Les Amours de Tristan/Les yeux criminels

Les Amours de TristanP. Billaine, A. Courbé (p. 152).


LES YEUX CRIMINELS.



TRAISTRES yeux, maudite veuë,
Que ne ſuis-ie aueugle né,
Ie ne ſerois pas geſné
Du noir chagrin qui me tuë.
Ie ſouspire inceſſamment
Dans le plus cruel tourment
Dont vne Ame ſoit capable ;
Et l’iniustice des Cieux
Ne m’a rendu miſerable
Que pource que i’ay des yeux.