Les 120 journées de Sodome/36

Numérisation : Jean Franval (p. 274-292).

(XXXVI)

TROISIÈME PARTIE

Les cent cinquante passions de troisième classe, ou criminelles, composant trente et une journées de janvier, remplies par la narration de la Martaine, auxquelles on a joint le journal exact des événements scandaleux du château pendant ce mois-là.

(Plan)

Le premier de janvier.

1. Il n’aime qu’à se faire enculer, et on ne sait où lui chercher des vits assez gros. Mais elle n’appuie pas, dit-elle, sur cette passion, comme un goût trop simple et trop connu de ses auditeurs.

2. Il ne veut dépuceler que des petites filles de trois à sept ans, en cul. C’est l’homme qui a eu son pucelage de cette manière : elle avait quatre ans. Elle en est malade, sa mère implore le secours de cet homme ; quelle fut sa dureté. Cet homme est le même dont Duclos parle le 29 novembre la dernière ; c’est le même du 2 décembre de Champville, et le même de l’enfer. Il a un vit monstrueux. C’est un homme énormément riche. Il dépucelle deux petites filles par jour ; une en con le matin, comme l’a dit Champville le 2 décembre, et une en cul le soir, et le tout indépendamment de ses autres passions. Quatre femmes tenaient Martaine quand il l’encula. Sa décharge est de six minutes et il beugle en y procédant. Manière adroite et simple dont il fait sauter ce pucelage de cul, quoiqu’elle n’ait que quatre ans.

3. Sa mère vend le pucelage du petit frère de Martaine à un autre homme qui n’encule que des garçons, et qui les veut à sept ans juste.

4. Elle a treize ans et son frère quinze ; ils vont chez un homme qui contraint le frère à foutre sa sœur, et qui fout alternativement en cul tantôt le garçon, tantôt la fille, pendant qu’ils sont aux prises ensemble.

La Martaine vante son cul ; on lui dit de le faire voir ; elle le montre de dessus la tribune. L’homme dont elle vient de parler est le même que celui du 21 novembre de Duclos, le comte, et du 27 février de Desgranges.

5. Il se fait foutre en enculant le frère et la sœur ; c’est le même homme dont parlera Desgranges le 24 de février.

Ce même soir, le duc dépucelle Hébé en cul, qui n’a que douze ans. Il y a des peines infinies ; elle est tenue par les quatre vieilles, et il est servi par Duclos et Champville ; et comme il y a une fête le lendemain, pour ne rien déranger, Hébé, dès le même soir, est livrée en cul, et tous les quatre amis en jouissent. On l’emporte sans connaissance ; elle a été enculée sept coups.

Que Martaine ne dise point qu’elle est barrée ; c’est faux.

Le deux janvier.

6. Il se fait péter dans la bouche par quatre filles, en en enculant une cinquième, puis il change. Toutes pètent, et toutes sont enculées ; il ne décharge que dans le cinquième cul.

7. Il s’amuse avec trois jeunes garçons ; il encule et se fait chier, en les changeant tous trois, et il branle celui qui est dans l’inaction.

8. Il fout la sœur en cul, en se faisant chier dans la bouche par le frère, puis il les change, et dans l’une et l’autre jouissance on l’encule.

9. Il n’encule que des filles de quinze ans, mais après les avoir au préalable fouettées à tour de bras.

10. Il moleste et pince les fesses et le trou du cul une heure, puis il encule pendant qu’on le fouette à tour de bras.

On célèbre ce jour-là la fête de la neuvième semaine. Hercule épouse Hébé et la fout en con. Curval et le duc enculent tour à tour et le mari et la femme, alternativement.

Le trois janvier.

11. Il n’encule que pendant la messe, et décharge à l’élévation.

12. Il n’encule qu’en foulant un crucifix aux pieds et en le faisant fouler à la fille.

13. L’homme qui s’est amusé avec Eugénie dans la onzième journée de Duclos fait chier, torche le cul merdeux, a un vit énorme, et encule, une hostie au bout de son engin.

14. Encule un garçon avec l’hostie, se fait enculer avec l’hostie. Sur la nuque du col du garçon qu’il encule est une autre hostie, sur laquelle chie un troisième garçon. Il décharge ainsi sans changer mais en proférant d’épouvantables blasphèmes.

15. Il encule le prêtre tout en disant sa messe, et quand celui-ci a consacré, le fouteur se retire un moment ; le prêtre se fourre l’hostie dans le cul, et on le rencule par là-dessus.

Le soir, Curval dépucelle en cul, avec une hostie, le jeune et charmant Zélamir. Et Antinoüs fout le président avec une autre hostie ; en foutant, le président en enfonce avec sa langue une troisième dans le trou du cul de Fanchon.

Le quatre.

16. Il n’aime à enculer que de très vieilles femmes pendant qu’on le fouette.

17. N’encule que de vieux hommes pendant qu’on le fout.

18. A une intrigue réglée avec son fils.

19. Veut n’enculer que des monstres, ou des nègres, ou des gens contrefaits.

20. Pour réunir l’inceste, l’adultère, la sodomie et le sacrilège, il encule sa fille mariée avec une hostie.

Ce soir-là, on livre Zélamir en cul aux quatre amis.

Le cinq.

21. Il se fait foutre et fouetter alternativement par deux hommes, pendant qu’il encule un jeune garçon et qu’un vieux lui fait dans sa bouche un étron qu’il mange.

22. Deux hommes le foutent alternativement, l’un en bouche, l’autre en cul ; il faut que ça dure trois heures, montre sur table. Il avale le foutre de celui qui le fout en bouche.

23. Il se fait foutre par dix hommes, à tant par coup ; il soutient jusqu’à quatre-vingts coups dans sa journée sans décharger.

24. Il prostitue, pour être foutues en cul, sa femme, sa fille et sa sœur, et les regarde faire.

25. Il emploie huit hommes autour de lui : un dans la bouche, un dans le cul, un sous l’aine droite, un sous la gauche ; il en branle un de chaque main ; le septième est entre ses cuisses, et le huitième se branle sur son visage.

Ce soir-là le duc dépucelle Michette en cul et lui fait des douleurs affreuses.

Le six.

26. Il fait enculer un vieux homme devant lui ; on retire plusieurs fois le vit du cul du vieillard, on le met dans la bouche de l’examinateur qui le suce ; puis il suce le vieux, le gamahuche, l’encule pendant que celui qui vient de foutre le vieux l’encule à son tour et est fouetté par la gouvernante du paillard.

27. Il serre violemment le col d’une jeune fille de quinze ans en l’enculant, afin de lui rétrécir l’anus ; on le fouette avec un nerf de bœuf pendant ce temps-là.

28. Il se fait mettre dans le cul de grosses boules de mercure combinées avec le vif-argent. Ces boules remontent et redescendent, et pendant le chatouillement excessif qu’elles occasionnent, il suce des vits, avale le foutre, fait chier des culs de filles, avale la merde. Il est deux heures dans cette extase.

29. Il veut que le père l’encule, pendant qu’il sodomise le fils et la fille de cet homme.

Le soir, Michette est livrée en cul. Durcet prend la Martaine pour coucher dans sa chambre, à l’exemple du duc qui a Duclos et de Curval qui a Fanchon ; cette fille prend sur lui le même empire lubrique que Duclos sur le duc.

Le sept.

30. Il fout un dindon dont la tête est passée entre les cuisses d’une fille couchée sur le ventre, de façon qu’il a l’air d’enculer la fille. On l’encule pendant ce temps-là, et à l’instant de sa décharge, la fille coupe le cou du dindon.

31. Il fout une chèvre en levrette, pendant qu’on le fouette. Il fait un enfant à cette chèvre, qu’il encule à son tour, quoique ce soit un monstre.

32. Il encule des boucs.

33. Veut voir une femme décharger, branlée par un chien ; et il tue le chien d’un coup de pistolet sur le ventre de la femme sans blesser la femme.

34. Il encule un cygne, en lui mettant une hostie dans le cul, et il étrangle lui-même l’animal en déchargeant.

Ce même soir, l’évêque encule Cupidon pour la première fois.

Le huit.

35. Il se fait placer dans un panier préparé, qui n’a d’ouverture qu’à un endroit, où il place le trou de son cul frotté de foutre de jument, dont le panier représente le corps, couvert d’une peau de cet animal. Un cheval entier, dressé à cela, l’encule et pendant ce temps-là, dans son panier il fout une belle chienne blanche.

36. Il fout une vache, la fait engendrer, et fout le monstre.

37. Dans un panier également arrangé, il fait placer une femme qui reçoit le membre d’un taureau ; il s’amuse du spectacle.

38. Il a un serpent apprivoisé qui s’introduit dans son anus et le sodomise, pendant qu’il encule un chat dans un panier, qui, pris de partout, ne peut lui faire aucun mal.

39. Il fout une ânesse, en se faisant enculer par un âne dans des machines préparées qu’on détaillera.

Le soir, Cupidon est livré en cul.

Le neuf.

40. Il fout une chèvre en narines, qui, pendant ce temps-là, lui lèche les couilles avec la langue ; pendant ce temps-là, on l’étrille et on lui lèche le cul alternativement.

41. Il encule un mouton, pendant qu’un chien lui lèche le trou du cul. 42. Il encule un chien, dont on coupe la tête pendant qu’il décharge.

43. Il oblige une putain de branler un âne devant lui, et on le fout pendant ce spectacle.

44. Il fout un singe en cul ; l’animal est enfermé dans un panier ; on le tourmente pendant ce temps-là, afin de redoubler les resserrements de son anus.

On célèbre ce soir-là la fête de la dixième semaine par le mariage de Brise-cul et de Michette qui se consomme et qui fait grand mal à Michette.

Le dix.

Elle annonce qu’elle va changer de passion, et que le fouet, qui était principal, plus haut, dans le récit de Champville, n’est plus ici qu’accessoire.

45. Il fait chercher des filles coupables de quelques délits. Il vient les effrayer, leur dire qu’elles vont être arrêtées, mais qu’il se charge de tout si elles veulent recevoir une violente fustigation ; et dans la crainte où elles sont, elles se laissent fouetter jusqu’au sang.

46. Fait chercher une femme qui ait de beaux cheveux, sous le seul prétexte de les examiner ; mais il les lui coupe en traître, et décharge en la voyant s’éplorer de ce malheur, dont il rit beaucoup.

47. Avec tout plein de cérémonies, elle entre dans une chambre obscure. Elle ne voit personne, mais elle entend une conversation qui la regarde, que vous détaillerez, et qui est capable de la faire mourir d’effroi. À la fin, elle reçoit un déluge de soufflets et de coups de poing, sans savoir d’où ça lui vient ; elle entend les cris d’une décharge, et on la délivre.

48. Elle entre dans une espèce de sépulcre sous terre, qui n’est éclairé que par des lampes ; elle en voit toute l’horreur. Dès qu’elle a pu observer un moment, tout s’éteint, un bruit horrible de cris et de chaînes se fait entendre ; elle s’évanouit. Sinon, jusqu’à ce qu’elle le soit, on redouble la cause de l’effroi par quelques nouveaux épisodes. Dès qu’elle a perdu connaissance, un homme tombe sur elle et l’encule ; ensuite il la laisse, et ce sont des valets qui viennent la secourir. Il lui faut des filles très jeunes et très novices.

49. Elle entre dans un endroit semblable, mais que vous différencierez un peu dans le détail. On l’enferme nue dans une bière, on l’y cloue, et l’homme décharge au bruit des clous.

Ce soir-là, on avait fait exprès absenter Zelmire des récits. On la descend dans le caveau dont il a été question et qu’on a préparé comme ceux qui viennent d’être dépeints. Les quatre amis s’y trouvent nus et tous armés ; elle s’évanouit, et pendant ce temps-là Curval la dépucelle en cul. Le président a conçu pour cette fille les mêmes sentiments d’un amour mêlé de rage lubrique que le duc a pour Augustine.

Le onze.

50. Le même homme, le duc de Florville, dont Duclos a parlé, la seconde du 29 novembre, le même aussi que la cinquième du 26 février, de Desgranges, veut qu’on place sur un lit de satin noir un beau cadavre de fille venant d’être assassinée ; il le manie dans tous les sens et l’encule.

51. Un autre en veut deux, celui d’une fille et celui d’un garçon, et il encule le cadavre du jeune garçon en baisant les fesses de la fille et en enfonçant sa langue dans l’anus.

52. Il reçoit la fille dans un cabinet rempli de cadavres en cire, très bien imités ; ils sont tous percés de différentes manières. Il dit à la fille de choisir, et qu’il va la tuer comme celui de ces cadavres dont les blessures lui plaisent le mieux.

53. Il la lie à un cadavre réel, bouche à bouche, et la fouette dans cette attitude jusqu’au sang sur tout le train de derrière.

Ce soir-là, Zelmire est livrée en cul, mais, avant, on lui a fait son procès, et on lui a dit qu’elle sera tuée dans la nuit. Elle le croit, et au lieu de cela, quand elle a été bien enculée, on se contente de lui donner cent coups de fouet chacun, et Curval l’emmène coucher avec lui, où il l’encule encore.

Le douze.

54. Il veut une fille qui ait ses règles. Elle arrive près de lui, mais il est placé près d’une espèce de réservoir d’eau glacée de plus de douze pieds carrés sur huit de profondeur ; c’est masqué, de façon que la fille ne le voie pas. Dès qu’elle est près de l’homme, il la pousse dedans, et l’instant de sa chute est celui de la décharge de l’homme ; on la retire aussitôt, mais, comme elle a ses règles, elle n’en fait pas moins très souvent une violente maladie.

55. Il la descend nue dans un puits très profond et la menace de le combler de pierres ; il jette quelques mottes de terre pour l’effrayer, et décharge dans le puits sur la tête de la putain.

56. Il fait entrer chez lui une femme grosse, et l’effraie en menaces et en propos ; il la fouette, renouvelle ses mauvais traitements pour la faire avorter, ou chez lui ; ou dès qu’elle est de retour chez elle. Si elle accouche chez lui, il la paye double.

57. Il l’enferme dans un cachot noir, au milieu de chats, de rats et de souris ; il lui persuade qu’elle est là pour sa vie, et il va chaque jour se branler à sa porte en la persiflant.

58. Il lui enfonce des gerbes d’artifice dans le cul, dont les flammèches lui grésillent les fesses en y retombant.

Ce soir-là Curval fait reconnaître Zelmire pour sa femme, et l’épouse publiquement. L’évêque les marie ; il répudie Julie, qui tombe dans le plus grand discrédit, mais que son libertinage soutient cependant et que l’évêque protège un peu, jusqu’à ce qu’il se déclarera tout à fait pour elle, comme on le verra.

On s’aperçoit mieux que jamais, ce soir-là de la haine taquine de Durcet pour Adélaïde ; il la tourmente, il la vexe, elle se désole ; et le président, son père, ne la soutient point.

Le treize.

59. Il attache une fille sur une croix de Saint-André suspendue en l’air, et l’y fouette à tour de bras sur tout le train de derrière. Après cela, il la détache et la jette par une fenêtre, mais elle tombe sur des matelas préparés ; il décharge en l’entendant tomber. Détaillez la scène qu’il lui fait pour légitimer cela.

60. Il lui fait avaler une drogue qui lui fait voir une chambre remplie d’objets horribles. Elle voit un étang dont l’eau la gagne, elle monte sur une chaise pour éviter l’eau. On lui dit qu’elle n’a point d’autre parti à prendre que de se jeter à la nage ; elle s’y jette, mais elle tombe à plat sur un carreau, et se fait souvent beaucoup de mal. C’est l’instant de la décharge de notre libertin, dont le plaisir, avant, a été de beaucoup baiser le derrière.

61. Il la tient suspendue par une poulie en haut d’une tour ; il est à portée de la corde placée à une fenêtre au-dessus ; il se branle, donne des secousses à la corde, et menace de la couper en déchargeant. On le fouette pendant cela, et, avant, il a fait chier la putain.

62. Elle est tenue par quatre petites cordes minces aux quatre membres. Ainsi suspendue dans la plus cruelle attitude, on ouvre une trappe sous elle qui lui découvre un brasier ardent : si les cordes cassent elle y tombe. On les ébranle, et le paillard en coupe une en déchargeant. Quelquefois, il la met dans la même attitude, lui met un poids sur les reins et relève beaucoup les quatre cordes, de manière qu’elle se crève, pour ainsi dire, l’estomac et se brise les reins. Elle reste ainsi jusqu’à décharge.

63. Il la lie sur un tabouret ; à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu ; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne. L’homme se branle en face, et jouit des contorsions que la crainte arrache à sa victime. Au bout d’une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu’il piquait bien ; il décharge sur le cul ensanglanté.

Ce soir-là, l’évêque dépucelle Colombe en cul et la fouette jusqu’au sang après sa décharge parce qu’il ne peut souffrir qu’une fille le fasse décharger.

Le quatorze.

64. Il encule une jeune novice qui ne sait rien, et, en déchargeant, il lui lâche deux coups de pistolet aux oreilles dont elle a les cheveux brûlés.

65. Il la fait asseoir dans un fauteuil à ressorts ; de son poids elle fait partir tous les ressorts qui répondent à des cerceaux de fer dont elle se trouve attachée ; d’autres ressorts présentent en partant vingt poignards sur son corps. L’homme se branle en lui disant que, donnant au fauteuil le moindre mouvement, elle va être percée, et fait, en déchargeant, jaillir son foutre sur elle.

66. Elle tombe, par le moyen d’une bascule, dans un cabinet tendu de noir et meublé d’un prie-Dieu, d’un cercueil et de têtes de morts. Elle y voit six spectres armés de massues, d’épées, de pistolets, de sabres, de poignards et de lances, et chacun prêt à la percer dans un endroit différent. Elle chancelle, la peur la prend ; l’homme entre, la saisit là et la fouette sur tout le corps à tour de bras, puis décharge en l’enculant. Si elle est évanouie quand il entre, ce qui arrive souvent, il la fait revenir à coups de verges.

67. Elle entre dans la chambre d’une tour ; elle y voit, au milieu, un grand brasier ; sur une table, du poison et un poignard. On lui donne à choisir des trois genres de mort. Communément elle choisit le poison : c’est un opium préparé, qui la fait tomber dans un assoupissement profond, pendant lequel le libertin l’encule. C’est le même homme dont a parlé Duclos le 27 et dont Desgranges parlera le 6 de février.

68. Le même homme dont Desgranges parlera le 16 de février fait toutes les cérémonies pour couper la tête de la fille ; lorsque le coup va tomber, un cordon retire précipitamment le corps de la fille, le coup porte sur le billot, et le sabre y enfonce de trois pouces. Si la corde ne retire pas la fille à temps, elle est morte. Il décharge en lâchant son coup. Mais, avant, il l’a enculée, le cou sur le billot.

Le soir, Colombe est livrée pour le cul ; on la menace et on fait mine de lui couper le cou.

Le quinze.

69. Il pend la putain tout à fait ; elle a ses pieds appuyés sur un tabouret, une corde tient au tabouret ; il est en face, posté sur un fauteuil, où il se fait branler par la fille de cette femme-là. En déchargeant, il tire la corde ; la fille, n’étant plus soutenue, reste accrochée ; il sort, des valets viennent, détachent la fille, et au moyen d’une saignée, elle en revient, mais ce secours se donne à son insu. Il va coucher avec la fille, et la sodomise toute la nuit en lui disant qu’il a pendu sa mère ; il ne veut pas savoir qu’elle en est revenue. (Dites que Desgranges en parlera.)

70. Il tire la fille par les oreilles, et la promène ainsi, nue, au milieu de la chambre ; il décharge alors.

71. Il pince la fille extraordinairement sur tout le corps, excepté sur le sein ; il la rend toute noire.

72. Il la pince sur la gorge, la lui moleste et la lui pétrit, jusqu’à ce qu’elle soit entièrement meurtrie.

73. Il lui trace des chiffres et des lettres avec la pointe d’une aiguille sur les tétons, mais l’aiguille est envenimée, la gorge enfle, et elle souffre beaucoup.

74. Lui enfonce mille ou deux mille camions dans les tétons, et décharge quand elle en a le sein couvert.

On surprend ce jour-là Julie, toujours plus libertine que jamais, se branlant avec la Champville. L’évêque la protège encore plus depuis lors, et l’admet dans sa chambre, comme le duc a Duclos, Durcet Martaine, et Curval Fanchon. Elle avoue que depuis sa répudiation, comme elle avait été condamnée à aller coucher dans l’étable des bêtes, la Champville l’avait retirée dans sa chambre et couchait avec elle.

Le seize.

75. Il enfonce de grosses épingles, généralement sur tout le corps de la fille, tétons compris ; il décharge quand elle en est couverte. (Dites que Desgranges en parlera ; c’est celle qu’elle explique, la quatrième du 27 février.)

76. Il la gonfle de boisson, puis il lui coud le con et le cul ; il la laisse ainsi jusqu’à ce qu’il la voie évanouie de besoin d’uriner ou de chier sans en pouvoir venir à bout, ou que la chute et le poids des besoins viennent à rompre les fils.

77. Ils sont quatre dans une chambre et se pelotent la fille à coups de pied et à coups de poing, jusqu’à ce qu’elle tombe Tous quatre se branlent mutuellement et déchargent quand elle est à bas.

78. On lui ôte et lui rend l’air à volonté dans une machine pneumatique.

Pour fêter la onzième semaine, on célèbre, ce jour-là, le mariage de Colombe et d’Antinoüs qui se consomme. Le duc, qui fout prodigieusement Augustine en con, a pris, cette nuit-là, une rage lubrique contre elle : il l’a fait tenir par la Duclos, et lui a donné trois cents coups de fouet, depuis le milieu du dos jusqu’au gras des jambes, et a ensuite enculé la Duclos en baisant le cul fouetté d’Augustine. Ensuite, il fait des folies pour Augustine, veut qu’elle dîne auprès de lui, ne mange que de sa bouche, et mille autres inconséquences libertines qui peignent le caractère de ces paillards-là.

Le dix-sept.

79. Il lie la fille sur une table, à plat ventre, et lui mange une omelette bouillante sur ses fesses, dont il pique fortement les morceaux avec une fourchette très aiguë.

80. Il lui fixe la tête sur un réchaud de braise jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse, et il l’encule en cet état.

81. Il lui grésille légèrement et peu à peu la peau du sein et des fesses avec des allumettes soufrées.

82. Il lui éteint, une grande quantité de fois de suite, des bougies dans le con, dans le cul, et sur les tétons.

83. Il lui brûle, avec une allumette, les poils des paupières, ce qui l’empêche de prendre aucun repos la nuit, ni de pouvoir fermer les yeux pour dormir.

Ce soir-là, le duc dépucelle Giton, qui s’en trouve mal, parce que le duc est énorme, qu’il fout très brutalement et que Giton n’a que douze ans.

Le dix-huit.

84. Il l’oblige, le pistolet sur la gorge, de mâcher et d’avaler un charbon ardent, et puis il lui seringue de l’eau-forte dans le con.

85. Il lui fait danser les olivettes toute nue, à l’entour de quatre piliers préparés ; mais le seul sentier qu’elle puisse suivre nu-pieds, autour de ces piliers, est garni de ferrailles aiguës et de pointes de clous et de morceaux de verre, et il y a un homme placé à chaque pilier, une poignée de verges à la main, qui h cingle ou par-devant ou par-derrière, suivant la partie qu’elle présente, chaque fois qu’elle passe près de cet homme. Elle est obligée de courir ainsi un certain nombre de tours, suivant qu’elle est plus ou moins jeune et jolie, les plus belles étant toujours les plus vexées.

86. Il lui donne de violents coups de poing dans le nez, jusqu’à ce qu’elle saigne, et il continue encore, malgré qu’elle soit en sang ; il décharge et mêle son foutre au sang qu’elle perd.

87. Il la pince sur les chairs, et principalement sur les fesses, la motte et les tétons, avec des tenailles de fer très chaudes. (Dites que Desgranges en parlera.)

88. Il lui place sur son corps nu différents petits tas de poudre à canon, surtout dans les endroits les plus sensibles et il y met le feu.

Le soir, on livre Giton pour le cul, et il est fustigé après la cérémonie par Curval, le duc et l’évêque qui l’ont foutu.

Le dix-neuf.

89. Il lui enfonce dans le con un cylindre de poudre, à cru, et qui n’est point revêtu de carton ; il y met le feu et décharge en voyant la flamme. Précédemment il a baisé le cul.

90. Il l’imbibe, depuis les pieds jusqu’à la tête, exclusivement avec de l’esprit-de-vin ; il y met le feu, et s’amuse jusqu’à sa décharge à voir ainsi cette pauvre fille tout en feu. Il renouvelle deux ou trois fois l’opération.

91. Il lui donne un lavement d’huile bouillante dans le cul. 92. Il lui enfonce un fer brûlant dans l’anus, et autant dans le con, après l’avoir bien fouettée avant.

93. Il veut fouler à ses pieds une femme grosse, jusqu’à ce qu’elle avorte. Précédemment il la fouette.

Ce même soir, Curval dépucelle Sophie en cul, mais elle est, avant, fouettée jusqu’au sang de cent coups par chacun des amis. Dès que Curval lui a déchargé dans le cul, Il offre cinq cents louis à la société pour la descendre le même soir dans le caveau et s’en amuser à sa guise ; on le lui refuse. Il la rencule, et en sortant de son cul à cette seconde décharge, il lui donne un coup de pied au derrière, qui va la jeter sur des matelas à quinze pieds de là. Dès le même soir, il va se venger sur Zelmire, qu’il fouette à tour de bras.

Le vingt.

94. Il a l’air de caresser la fille qui le branle, elle est sans défiance ; mais à l’instant de sa décharge, il lui saisit la tête et la cogne fortement contre un mur. Le coup est si imprévu et si violent qu’elle en tombe ordinairement évanouie.

95. Ils sont quatre libertins réunis ; ils jugent une fille et la condamnent en règle : sa sentence à cent coups de bâton, appliqués vingt-cinq par vingt-cinq par chacun des amis et distribués l’un depuis le dos jusqu’au bas des reins, le second depuis la chute des reins jusqu’au gras des jambes, le troisième depuis le cou jusqu’au nombril, sein compris, et le quatrième depuis le bas-ventre jusqu’aux pieds.

96. Il lui fait une piqûre d’épingle dans chaque œil, sur chaque bout de téton et sur le clitoris.

97. Il lui dégoutte de la cire d’Espagne sur les fesses, dans le con et sur la gorge.

98. Il la saigne du bras, et n’arrête le sang que quand elle s’évanouit.

Curval propose de saigner Constance à cause de sa grossesse : on le fait jusqu’à l’évanouissement ; c’est Durcet qui la saigne. Ce soir-là, on livre Sophie pour le cul, et le duc propose de la saigner, que ça ne peut pas lui faire du mal, au contraire, et de faire du boudin de son sang pour le déjeuner. On le fait, c’est Curval qui la saigne ; Duclos le branle pendant ce temps-là, et il ne veut faire la piqûre qu’au moment où son foutre échappe ; il la fait large, mais il ne la manque pas. Malgré tout cela, Sophie a plu à l’évêque, qui l’adopte pour femme et répudie Aline, qui tombe dans le plus grand discrédit.

Le vingt et un.

99. Il la saigne des deux bras, et veut qu’elle soit debout quand le sang coule ; de temps à autre, il arrête le sang pour la fouetter ; ensuite il rouvre les plaies, et le tout jusqu’à l’évanouissement. Il ne décharge que quand elle tombe ; avant, il fait chier.

100. Il la saigne des quatre membres et à la jugulaire, et se branle en voyant couler ces cinq fontaines de sang.

101. Il la scarifie légèrement sur les chairs, et surtout les fesses, mais point les tétons.

102. Il la scarifie fortement, et surtout sur le sein près du bout, et près du trou du cul quand il en est aux fesses ; ensuite il cautérise les plaies avec un fer rouge.

103. On l’attache à quatre pattes comme une bête féroce ; il est recouvert d’une peau de tigre. En cet état on l’excite, on l’irrite, on le fouette, on le bat, on lui branle le cul. Vis-à-vis de lui est une jeune fille très grasse, nue, et fixée par les pieds au parquet, et par le cou au plafond, de manière qu’elle ne peut bouger. Dès que le paillard est bien en feu, on le lâche, il se jette comme une bête féroce sur la fille, et la mord sur toutes les chairs, et principalement sur le clitoris et le bout des tétons, qu’il emporte ordinairement avec ses dents. Il hurle et crie comme une bête, et décharge en hurlant. Il faut que la fille chie ; il va manger son étron à terre.

Ce même soir, l’évêque dépucelle Narcisse ; il est livré le même soir, pour ne pas déranger la fête du 23. Le duc, avant de l’enculer, le fait chier dans sa bouche et y rendre le foutre de ses prédécesseurs. Après l’avoir enculé, il lui donne le fouet.

Le vingt-deux.

104. Il arrache des dents et égratigne les gencives avec des aiguilles. Quelquefois il les brûle.

105. Il lui casse un doigt de la main, quelquefois plusieurs.

106. Il lui en aplatit vigoureusement un des pieds avec un coup de marteau.

107. Il lui démet un poignet.

108. Il lui donne un coup de marteau sur les dents de devant, en déchargeant. Son plaisir, avant, est de beaucoup sucer la bouche.

Le duc, ce soir-là, dépucelle Rosette en cul, et à l’instant où le vit entre dans le cul, Curval arrache une dent à la petite fille, pour qu’elle éprouve à la fois deux terribles douleurs. Le même soir, elle est livrée pour ne pas déranger la fête du lendemain. Quand Curval lui a déchargé dans le cul (et il n’a passé que le dernier), quand il a fait, dis-je, il jette la petite fille à la renverse par un soufflet à tour de bras.

Le vingt-trois, à cause de la fête on n’en compte que quatre.

109. Il lui démet un pied.

110. Il lui casse un bras en l’enculant.

111. Il lui casse un os des jambes, d’un coup de barre de fer, et l’encule après.

112. Il la lie sur une échelle double, les membres attachés en sens bizarre. Une corde tient à l’échelle ; on tire la corde, l’échelle tombe. Elle se brise tantôt un membre, tantôt un autre.

Ce jour-là, on a fait le mariage de Bande-au-ciel et de Rosette pour célébrer la douzième semaine. Ce soir-là, on saigne Rosette quand elle a été foutue et Aline qu’on fait foutre à Hercule ; toutes deux sont saignées de manière à ce que leur sang jaillisse sur les cuisses et les vits de nos libertins, qui se branlent à ce spectacle, et déchargent quand toutes deux s’évanouissent.

Le vingt-quatre.

113. Il lui coupe une oreille. (Ayez attention de spécifier partout ce que tous ces gens-là font avant.)

114. Il lui fend les lèvres et les narines.

115. Il lui perce la langue avec un fer chaud, après la lui avoir sucée et mordue.

116. Il lui arrache plusieurs ongles des doigts, des mains ou des pieds.

117. Il lui coupe le petit bout d’un doigt.

Et l’historienne interrogée ayant dit qu’une telle mutilation pansée sur-le-champ n’entraîne aucune suite fâcheuse, Durcet dès le même soir coupe le bout du petit doigt à Adélaïde, contre laquelle sa taquinerie lubrique éclate toujours de plus en plus. Il en décharge avec des transports inouïs. Ce même soir, Curval dépucelle Augustine en cul, quoique femme du duc. Supplice qu’elle éprouve. Rage de Curval contre elle, après ; il fait cabale avec le duc pour la descendre au caveau dès le même soir, et ils disent à Durcet que, si on veut le leur permettre, ils permettront à lui, Durcet, d’expédier Adélaïde tout de suite aussi ; mais l’évêque harangue et obtient qu’ils attendent encore, pour l’intérêt même de leur plaisir. Curval et le duc se contentent donc de fouetter vigoureusement Augustine, chacun dans les bras de l’autre.

Le vingt-cinq.

118. Il distille quinze ou vingt gouttes de plomb fondu tout bouillant dans la bouche, et brûle les gencives avec de l’eau-forte.

119. Il coupe un bout de la langue, après s’être fait torcher le cul merdeux avec cette même langue, puis l’encule quand sa mutilation est faite.

120. Il a une machine de fer ronde qui entre dans les chairs et qui coupe, laquelle, quand elle est retirée, enlève un morceau rond de chair aussi profond que l’on a laissé descendre la machine, qui creuse toujours si on ne la retient pas.

121. Il fait eunuque un garçon de dix à quinze ans.

122. Il serre et enlève avec des tenailles le bout des seins et les coupe avec des ciseaux.

Ce même soir, Augustine est livrée pour le cul. Curval, en l’enculant, avait voulu baiser la gorge de Constance, et en déchargeant, il lui a enlevé le bout avec ses dents ; mais comme on la panse tout de suite, on assure que ça ne fera rien à son fruit. Curval dit à ses confrères, qui plaisantent de sa rage contre cette créature, qu’il n’est pas le maître des sentiments de rage qu’elle lui inspire. Lorsque à son tour le duc encule Augustine, celle qu’il a contre cette belle fille s’exhale on ne saurait plus vivement : si on n’y avait pas eu l’œil, il l’aurait blessée ou au sein, ou en lui serrant le cou de toute sa force, en déchargeant. Il demande encore à l’assemblée d’en être le maître, mais on lui objecte qu’il faut attendre les narrations de Desgranges. Son frère le prie de prendre patience jusqu’à ce qu’il lui donne lui-même l’exemple sur Aline ; que ce qu’il veut faire avant dérangerait toute l’économie des arrangements. Cependant, comme il n’en peut plus, qu’il lui faut absolument un supplice contre cette belle fille, on lui permet de lui faire une légère blessure au bras : il la fait dans les chairs de l’avant-bras gauche, en suce le sang, décharge, et on panse cette blessure, de manière à ce que, le quatrième jour, il n’y paraît plus.

Le vingt-six.

123. Il casse une bouteille légère de verre blanc sur le visage de la fille, attachée et hors de défense ; il a beaucoup sucé la bouche et la langue avant.

124. Il lui attache les deux jambes, il lui lie une main derrière le dos, lui donne dans l’autre main un petit bâton pour se défendre, puis il l’attaque à grands coups d’épée, lui fait plusieurs blessures dans les chairs, et va décharger sur les plaies.

125. Il l’étend sur une croix de Saint-André, fait la cérémonie de la rompre, offense trois membres sans luxation, et brise décidément ou un bras ou une jambe.

126. Il la fait mettre de profil, et lâche un coup de pistolet chargé à plomb qui lui effleure les deux seins ; il vise à emporter un des petits bouts.

127. Il la place en levrette à vingt pas de lui, et tire à balle un coup de fusil dans les fesses.

Ce même soir, l’évêque dépucelle Fanny en cul.

Le vingt-sept.

128. Le même homme dont Desgranges parlera le 24 février fait avorter une femme grosse à force de coups de fouet sur le ventre ; il veut la voir pondre devant lui.

129. Il fait eunuque tout ras un jeune garçon de seize à dix-sept ans. Il l’encule avant et le fouette.

130. Veut une pucelle ; il lui coupe le clitoris avec un rasoir, puis la déflore avec un cylindre de fer chaud qu’il enfonce à coups de marteau.

131. Fait avorter à huit mois, au moyen d’un breuvage qui fait pondre à l’instant à la femme son enfant mort. D’autres fois, il détermine un accouchement par le trou du cul, mais l’enfant sort sans vie et la mère risque la vie.

132. Il coupe un bras.

Ce soir-là, Fanny est livrée en cul. Durcet la sauve d’un supplice que l’on lui préparait ; il la prend pour femme, se fait marier par l’évêque, et répudie Adélaïde, à qui l’on fait le supplice destiné à Fanny, qui consistait à avoir un doigt cassé. Le duc l’encule pendant que Durcet casse le doigt.

Le vingt-huit.

133. Il coupe les deux poignets et cautérise avec un fer chaud.

134. Il coupe la langue dès la racine et cautérise avec un fer chaud.

135. Il coupe une jambe, et plus souvent la fait couper pendant qu’il encule.

136. Il arrache toutes les dents, et met en place un clou rouge qu’il enfonce avec un marteau ; il fait cela en venant de foutre la femme en bouche.

137. Il enlève un œil.

Ce soir-là, on fouette Julie à tour de bras, et on la pique sur tous les doigts avec une aiguille. Cette opération se fait pendant que l’évêque l’encule, quoiqu’il l’aime assez.

Le vingt-neuf.

138. Il éteint et absorbe les deux yeux en laissant tomber de la cire d’Espagne dedans.

139. Il lui coupe un téton tout ras, et cautérise avec un fer chaud. La Desgranges dira là que c’est cet homme-là qui lui a coupé le téton qui lui manque, et qu’elle est sûre qu’il le mange sur le gril.

140. Il coupe les deux fesses, après l’avoir enculée et fouettée. On dit aussi qu’il les mange.

141. Il coupe ras les deux oreilles.

142. Coupe toutes les extrémités, les vingt doigts, le clitoris, le bout des seins, de la langue.

Ce soir-là, Aline, après avoir été vigoureusement fouettée par les quatre amis et enculée par l’évêque pour la dernière fois, est condamnée à avoir un doigt de chaque membre coupé par chaque ami.

Le trente.

143. Il lui enlève plusieurs morceaux de chair de dessus tout le corps, les fait rôtir, et l’oblige de les manger avec lui. C’est le même homme du 8 et du 17 février de Desgranges.

144. Il coupe les quatre membres d’un jeune garçon, encule le tronc, le nourrit bien, et le laisse vivre ainsi ; or, comme les membres ne sont pas coupés trop près du tronc, il vit longtemps. Il l’encule plus d’un an ainsi.

145. Il attache la fille fortement par une main, et la laisse ainsi sans la nourrir ; à côté d’elle est un large couteau, et devant elle un excellent repas : si elle veut se nourrir, il faut qu’elle coupe sa main, sinon elle meurt ainsi. Précédemment, il a foutu en cul. Il l’observe par une fenêtre.

146. Il attache la fille et la mère ; pour que l’une des deux vive et fasse vivre l’autre, il faut qu’elle se coupe la main. Il s’amuse à voir le débat, et laquelle des deux se sacrifiera pour l’autre.

Elle ne conte que quatre histoires, afin de célébrer, ce soir-là, la fête de la treizième semaine, dans laquelle le duc épouse, comme lui étant fille, Hercule en qualité de mari, et comme lui étant homme, Zéphire en qualité de femme. Le jeune bardache, qui, comme on sait, a le plus beau cul des huit garçons, est présenté vêtu en fille et est ainsi joli comme l’Amour. La cérémonie est consacrée par l’évêque et se passe devant tout le monde. Ce jeune garçon n’est dépucelé que ce jour-là ; le duc y prend grand plaisir, et y a beaucoup de peine ; il le met en sang. Hercule le fout toujours pendant l’opération.

Le trente et un.

147. Il lui crève les deux yeux, et la laisse enfermée dans une chambre, en lui disant qu’elle a devant elle de quoi manger, qu’elle n’a qu’à l’aller chercher. Mais, pour cela, il faut qu’elle passe sur une plaque de fer qu’elle ne voit pas et qu’on tient toujours rouge. Il s’amuse par une fenêtre à voir comment elle va faire : si elle se brûlera, ou si elle aimera mieux mourir de faim. Précédemment, elle a été très fouettée.

148. Il lui donne le supplice de la corde, qui consiste à avoir les membres liés à des cordes et à être, par ces cordes, enlevé très haut ; il vous laisse retomber de toute la hauteur à plomb : chaque chute disloque et brise tous les membres, parce qu’elle se fait en l’air et qu’on n’est soutenu que par les cordes.

149. Il lui fait de profondes blessures dans les chairs, au milieu desquelles il distille de la poix bouillante et du plomb fondu.

150. Il l’attache nue et sans secours, au moment où elle vient d’accoucher ; il attache son enfant vis-à-vis d’elle, qui crie, et qu’elle ne peut secourir. Il faut qu’elle le voie ainsi mourir. En suite de cela il fouette à tour de bras la mère sur le con, en dirigeant ses coups dans le vagin. C’est lui qui ordinairement est le père de l’enfant.

151. Il la gonfle d’eau ; ensuite il lui coud le con et le cul, ainsi que la bouche, et la laisse ainsi jusqu’à ce que l’eau crève les conduits, ou qu’elle y périsse. (Vérifiez pourquoi une de trop, et s’il y en a une à supprimer que ce soit cette dernière que je crois déjà faite.)

Ce même soir, Zéphire est livré pour le cul, et Adélaïde est condamnée à une rude fustigation après laquelle on la brûlera avec un fer chaud, tout auprès de l’intérieur du vagin, sous les aisselles, et un peu grésillée sous chaque téton. Elle endure tout cela en héroïne et en invoquant Dieu, ce qui irrite davantage ses bourreaux.