Victor Palmé ; G. Lebrocquy (p. 13-22).


CHAPITRE II

Mme LE NORMAND[1]




I


Après Mme de Staël, son historienne ! L’auteur de Coppet et Weymar est la même personne qui publiait, il y a trois ans, une correspondance de Mme Récamier, dont nous n’avons point à parler ici, et cette personne, on la connaît, malgré sa voilette. C’est le secret de la comédie. Tout le monde la nomme, c’est Mme Le Normand, la nièce de Mme Récamier. Quand on a le bonheur d’avoir une pareille tante, on en jouit d’abord, et puis on s’en sert. Cela devient une fortune. Quand Mme Le Normand publia les Souvenirs de Madame Récamier, nous nous jetâmes tous, comme des enragés, sur son livre, attirés que nous étions par la touffe de fleurs de ce nom ! Malheureusement, surprise qui manqua de charmes ! au lieu de la tante que nous cherchions, nous ne trouvâmes que la nièce. La correspondance de la délicieuse femme qui s’était fait pendant trente ans adorer vertueusement de toute l’Europe, ne consistait qu’en quelques billets du matin que n’importe qui était capable d’écrire, et on put se plaindre, pour la mémoire d’un être charmant qui devait rester comme un idéal de femme dans nos esprits, d’un livre qui l’abaissait évidemment, en nous la montrant dans les insignifiances de la vie.

Eh bien ! comme c’est l’usage, du reste, l’auteur de Coppet et Weymar n’a tenu nul compte de la critique, et elle continue son petit commerce de correspondances et de souvenirs. Aujourd’hui après Mme Récamier et Mme de Staël, c’est encore, une seconde fois, Mme de Staël ! Mme de Staël, on le sait, fut pour Mme Récamier cette chose rare, plus rare que cette autre déjà si rare, un ami ! Elle fut une amie ! Les licornes sont plus communes qu’une amitié entre femmes, et Mme de Staël et Mme Récamier ajoutèrent ce phénomène-là à tous les autres phénomènes. Qui dit Mme Récamier pense forcément à Mme de Staël. C’est, sans doute, pour cette raison que Mme Le Normand, la nièce de Mme Récamier, s’est crue un peu la nièce de Mme de Staël, et qu’elle l’a traitée identiquement comme sa tante, en publiant une correspondance dont nous parlions au chapitre précédent, qui déshonorerait Mme de Staël comme femme d’esprit, si nous n’avions pas ses livres. Ô parentés ! réelles ou d’adoption, que vous êtes quelquefois intelligentes et aimables !

Et ce n’est pas — qu’on m’entende bien ! — le fait de la publication des Lettres de Mme de Staël ou de Mme Récamier que je blâme : non pas ! Si vous en avez, de ces lettres, dans lesquelles l’âme et l’esprit de l’une et de l’autre aient laissé leur trace enflammée ou parfumée, ou lumineuse, donnez-les ! montrez-lez ! Voyons ! Des lettres ! mais cela vaut cent fois mieux que des livres ! C’est le vrai du vrai, c’est la première fraîcheur de la source, c’est l’enfant ébouriffé avant le coup de peigne de sa mère ! Il faut surprendre les yeux qu’on aime, quand ils s’ouvrent tout grands le matin, pour juger de la pureté de leur cristallin, sous cette lumière d’aurore, et pour bien savoir ce que c’est que la beauté de deux beaux yeux ! Tel est l’effet des lettres. Mais je n’appelle pas des lettres, moi, ni vous non plus, n’est-ce pas : « Madame, je dîne à six heures ; apportez-moi mon bonnet ; » ou : « Je me mets aux pieds de votre Altesse et la prie d’agréer tous mes respects » ? Cela, c’est la vulgarité inévitable de la vie ; ce sont les choses, plates et nécessaires, que la dernière sotte peut écrire tout aussi bien que la première des femmes d’esprit. C’est comme se moucher et éternuer, cela ! Parbleu ! le génie se mouche et éternue ! En voudriez-vous recueillir et fixer les éternuments ?

Voilà cependant, à peu près, le genre de lettres qu’on publie sous ce nom qui fait supposer tant de choses, sous ce nom de Mme de Staël ! Pauvre madame de Staël ! On a dit qu’il n’y avait pas de héros pour les valets de chambre : mais les nièces ! les nièces, ce serait donc pis ?… Et lorsque nous n’en aurions pas, ce ne serait pas une raison pour être tranquilles : nous aurions celles de nos amies ! Pauvre madame de Staël ! C’était bien la peine de se peindre en Corinne au Capitole pour que, quelque quarante ans après votre mort, une femme, un bas-bleu, dont le bleu n’est que la teinture de plusieurs autres auxquels elle s’est frottée et qui veut que ce bruit lui revienne et lui profite, se lève tout à coup et dise : Écoutez comme elle se mouchait !

Et encore si Mme Le Normand, l’auteur de Madame de Staël et de la Princesse Louise, l’avait dit franchement, eh bien ! écouterait qui voudrait le bruit conservé, lirait qui voudrait les petits papiers qu’on exhume, mais on ne s’est pas contenté de jouer simplement des grands noms dans l’intérêt d’un livre qui n’a que l’intérêt de son titre. Mais on a fait beaucoup plus ! Mme Le Normand se vante (à la page 10) de nous éclairer Mme de Staël d’un jour plus vrai que celui sous lequel on la voit communément. C’est hardi, et surtout ce n’est pas dit d’une façon commune ! Communément, Mme de Staël passe pour une des meilleures et des plus généreuses femmes qui aient jamais existé. Elle avait le cœur de niveau avec le génie. Ses ridicules, si elle en a eu, et pourquoi pas ? bien souvent c’est la sottise d’esprit et la bassesse de l’âme des autres qui nous les donnent ! ses ridicules sont noyés dans la gloire, une nappe de lumière bien tranquille. Est-ce sur tout cela que vous allez faire tomber un jour plus vrai ?… C’est curieux et c’est une curiosité bien permise. Vous l’excitez. Vous êtes fallacieuse. Ce livre promet. Il est plein de promesses chatoyantes et chattemites… Et puis, rien ! Le chat s’est esquivé !


II


Le moyen de trouver cela bon, s’il vous plaît ?… Je sais tout ce qu’on doit à une femme — à une nièce — à une nièce d’amie — et à leurs illusions, à leurs triples illusions ! Mais il m’est pourtant impossible de les partager. D’ailleurs, n’y a-t-il que des illusions dans le fait de l’auteur de Coppet et Weymar et de Madame de Staël et la Princesse Louise ?… S’il n’y avait que des illusions, Mme Le Normand n’aurait publié que les quelques lettres de Mme de Staël que je trouve dans son livre, avec le mot d’avertissement convenable pour annoncer qu’on allait éclairer Mme de Staël d’un jour plus vrai et pour se féliciter de la position particulière qui a permis de faire le cadeau de ses lettres au monde ! Mais il n’y a pas que le cadeau !

Il y a tout un livre qui n’est pas un cadeau, lui, et qui s’est glissé entre ces lettres ! Oui, un livre, bel et bon, pour le compte de Mme Le Normand, laquelle ajoute ces pauvres lettres que Mme de Staël a oublié de jeter au feu, une biographie de Mme de Staël que nous y jetterons, nous ! car elle ne nous apprend rien de ce que nous ne savons pas et elle oublie beaucoup de choses que nous savons. Une Vie donc de Mme de Staël, tel serait le titre sincère, le titre loyal du livre d’aujourd’hui, — souricière où ne manqueront pas de se prendre tous ceux qui voudront grignoter un peu de cette guipure, de ce splendide point d’Angleterre qu’on appelle l’esprit de Mme de Staël ! Et ce n’est pas tout ! La biographie en question est précédée d’une haute notice sur les salons et l’esprit de salon — qui a presque des ambitions politiques. Là est peut-être, qui sait ? le sens le plus profond du livre. Mme Le Normand est aussi la nièce du Correspondant. Mais toujours est-il que j’aurais mieux aimé pour elle le fichu de sa tante Récamier que la cravate de M. de Broglie.

Elle s’en attife le mieux qu’elle peut, du reste, mais ce sera toujours un effet drôle que le ton de gravité inanimée avec lequel elle déplore doctrinairement la mort de cette chose légère, la conversation d’autrefois ! N’importe! elle a le droit de la pleurer ! Mme Le Normand, en sa qualité de chef de cabinet de sa tante, dont le salon fut un ministère, — le ministère de l’esprit non public, mais particulier, — Mme Le Normand a bien le droit de mélancoliser sur la décadence des salons et de la causerie. Nous nous associons même à sa mélancolie, mais il ne faudrait pas aller plus loin. Il ne faudrait pas exagérer et faire des salons une puissance dont on semble dire à un gouvernement: « Ah ! si nous en avions encore, vous verriez ! » car on ne verrait rien du tout.

Les salons (je prends ce mot comme vous l’entendez) sont charmants parce qu’ils sont une école — sans pédantisme, celle-là ! — de manières, d’élégance, de ton (le ton qui sert bien plus que l’esprit dans la vie et qui cache l’absence de l’esprit, quand on a le malheur de n’en pas avoir !). Or, pour mon compte, je regrette autant que Mme Le Normand qu’ils soient remplacés par les cercles. Mais les salons sont comme tout ce qui est collectif, comme tout ce qui fait masse à un degré quelconque, ils sont la proie des idées communes, de la sottise et du préjugé. Pas plus souvent dans les salons qu’ailleurs vous ne trouvez la supériorité réelle, et y régnant en vertu de son droit éternel. Ici ou là, — élevez ou abaissez les milieux, — la supériorité est toujours une exception parmi les hommes, et une exception haïe, ou enviée, ou peu écoutée. À la manière dont elle est méconnue, on la reconnaît ! Les salons, c’est la rue qui a passé par le bain, la pâte d’amande, la grammaire et les bonnes manières, mais c’est toujours la rue, au fond des esprits et des cœurs !

L’esprit peut y briller, mais il n’y commande pas, et les femmes seules peuvent prendre des amusettes pour des influences… Du temps des salons du siècle dernier, que Mme Le Normand nous cite, les salons étaient, au fond, si peu puissants qu’ils n’empêchèrent pas la Révolution de se faire contre eux et de les fermer ! Et depuis, si Mme de Staël fut exilée, elle qui compta bien moins, pour les salons, par son esprit que par ses deux cent mille livres de rente, ses relations et la position qu’avait eue son père, ce n’est pas que l’Empereur eût peur de ces salons dont on la disait la reine, mais c’est qu’il était agacé d’entendre toujours tomber de petits coups d’éventail sur son sceptre ; c’est que les lions, tout lions qu’ils soient, s’impatientent et jouent de la griffe, quand une mouche, fût-elle bleue, leur entre dans le nez !


III


Mais s’il fallait, d’ailleurs, un exemple de l’inanité de l’esprit de salon et de l’innocuité de cette catapulte, on le trouverait ici, — précisément dans ces lettres de Mme de Staël, qui la montrent aujourd’hui seulement femme du monde, et par le fait seul qu’elle n’y est que cela, l’exilant de son esprit comme elle était exilée de France, alors qu’elle vivait en Russie… Ah ! qui me l’aurait dit avant la publication de ces lettres, je ne l’aurais pas cru ! Quoi ! Mme de Staël, cette flamme de Mme de Staël, cette flamme dans l’orage perpétuel, cette tête de femme à idées, cet être, qui était la vie, a pu écrire des lettres bêtes comme des révérences et vides de tout, excepté des chinoiseries de politesse officielle et de bienveillance banale dont le monde se paye, sans se tromper !

Voilà je ne sais combien de lettres ou de fragments de lettres (au moins cinquante), qui ont été écrites par la main inspirée à laquelle il seyait si bien de rouler toujours dans ses doigts de Muse une feuille de laurier ; et savez-vous combien de mots je trouve qui m’avertissent et qui me disent : « Mais, malheureux, ces lettres sont de Mme de Staël ? » Allez ! je les sais par cœur, ces mots, et je puis vous en faire le compte. Il y en a quatre ! Il n’y en a pas cinq, et les voici, ces quatre mots, qui ne sont ici encore qu’un pâle souvenir de sa manière à elle, quand elle n’est plus une femme du monde, mais la femme éloquente que naturellement elle était ! — « On ne reste jeune que pour la tristesse. — Les pressentiments sont des aperçus trop fins pour pouvoir être analysés. — L’exil est un tombeau ; seulement c’est un tombeau où la poste arrive. — La vie, pour moi, est comme un bal dont la musique a cessé. » — Et c’est là tout ! Il n’y a rien de plus dans ces misérables lettres, qui sont pour nous ce que pour elle est la vie, — un bal dont la musique et l’âme et l’émotion ont cessé !

Elle n’est donc pas là, celle que j’y cherchais. Elle n’est pas dans ces lettres à une grande-duchesse, mais dans cette biographie d’entre-deux, est-elle davantage ? Et je ne parle pas des faits — des faits oubliés — de la liaison avec Talleyrand, par exemple, des discussions avec Lewis, de l’intimité avec les Grey, et surtout du séjour de Byron à Coppet ; mais y est-elle saisie dans sa nature, surprise à travers les idées reçues, plus ou moins injustes sur elle ?…

Ce que je trouve, moi, dans Mme de Staël, c’est le fond de la Corinne et de la Delphine qu’elle a peintes, en se regardant, et qui lui ressemblent toutes deux, mais trop posées, mais arrangées pour un effet qu’elle ne connaissait pas ; ce que j’adore, enfin, dans Mme de Staël, c’est le naturel inaliénable. Inaliénable à son siècle et à sa mère qui firent d’elle, de cet être d’émotion et de vérité, un philosophe et un bas-bleu ; car, il faut bien l’avouer, et c’est mon désespoir, elle avait l’horrible teinte bleue littéraire qui est la gangrène, mortelle au sexe, chez les femmes.

Seulement, disons-le en finissant, de toutes les bleues qui aient jamais existé, elle est peut-être la seule dans laquelle le sexe n’ait pas péri ! Elle est restée femme. Elle a gardé tous les défauts ondoyants, inconséquents, charmants et ensorcelants de la femme. Elle est inquiète, elle se décourage, elle craint l’ennui comme le feu, elle souffre des tortures aux plus légères piqûres d’épingle. Elle est poltronne devant la douleur, poltronne contre l’opinion ; poltronne contre le ridicule, ce fantôme qui s’évanouit quand on marche dessus ! Elle hésita, toute conquise par la plus divine pitié, elle hésita à épouser M. de Rocca, qui se mourait d’amour pour elle, parce qu’il était moins âgé qu’elle, et qu’elle craignait que le monde ne se moquât de tous les deux.

Quand, en 1812, on cria contre les Français au théâtre de Moscou et qu’on la fit, comme Française, sortir de sa loge, elle se mit à pleurer à sanglots, comme une petite fille, cette forte personne taillée dans ce marbre bistré qu’on reprochait à son teint ! Elle aimait tant, qu’elle aima ses livres avec la faiblesse qu’on a pour des enfants, gardant pour ses autres enfants la force ! Schiller a dit une bêtise d’Allemand (et ce sont les meilleures), quand il a écrit cette phrase d’apothéose : « Tout ce que le flambeau de la Raison ne peut éclairer n’existe pas pour elle. » Que Schiller aille se promener avec son flambeau ! C’est le contraire qui est le vrai ; elle ne voyait qu’aux éclairs déchirés de sa sensibilité ; génie, seulement à force de sensibilité, comme les Pythonisses !

Je l’ai dit déjà, mais il faut y revenir, les hommes, pour se venger sans doute de ce qu’elle pouvait être sublime et rester femme, l’appelèrent hommasse, croyant ainsi la rapprocher d’eux ; mais elle ne l’était pas, même physiquement, quoiqu’on l’ait dit et qu’elle tînt de son père, le Suisse emphatique, ces gros traits que Gérard n’a pas craint de peindre, sentant bien que la femme, la femme idéale qui transforme et divinise tout, se retrouverait toujours en ces yeux astres, dans lesquels on ne savait ce qui brillait le plus du feu ou des larmes, et dans cette bouche si éloquemment entrouverte, et dans cette poitrine de Niobé, et dans ces bras d’une rondeur toute-puissante, robustes seulement pour s’attacher. Je suis sûr qu’elle montait mal à cheval… Femme avant tout, — après tout, — toujours femme, même après sa gloire ! Sa gloire qu’elle eût donnée pour la beauté et pour le bonheur dans le mariage, la vraie gloire de la femme, les deux seules choses que les femmes doivent préférer à tout et qu’Ève eut dans son Paradis !

Est-ce cette femme-là que Mme Le Normand nous a peinte ? Elle est allée chercher Mme de Staël sous toutes les plumes qui ont parlé d’elle. Après l’avoir cherchée où nous irions bien la chercher tout seuls, dans les Considérations sur la Révolution française et dans les Dix ans d’exil, Mme Le Normand, cette femme de salon, qui veut du salon, est entrée chez toutes ses connaissances pour leur prendre un petit mot aimable et pour leur en dire un. Elle est entrée chez M. Sainte-Beuve, ce critique si délicat et si fin, dit-elle, qu’un jour on finira par le trouver évaporé dans sa délicatesse et dans sa finesse : alors les plus fins seront attrapés ! Elle est entrée chez M. Thiers, qui prend, voyez l’erreur ! une grande-duchesse pour une autre, avec sa myopie étourdie, et elle a le beau courage de le lui reprocher ! Elle est entrée chez M. Villemain, ce vieux symbole poussif de l’éloquence, comme M. Sainte-Beuve l’est de la délicatesse ! Elle est entrée chez M. Guizot, dont la grandeur doit emplir rasibus toute la tête de Mme Le Normand, M. Guizot, qui raconte qu’un jour, en l’entendant réciter une phrase de Chateaubriand, Mme de Staël, s’avisant, se mit à crier qu’il jouerait supérieurement la tragédie, ce qui est comique, et lui proposa le rôle de Pyrrhus ou d’Oreste dans Andromaque, ce qui aurait été bien plus comique encore, s’il avait accepté ! Enfin, elle est entrée, sans sortir de chez elle, chez M. de Loménie, qui a fait, nous dit-elle par manière de renseignement, une notice sur Gœthe, spirituelle et piquante.

Certainement M. de Loménie a des qualités. Il est le Bénédictin de sa propre pesanteur, qui se débat laborieusement pour dire quelque chose et être léger, et qui recommence infatigablement le débat. Mais spirituel et piquant ! C’est un mot de belle-mère, car elle est belle-mère comme elle est nièce, Mme Le Normand, et c’est très-estimable. Les parentés et les amitiés sont d’excellentes choses. Mais le livre de Mme de Staël et de la Princesse Louise nous apprend aujourd’hui, comme les Souvenirs de Mme Récamier nous l’avaient déjà appris, que ce n’est pas uniquement avec cela qu’on fait des portraits ressemblants et vivants et placés dans des jours nouveaux, qu’on annonce, — dans la perspective, définitive et suprême, où jusqu’ici on ne les avait jamais vus !





  1. Madame de Staël et la Grande-Duchesse Louise. — Par l’auteur des Souvenirs de Madame Récamier. — Chez Lévy.