutonnant, je lui montrai mes poils et mon vit décalotté. « Et je l’ai fait aussi, tu sais ! mais je n’ai pas le droit de dire avec qui.

— Tu l’as fait ? demanda Berthe, mais quoi donc ? »

Alors j’expliquai le coït à ma sœur attentive.

« Et tu sais, papa et maman le font aussi toujours.

— Va donc, c’est trop dégoûtant. » Elle dit cela d’un ton qui signifiait le contraire, et j’ajoutai : « Dégoûtant ? Pourquoi donc ? Pourquoi donc deux sexes ont-ils été créés, Berthe ? Tu ne peux pas croire comme ça fait du bien, beaucoup plus de bien que quand on le fait tout seul.

— Oui, ça m’a semblé toujours meilleur lorsque Kate me branlait que lorsque je le faisais seule. Et avant-hier, ah ! je croyais être au ciel. Alors Kate m’a dit : “Maintenant ça t’est aussi venu, Berthe, fais attention, tu vas bientôt avoir tes affaires.” Ce même jour j’ai eu mal au ventre et tout à coup quelque chose d’humide m’a coulé le long des cuisses. J’ai été très effrayée quand j’ai vu que c’était du sang ! Kate s’est mise à rire et a été chercher maman, qui m’a regardée et a dit : “Mets-toi au lit ma Berthe, tu auras cela tous les mois, pendant trois ou quatre jours. Il faudra changer de chemise lorsque ça cessera de saigner et ne pas te laver avant, sans cela ça ne cessera pas. Tu ne porteras plus de robes de fillette.” Je vais avoir de longues robes comme maman et ma tante, conclut Berthe non sans orgueil.

— Allons, Berthe, faisons-le, et je l’embrassai et la pressai contre moi.

— Ne me fais pas de mal à la poitrine, dit Berthe, je suis maintenant très sensible. » Mais elle ne s’opposa pas à ce que j’ouvrisse sa chemise pour voir ses petits tétons dans la première période de leur développement.

C’était une paire de petits monticules qui m’apparurent comme ceux d’une jeune Psyché ou Hébé. Mais pourtant ils avaient déjà la forme classique, ne montraient aucun signe d’affaissement et tendaient deux petits bonbons roses.

Je lui dis des choses tendres et elle se laissait volontiers embrasser et même sucer ; mais cela l’excitait.

Après quelques refus elle me permit de voir son con, mais elle roula auparavant sa chemise ensanglantée.

Elle avait déjà beaucoup plus de poils que moi. Un peu de sang aqueux coulait sur ses cuisses ; certes, ce n’était pas très appétissant, mais j’étais trop excité pour y prendre garde.

Elle tenait les cuisses serrées, mais mon doigt trouva bientôt son clitoris. Ses cuisses s’ouvrirent sous la pression de ma main. Enfin je pus mettre mon index dans son con humide, mais pas très loin, car elle se contractait. J’appuyai contre son hymen, au milieu duquel il y avait déjà un petit trou. Berthe poussa un petit cri de douleur et se contracta encore.

Très excité, je me déshabillai, levai ma chemise et me mis sur ma sœur pour pénétrer dans son con avec mon membre toujours plus dur. Berthe protesta à voix basse, se mit à pleurer, poussa un petit cri lorsque je fus bien entré dans son vagin. Mais la courte douleur sembla bientôt se changer en volupté. Ses joues étaient échauffées, ses jolis yeux brillaient, sa bouche était à demi ouverte. Elle m’enlaça et répondit avec force à mes secousses.

Avant que j’eusse fini, le nectar se mit à couler de son con. Ses yeux se fermèrent à moitié et clignotèrent nerveusement ; elle criait fort, mais de volupté : « Roger, ah ! ah ! ah ! Ro-o-ger, — je… — je… aah ! » Elle était complètement hors d’elle. J’avais dépucelé ma sœur.

À cause du coup que j’avais tiré le matin et aussi à cause de mon excitation je n’avais pas encore déchargé. À la vue de la volupté de ma sœur, je fus encore plus excité et je me pressai, mais je sentis brusquement quelque chose de chaud dans le con de Berthe, je me retirai et il sortit une coulée sanglante, mélange de mon sperme et du sang produit par le déchirement de l’hymen et par la menstruation.

Nous fûmes tous deux très effrayés, mon membre était tout couvert de sang qui collait aussi à mes poils et à mes couilles.

Mais notre terreur ne connut plus de bornes lorsque nous entendîmes une voix qui disait : « Ah ! ce n’est pas mal ! les jeunes gens font une jolie conversation. » Kate se tenait près de nous.

Elle avait oublié quelque chose et on l’avait renvoyée pour le chercher. À cause de notre occupation absorbante nous ne l’avions pas entendue monter l’escalier, mais elle nous avait, paraît-il, regardés quelque temps du dehors et était entrée en ouvrant doucement la porte pendant l’extase voluptueuse de Berthe.

Son visage polisson reflétait l’excitation causée par ce qu’elle avait vu et entendu. Berthe et moi étions si étonnés que pendant quelques instants, nous ne pensâmes pas à remédier à notre désordre. Kate eut tout le temps de regarder le fort saignement de Berthe et l’affaissement de mon vit que la terreur avait fait débander.

« Lorsqu’on fait une chose pareille, dit en riant Kate, il faut avant tout fermer la porte ! » et elle alla pousser le verrou.

« Berthe, ta maman a oublié de le dire qu’on ne doit pas le faire pendant que l’on a ses affaires.

« Mais je sais bien, ajouta-t-elle en éclatant de rire, que c’est alors qu’on en a le plus envie.

« Mets seulement un linge sec entre tes jambes et reste tranquillement couchée.

« Mais cette chemise ne doit pas aller dans le linge sale, à moins que tu n’aies aussi tes affaires, Roger. »

Je vis alors que ma chemise était tachée de sang. Kate mit de l’eau dans une cuvette et s’approcha de moi.

« Heureusement que ça s’en va facilement, dit-elle, lève-toi, Roger, je vais te laver. »

Je me mis debout devant elle pour qu’elle trempât la chemise, mais ce n’était pas facile. Alors elle enleva tout de go la chemise, de façon à ce que je fusse nu devant les deux jeunes filles.

Elle lava la chemise en se moquant :

« Viens donc ! » ajouta-t-elle sérieusement et elle me lava avec l’éponge.

À ce contact, mon vit commença doucement à se soulever. Kate disait : « Ah ! méchant vit qui est entré dans le con de Berthe. » Et elle lui donnait de petites claques avec la main. Tout à coup, elle m’empoigna avec le bras gauche, me mit sur ses genoux et me fessa de toutes ses forces. Je me mis à crier. Berthe se tordait de rire.

Les fesses me brûlaient, mais je sentais une excitation plus forte que celles que j’avais ressenties jusque-là.

Déjà, autrefois, lorsque j’avais dix ans, ma mère, à cause d’une bêtise que j’avais faite, m’avait pris entre ses cuisses, ôté mes culottes et avait tapé dur sur mes petites fesses, de telle façon qu’après la première douleur, j’avais conservé toute la journée un sentiment de volupté.

Lorsque Kate regarda mon vit de nouveau très présentable, elle se mit à rire : « Oh ! oh ! quelle grosse manivelle il a Roger, il faut tourner la manivelle, il faut tourner la manivelle ! » Elle prit mon vit dans sa main, le serra et le décalotta. Je n’y tins plus. J’empoignai Kate aux tétons, elle fit semblant de se défendre. Je mis alors la main sous ses jupes. Elle ne portait pas de pantalon. J’empoignai son abricot. Elle voulait se retirer, mais je la tenais aux poils. Avec le bras gauche j’enlaçai son cul. Je m’agenouillai et lui enfonçai dans son con chaud, le pouce de ma main droite, en le faisant entrer et sortir.

Cela lui faisait du bien, ce n’était pas niable, elle se défendait mollement et s’approcha du lit de Berthe qui, pour ne pas avoir honte devant Kate, m’aida en l’empoignant au cou pour la coucher sur le lit.

Kate perdit la tête, tomba sur le lit. Je lui soulevai la robe et mis son con à nu. Ses poils étaient roux, mais pas aussi épais que je l’eusse cru d’après les renseignements de Berthe, mais assez longs et humides de sueur.

Sa peau était blanche comme du lait et douce comme du satin. Ses blanches cuisses étaient agréablement arrondies et portaient joliment des bas noirs qui renfermaient une paire de mollets fermes et ronds.

Je me jetai sur elle, poussai mon vit entre ses cuisses, pénétrai doucement dans son con, mais j’en ressortis aussitôt. Mes pieds ne trouvaient pas de point d’appui. La position était trop incommode.

Mais Kate, qui maintenant était en chaleur, sauta debout, me poussa sur la chaise, près du lit, et se jeta sur moi. Avant que j’eusse le temps de me reconnaître, mon membre était enfermé dans son con.

Je sentais ses longs poils contre mon ventre. Elle se remuait et me tenait les épaules. À chaque mouvement ses grandes lèvres touchaient mes couilles.

Elle enleva d’elle-même son léger casaquin de percale et me dit de jouer avec ses nichons, parce que ça lui faisait du bien, disait-elle.

Ses tétons étaient naturellement plus développés que ceux de Berthe et plus durs que ceux de la régisseuse, bien qu’ils ne fussent pas de beaucoup aussi gros. Ils étaient aussi blancs que ses cuisses et son ventre et avaient deux grosses pointes rouges, entourées d’une couronne plus jaune sur laquelle étaient de petits poils.

La crise s’approchait chez Kate très excitée. Dans la violence de ses mouvements, mon vit était sorti deux fois de son con et en le rentrant elle me faisait très mal, bien qu’à elle cela semblât lui faire beaucoup de plaisir.

Je restai en retard sur elle, tandis qu’elle criait d’une voix extasiée : « Maintenant… maintenant… maintenant… ça me vient… Ah ! Oh ! Oh ! mon Dieu… ton vit me fait du bi-i-en. » En même temps elle déchargea et je m’en aperçus à l’augmentation de l’humidité de son con. Au dernier moment de son extase, la sensible femme de chambre me mordit à l’épaule.

En sentant sa bouillante éjaculation, je remarquai que la catastrophe approchait aussi chez moi.

Kate avait rapidement repris ses esprits.

« Roger, ta queue devient toujours plus brûlante, tu vas décharger maintenant. » Et elle se dressa brusquement, saisit de la main droite mon vit humide de son sperme et se mit à le frotter violemment, en disant : « Sans cela je pourrais devenir enceinte. »

Je m’étais levé aussi ; Kate me pressait contre elle avec son bras gauche ; je suçai ses tétons. Je dus ouvrir les jambes. Mon ventre se secouait convulsivement, complètement nu devant les deux curieuses filles. Tout à coup mon jet partit.

Berthe avait regardé attentivement l’éjaculation et contemplait avec curiosité le liquide blanc qui était tombé sur le lit. La raffinée, pendant que je déchargeais, me chatouillait le cul en m’encourageant : « Voilà, mon Roger, tu décharges gentiment, ça y est… ça y est. »

Ma jouissance avait été indicible.

Ensuite je retombai sur la chaise. Kate faisait comme si rien ne s’était passé. Elle mit tout en ordre, m’essuya la queue avec son mouchoir, reboutonna sa casaque, prit son panier et nous dit avec sa gaieté habituelle : « Dieu soit loué, que ça se soit passé ainsi ! Maintenant soyez prudents. Toi, Berthe, reste tranquillement couchée et toi, Roger, descends maintenant ! »

Elle s’en alla et je regagnai ma chambre après m’être rhabillé et avoir embrassé Berthe.