Les 120 Journées de Sodome/3e journée

3e journée.

Le duc se leva de neuf heures, c’était lui, qui devait commencer, à se prêter aux leçons, que la Duclos devait donner aux jeunes filles, il se campa dans un fauteuil et éprouva pendant une heure les divers attouchements, masturbations, pollutions et postures diverses de chacune de ces petites filles conduites et guidées par sa maîtresse et comme on l’imagine aisément, son tempérament fougueux se trouva furieusement irrité d’une telle cérémonie, il lui fallut d’incroyables efforts sur lui-même, pour n’y pas perdre son foutre, mais assez maître de lui, il sut se contenir, et revint triomphant se vanter, qu’il venait de supporter qu’il défiait ses amis de soutenir, avec le même flègme. Cela donna lieu à établir des gageures, et en amende de 50 Louis, imposés à celui qui déchargerait pendant la leçon. Au lieu du déjeûner et des visites cette matinée-là s’employait à régler le tableau des 17 orgies projetées pour la fin de chaque semaine, ainsi que la fixation en dernier ressort des dépucellements, que l’on se trouva mieux en état de statuer après avoir un peu connu les sujets qu’on ne l’eût pu auparavant. Comme ce tableau réglait d’une manière décisive toutes les opérations de la campagne, nous avons cru nécessaire d’en donner copie au lecteur, il nous a semblé que sachant (après l’avoir lu) la destination des sujets, il prendrait plus d’intérêt aux sujets dans le reste des opérations.

Tableau des projets du reste de voyage.

Le 7 de 9bre révolution de la 1e semaine on procédera dès le matin au mariage de Michette et de Giton, les deux époux à qui l’âge ne permet pas de se conjoindre non plus qu’aux trois hivers suivants, seront séparés dès le soir même, et sans plus avoir regard à cette cérémonie qui n’aura servi qu’à divertir pendant la journée, on procédera dans le même soir à la correction des sujets, marqués sur la liste de l’ami de mois. — Le 14 on procédera de même au mariage de Narcisse et d’Hébé, avec la même clause que ci-dessus. Le 21, de même à celui de Colombe et de Zélamire, et le 28, également à celui de Cupidon et de Rosette. Le 4 décembre, les narrations de la Champville, devant avoir prêté aux expéditions suivantes, le duc dépucelera Fanni, le 5 cette Fanni sera mariée à Hyacinthe, qui jouira de sa jeune épouse devant l’assemblée ; telle sera la fête de la cinquième semaine, et le soir, les corrections à l’ordinaire, parce que les mariages se célébront dès le matin. — Le 8 décembre, Curval dépucelera Michette — le 11 le duc dépucelera Sophie, le 12, pour célébrer la92) fête de la 6e semaine, Sophie sera mariée à Céladon, et avec les mêmes clauses que les mariages ci-dessus, ce qui ne se répétera plus pour les suivants. — Le 15 Curval dépucelera Hébé — le 18 décembre le duc dépucelera Zelmire, et le 19, pour célébrer la fête de la 7e semaine, Adonis épousera Zelmire. — Le 20 Curval dépucelera Colombe, le 25, jour de noël, le duc dépucelera Augustine, et le 26 pour la fête de la 8e semaine Zéphire épousera Augustine. Le 29, Curval dépucelera Rosette ; et les arrangements ci-dessus ont été pris pour que Curval moins membré que le duc ait les plus jeunes pour sa part. Le 1. janvier, premier jour où les narrations de la Martaine auront mis en état de songer à de nouveaux plaisirs, on procédera aux déflorations sodomites dans l’ordre suivant.93) Le 1. janvier le duc enculera Hébé, le 2 Hébé, ayant été dépucelée par devant par Curval, par derrière par le duc, sera livrée à Hercule, qui en jouira, comme il sera prescrit, devant l’assemblée ; le 4 Curval enculera Zélamir — le 6 le duc enculera Michette, et le 9, pour célébrer la fête de la 10e semaine, cette Michette, qui aura été dépucelée en con par Curval, en cul par le duc, sera livrée à Brise-cul, pour en jouir etc. Le 11 l’évêque enculera Cupidon — le 13 Curval enculera Zelmire — le 15 l’évêque enculera Colombe, le 16, pour la fête de la 11e semaine, Colombe94), qui aura été dépucelée en con par Curval, et en cul par l’évêque, sera livrée à Antinous qui en jouira etc. Le 17 le duc enculera Giton — le 19 Curval enculera Sophie, le 21 l’évêque enculera Narcisse, le 22 le duc enculera Rosette, le 23 pour la fête de la 12e semaine, Rosette sera livrée à Bande-au-ciel. — Le 25 Curval enculera Augustine. — Le 28 l’évêque enculera Fanni, le 30, pour la fête de la 13e semaine, le duc épousera Hercule comme mari et Zéphire comme femme, et le mariage s’accomplira, ainsi que les 3 autres suivants, devant tout le monde. Le 5 février, pour la fête de la 14e semaine, Curval épousera Brise-cul comme mari et Adonis comme femme, — le 13 février, pour la fête de la 15e semaine, l’évêque épousera Antinous comme mari et Céladon comme femme. Le 20 février, pour la fête de la 16e semaine, Durcet épousera Bande-au-ciel comme mari et Hyacinthe comme femme. — À l’égard de la fête de la 17e semaine, qui tombe le 27 de février, veille de la clôture des narrations, on la célébrera par des sacrifices, dont messieurs réservent in petto le choix des victimes. Moyennant ces arrangements, dès le 3 janvier, tous les pucelages sont pris excepté ceux de 4 jeunes garçons, que messieurs doivent épouser comme femmes et qu’ils se réservent intacts jusque là, afin de faire durer l’amusement jusqu’au bout du voyage. À mesure que les objets seront dépucelés, ils remplaceront les épouses sur le canapé aux narrations, et les nuits près de messieurs. Alternativement à la choix avec les 4 derniers gitans, que messieurs se réservent pour femmes pour le dernier mois, du moment qu’une fille ou qu’un garçon95) dépucelé aura remplacé une épouse au canapé, cette épouse sera répudiée, de ce moment elle sera dans le discrédit général et n’aura plus rang qu’après les servantes. À l’égard d’Hébé âgée de 12 ans, de Michette âgée de 12 ans, de Colombe âgée de 13 ans, et de Rosette âgée de 13 ans, à mesure qu’elles auront été livrées aux fouteurs et vues par eux, elles tomberont de même dans le discrédit, ne seront plus admises qu’aux voluptés dures et brutales, auront rang avec les épouses répudiées et seront traitées avec la plus extrême rigueur — et dès le 24 janvier, toutes quatre se trouveront au même ton sur cet objet. — Par ce tableau on voit, que96) le duc aura eu le pucelage du con de Fanni, Sophie, Zelmire, Augustine, et ceux du cul d’Hébé, Michette, Giton, Rosette et Zéphire —, que Curval aura eu le pucelage du con de Michette, Hébé, Colombe, Rosette, ceux du cul de Zélamir, Zelmire, Sophie, Augustine et Adonis —, que Durcet, qui ne fout point, aura en un seul pucelage du cul, d’Hyacinthe qu’il épousera comme femme et que l’évêque qui ne fout qu’un cul aura eu les pucelages sodomites de Cupidon, de Colombe, de Narcisse, de Fanni et de Céladon. La journée entière s’était passée tant à dresser ces arrangements qu’à en jaser et personne ne s’étant trouvé en faute, tout se passa sans événements jusqu’à l’heure de la narration, où les arrangements se trouvent les mêmes, quoique toujours variés ; la célèbre Duclos monta sur sa tribune et reprit à ces termes sa narration97) de la veille. — „Un [11]jeune homme dont la manie quoique bien peu libertine à mon avis, n’en était pas moins assez singulière, parut chez md.98) Guérin en fort peu de temps de la dernière aventure, dont je vous ai parlé hier ; il lui fallait une nourrice jeune et fraîche, il la tétait et déchargeait sur les cuisses de cette bonne femme, en se gorgeant de son lait. Son vit me parut très mesquin et toute sa personne assez chétive, et sa décharge fut aussi douce que son opération.99) Il en [12]parut un autre le lendemain dans la même chambre, dont la manie vous paraîtra sans doute plus divertissante ; il voulait que la femme fût entortillée dans un voile qui lui cacha hermétiquement tout le sein et toute la figure ; la seule partie du corps qu’il désirait voir et qu’il fallait lui trouver dans le dernier degré de supériorité, c’était le cul, tout le reste lui était indifférent, et l’on était sûr, qu’il aurait été bien fâché d’y jeter les yeux. Md. Guérin lui fit venir une femme du dehors, d’une laideur amère, et âgée de près de 50 ns,100) mais dont les fesses étaient coupées comme celles de Vénus, rien de plus beau pouvait s’offrir à la vue, je voulus voir cette opération ; la vieille duègne bien embéguinée dut se placer tout de suite à plat ventre sur le bord du lit, notre libertin, homme d’environ 30 ans, et qui me parut être de robe, lui lève les jupes jusqu’au dessus des reins, s’extasie à la vue des beautés de son goût qui lui sont offertes, il touche, il écarte ce superbe fessier, le baise avec ardeur, et son imagination s’enflammait bien plus pour ce qu’il supposa, que pour ce qu’il aurait vu sans doute effectivement, si la femme eût été dévoilée, et même jolie, il s’imagine avoir affaire à Vénus même, et au bout d’une assez courte carrière son engin devenu dur à force de secousses, darde une pluie bénigne sur l’ensemble du superbe fessier qu’on expose à ses yeux, sa décharge fut vive et impétueuse, il était assis devant l’objet de son culte, une de ses mains l’ouvrait pendant que l’autre le polluait et il s’écria dix fois : „Quel beau cul, ah quel délice d’inonder du foutre un bel cul !“ — Il se leva dès qu’il eut fini et décampa sans seulement témoigner le moindre désir de savoir [13]à qu’il avait eu affaire.101) Un jeune abbé demanda ma sœur quelque temps après, il était jeune et joli, mais à peine pouvait-on distinguer son vit, tant il était petit et mou. Il l’étendit presque nue sur le canapé, se mit à genoux entre ses cuisses, lui soutenant les fesses des deux mains, et lui chatouillant avec une [main] le joli petit trou de son derrière, pendant ce temps-là sa bouche se porta sur le con de ma sœur, il lui chatouilla le clitoris avec la langue, et s’y prit si adroitement, fit un usage si compassé et si égal de ses deux mouvements, qu’en trois minutes il la plongea dans le délire, je vis sa tête se pencher, ses yeux s’égarer, et la friponne s’écria ; „ah, mon cher abbé, tu me fais mourir de plaisir“. — L’habitude de l’abbé était d’avaler exactement la liqueur que son libertinage faisait couler, il n’y manqua pas, et se secouait, s’agitait à son bon bout en opérant contre le canapé sur lequel était ma sœur, je lui vis répandre à terre les marques certaines de sa virilité ; j’eus mon tour le lendemain, et je puis vous assurer, messieurs, que c’est une des plus douces opérations, où je me sois trouvée de ma vie, le fripon d’abbé eut mes prémices, et le premier foutre, que je perdis, fut dans sa bouche ; plus empressé que ma sœur de lui rendre le plaisir, qu’il me faisait, je saisis machinalement son vit flottant, et ma petite main lui rendit ce que sa bouche me faisait éprouver avec tant de délices.“ — Ici le duc ne put s’empêcher d’interrompre, singulièrement échauffé des pollutions auxquelles il s’était prêté le matin, il crut que ce genre de lubricité exécuté avec la délicieuse Augustine, dont les yeux éveillés et fripons annonçaient le tempérament le plus précoce, lui feraient perdre un foutre, dont ses couilles se sentaient trop vivement piquotées. Elle était de son quadrille, il l’aimait assez, elle lui était destinée pour la défloration, il l’appela, elle était ce soir-là vêtue en marmotte et charmante sous ce déguisement. La duègne lui retroussa les jupes et l’établit dans la posture qu’avait dépeinte Duclos. Le duc s’empara d’abord des fesses, s’agenouilla, introduisit un doigt au bord de l’anus qu’il chatouilla légèrement, saisit le clitoris que cette aimable enfant avait déjà très marqué, il suça — les langues dociennes ont de tempéraments, Augustine en fut la preuve, ses jolies yeux s’animèrent, elle soupira, ses cuisses s’élevèrent machinalement, et le duc fut assez heureux pour obtenir un jeune foutre, qui coulait sans doute pour la première fois, mais on n’obtient point deux bonheurs de suite, il y a des libertins si tellement endurcis dans les vices, que plus la chose, qu’ils font est simple et délicate, moins leur maudite tête s’en irrite ; notre cher duc était du nombre ; il avala le sperme de ce délicieux enfant, sans que le sien voulut couler ; on vit l’instant (car rien n’est inconséquent comme un libertin), l’instant, dis-je, où il allait en accusant cette pauvre petite malheureuse, qui toute confuse d’avoir cédé à la nature, cachait sa tête dans ses mains, et chercha à refuir à sa place. — „Qu’on en place une autre,“ dit le duc en jetant des regards furieux sur Augustine, „je les sucerais plutôt toutes, que de n’y pas perdre mon foutre.“ — On amène Zelmire, la seconde fille de son quadrille, et qui lui était également dévolue, elle était du même âge qu’Augustine, mais le chagrin de sa situation, enchaînait dans lui toutes les facultés du plaisir, que peut-être sans cela la nature lui eût également permis de goûter. On la trouve ; au-dessus de deux petites cuisses plus blanches que l’albâtre, elle fait voir une petite motte rebondie, couverte d’un léger duvet qui commençait à peine naître, on la place, obligée de se prêter, elle obéit machinalement, mais le duc a beau faire, rien ne vient, il se relève furieux au bout d’un quart d’heure et se jetant dans son cabinet avec Hercule et Narcisse, — „ah foutre,“ dit-il, „je vois bien, que ce n’est point là le gibier qu’il me faut,“ dit-il en parlant des deux filles, „et que je ne réussirai qu’avec celui-là.“ On ignore quels furent les excès, où il se livra, mais au bout d’un instant on entendit des cris et des hurlements qui prouvaient que sa victoire était remportée et que des garçons étaient pour une décharge des véhicules toujours bien plus sûrs que les plus adorables filles. Pendant ce temps-là l’évêque avait également chambré Giton, Zélamir et Bande-au-ciel, et les élans de sa décharge ayant de même frappé les oreilles, les deux frères qui vraisemblablement s’étaient à-peu-près livrés aux mêmes excès revinrent écouter plus tranquillement le reste du récit, que notre héroïne reprit en ces termes : Près de deux années se coulèrent, sans qu’il parût chez la Guérin d’autres personnages où que des gens à goûts trop communs pour vous être racontés, où que de ceux, dont je viens de vous parler, lorsque l’on me fit dire de m’ajuster, et surtout de bien laver ma bouche ; j’obéis et descends, quand on m’avertit, [14] un homme d’environ 50 ans, gros et épais, était avec Guérin. „Tiens la voilà,“ dit le monsieur, „ça n’a que 12 ans et c’est propre et net comme si ça sortait du ventre de sa mère ?“ — „De ça je puis vous répondre.“ — Le galant m’examine, me fait ouvrir la bouche, examine mes dents, respire mon haleine, et content de tout sans doute, il passe avec moi dans le temple destiné aux plaisirs. Nous nous asseyons tous les deux bien en face l’un de l’autre et fort près, rien de si sérieux, que mon galant, rien de plus froid et de plus flegmatique, il me lorgnait, me regardait avec des yeux à demi fermés, et je ne pouvais comprendre, où tout cela allait aboutir,102) lorsque rompant le silence à la fin, il me dit, d’attirer dans ma bouche le plus de salive que je pourrais, j’obéis, dès qu’il juge que ma bouche en est pleine, il se jette avec ardeur à mon con, passe son bras autour de ma tête afin de me la fixer, et collant ses lèvres sur les miennes, il pompe, il attire, il suce et avale avec empressement tout ce que j’avais amassé de la liqueur enchanteresse, qui paraissait le comble d’extase ; il attire ma langue à lui avec la même fureur, et dès qu’il la sent sèche et qu’il s’aperçoit qu’il n’y a plus rien dans ma bouche, il m’ordonne de recommencer mon opération, il renouvelle la sienne, je refais la mienne, et ainsi huit ou dix fois de suite, il suça ma salive avec une telle fureur, que je m’en sentis la poitrine oppressée, je crus qu’au moins quelques étincelles de plaisir allaient couronner son extase, je me trompai, son flegme, qui ne se démontait un peu qu’aux instants de ces ardentes succions redevenait le même dès qu’il avait fini et dès que je lui eus dit, que je n’en pouvais plus, il se remit à me lorgner et à me fixer, comme il avait fait en commençant, se levant sans me dire un mot, paye la Guérin et sortit.“ „Ah sacré Dieu, sacré Dieu,“ dit Curval, „je suis donc plus heureux que lui, car je décharge.“ — Toutes les têtes se levèrent et chacun voit le cher président faisant à Julie sa femme, qu’il avait ce jour-là pour compagne au canapé, la même chose, que Duclos venait de raconter, on savait que cette passion était assez de son goût, à quelques épisodes près, que Julie lui procurait au mieux, et que la jeune Duclos n’avait sans doute pas si bien fourni à son galant, s’il faut en croire au moins les recherches qu’exigeait celui-ci, et qu’il s’en fallait bien que le président désirait. [15] „Un mois après,“ dit Duclos, à qui on avait ordonné de continuer, „j’eus affaire, au suceur d’une route absolument opposée, celui-ci était un vieil abbé, qui après m’avoir préalablement baisé et caressé le derrière pendant plus d’une demi heure, enfonça sa langue au trou, l’y fit pénétrer, l’y darda, l’y tourna et retourna avec tant d’art, que je crus presque le sentir au fond de mes entrailles, mais celui-ci moins flegmatique, en écartant mes fesses d’une main se branlait très voluptueusement de l’autre, et déchargea en attirant à lui mon anus avec tant de violence, en le chatouillant si lubriquement que je partageais son extase, quand il eut fait, il examine encore un instant mes fesses, fixa ce trou qu’il venait d’élargir, ne put s’empêcher d’y coller encore une fois ses baisers et décampa, en m’assurant, qu’il reviendrait me demander souvent, et qu’il était très content de mon cul, il m’a tenu parole, et pendant près de 6 mois, il vint me faire trois ou quatre fois de la semaine la même opération, à laquelle il m’avait si bien accoutumée, qu’il ne l’entreprenait plus sans me faire expirer de plaisir — épisode au reste, qui me parut lui être assez indifférent, car il ne me parut jamais ou qu’il s’en informât, ou qu’il s’en souciât qui sait même. Tous les hommes sont extraordinaires — si elle ne lui aurait peut-être pas déplu !“103) — Ici Durcet que ce récit venait d’enflammer, voulut comme le vieil abbé sucer le trou d’un cul mais non pas celui d’une fille ; il appelle Hyacinthe, c’était celui de tous qui lui plaisait le plus ; il le place, il baise le cul, il branle le vit, il gamahuche ; au tressaillement de ses nerfs, au spasme, qui précédait toujours sa décharge on croit que son petit vilain en choix que secourait Aline de son mieux, allait enfin dégorger ses semences, mais le104) financier n’était pas si prodigue de son foutre, il ne banda seulement pas, on imagine, de la change d’objet. Céladon est offert et rien n’avance ; une cloche heureuse, qui annonçait le souper, vient sauver l’honneur du financier… „Ce n’est pas ma faute,“ dit-il, en riant à ses confrères, „vous le voyez, j’allais remporter la victoire, c’est ce maudit souper qui la retarde, allons changer de volupté, je n’en reviendrai que plus ardent aux combats de l’amour quand Bachus m’aura couronné.“ Le souper aussi succulent que gai et lubrique comme à l’ordinaire fut suivi d’orgies, où on fit beaucoup de petites infamies, il y eut beaucoup de bouches et de culs sucés, mais une des choses, à qui l’on s’amusait le plus, fut de cacher le visage et la gorge des jeunes filles et de parier de les reconnaître rien qu’examinant les fesses. Le duc s’y trompa quelques fois, mais les 3 autres avaient une telle habitude de culs, qu’ils ne s’y trompèrent pas une seule fois. On fut se coucher et le lendemain amena de nouveaux plaisirs, et quelques nouvelles réflexions.


Notes de l’éditeur :

92) Rayé : „6 e“.

93) Sur la marge gauche : „pour célébrer“ et : „la 9 e“.

94) Rayé : „sera livrée à Antinoüs qui en jouira, le 17 le duc enculera Giton“.

95) Rayé : „aura rempl“.

96) Rayé : „l’évêque“.

97) Le signe est tracé au crayon sur la marge gauche.

98) Rayé : „Duclos“.

99) Le cas No. 11 représente une forme de masochisme, dans laquelle la personne se fait traiter comme „enfant“.

100) À gauche avec crayon le signe :

101) Le cas No. 12 est une combinaison de fétichisme d’habit et de fesses.

102) Rayé : „que“.

103) Descriptions des pratiques des „coproIagnistes“ dans les cas No. 14 et 15.

104) Rayé : « petit“.