Les Chants du bivouac/Sur la route de Louvain
Sur la route de Louvain (bis)
Contre mill’ nous étions vingt (bis)
Un’ p’tit’ laitière (bis)
près d’ nous s’en vint (bis)
Un’ p’tit’ laitièr’ près d’ nous s’en vint
Dans sa p’tit’ voiture à chiens !
— « Sur vos joues couleur carmin (bis)
Un baiser ça f’rait du bien » (bis)
— « Mon amoureux (bis)
n’en saura rien (bis)
Mon amoureux n’en saura rien :
S’il le sait dira qu’ c’est bien ! »
— « Un peu d’ lait ça vous soutient (bis)
Quand on a grand soif, grand faim » (bis)
— « Prenez-en vite (bis)
et buvez bien : (bis)
Prenez-en vite et buvez bien :
Ça vaut mieux qu’un verr’ de vin ! »
« Prenez tout ; ne m’ laissez rien (bis)
Ne m’ laissez que mes bons chiens ; (bis)
Ces deux-là sont (bis)
pour les Prussiens (bis)
Ces deux-là sont pour les Prussiens :
Quand ils mordent, ils mordent bien ! »
Elle a lâché ses bons chiens (bis)
Dans l’ mitan des rangs prussiens : (bis)
Comme à la chasse (bis)
aux gros lapins (bis)
Comme à la chasse aux gros lapins
Ont mordu dans l’arriér’-train !
Tant mordu jusqu’au matin (bis)
Qu’ils sont morts sur le chemin (bis)
Empoisonnés (bis)
c’est bien certain (bis)
Empoisonnés, c’est bien certain,
D’avoir mangé du Prussien !