Le folklore flamand/Introduction

Isidoor Teirlinck
Le folklore flamand
Charles Rozez (1p. 7-20).

INTRODUCTION[1].


« Le mot folklore n’existe pas depuis bien longtemps ; c’est un mot anglais qui a été employé pour la première fois par le savant William J. Thoms, dans un article de la revue hebdomadaire The Athenæum (no du 22 août 1846).

« Littéralement, le mot folklore est composé de deux autres : le premier, folk, signifie « petites gens, classes populaires » et est identique pour la forme à l’allemand volk[2], « peuple » ; le second, lore, signifie « savoir, science ». Folklore est donc « la science des classes populaires » et l’on entend par là tout ce que le peuple sait en quelque sorte par lui-même, sans qu’aucune élite intellectuelle récente — prêtres, instituteurs, poètes, écrivains — soit venue directement le lui apprendre, c’est-à-dire les fables, les contes, les légendes, les vieilles chansons, les devinettes, les rimes et les jeux des petits enfants, les remèdes superstitieux, les usages de certaines fêtes, les proverbes, les dictons météorologiques, les croyances sur la lune, les étoiles, les loupsgarous, les sorcières, etc., toutes choses que le peuple se transmet de génération en génération par une tradition orale, sans et, presque toujours, malgré l’intervention des classes cultivées[3]. »

On peut dire que le folklore a pour but de recueillir, d’examiner et d’expliquer tout ce qui se rapporte à la vie et à la civilisation des classes populaires. C’est la définition donnée par Gittée, un de nos meilleurs folkloristes flamands, dans le journal Volkskunde, I, p. 38. Cette définition est excellente et nous l’acceptons. Le folkloriste recueille donc des matériaux et les classe systématiquement ; l’ensemble des documents recueillis et classés forme le folklore proprement dit ou folklore systématique. La plupart des folkloristes ne s’occupent que de cette partie du folklore et cela se comprend aisément : tout le monde est en état de glaner et de réunir ce qu’il a trouvé. Cela ne suffit pas cependant ; le vrai folkloriste étudie soigneusement les documents rassemblés et s’efforce de les expliquer ; il tâche d’en trouver l’origine et la raison d’être. Le folklore scientifique forme la partie importante de la science folkloristique.

Le but que nous nous proposons d’atteindre, est de faire connaître au lecteur les principaux documents qui constituent l’ensemble du folklore flamand, ainsi que leur groupement rationnel ; les pages qui suivent se rapportent donc à peu près exclusivement au folklore systématique.

Les matériaux déjà recueillis sont extrêmement nombreux et une classification[4] s’impose. Voici celle que nous avons adoptée et qui, nous l’espérons, rendra aux folkloristes glaneurs de réels services.


Groupe A. — Documents se rapportant à la croyance populaire. On pourrait appeler cette partie folklore mythologique. Nous adoptons trois subdivisions :


I. CULTE ET FOLKLORE.

Dieu. — Ses noms. L’œil de Dieu. Son grand-livre. — Le Christ. Ses noms. Légendes du Christ ambulant ; légendes de la Passion ; sagas. — Plantes et animaux qui ont reçu un nom se rapportant à Dieu. — Proverbes, maximes, dictons, locutions populaires dans lesquels intervient le nom de Dieu. — Jurons, blasphèmes, etc.

La Sainte Famille. — Sainte Anne, saint Joachim. — Marie. Ses noms. Son culte (images, petites chapelles, etc.) Ses servantes (Lieve-Vrouwemeissens.) Légendes de Marie ; sagas. — Plantes et animaux consacrés à Marie. — Proverbes, dictons, etc.Saint Joseph. Légendes, etc.

Les anges. — Ange gardien. Archanges (saint Michel), etc.

Les saints. — Saint Pierre (légendes, etc.) ; saint Jean ; saint Antoine ; saint Jacques ; saint Nicolas ; saint Éloi ; sainte Catherine ; sainte Gudule, etc. — Personnages de la Bible Adam et Ève ; Jonas ; Job ; etc.

Les ministres du culte.Monsieur le curé (sobriquets, contes et anecdotes, etc.) ; la servante du curé (anecdotes, etc.) ; le sacristain (anecdotes, etc.) ; enfants de chœur ; fossoyeur et sonneur de cloches ; suisse, etc. — Le pape et les évêques, etc. — Les moines et les nonnettes ; les béguines et les bigotes, etc.

Parodies. — Plain-chant parodié ; prières parodiées ; catéchisme parodié.

Choses sacrées — La croix ; la cloche ; amulettes (scapulaire, médailles, etc.) ; hosties (hosties sanglantes, etc.) ; encens et autres parfums ; cendres ; eau bénite ; buis ; chandelles bénites (cierge pascal, clou pascal, cierges des autels, cierges dans les maisons, etc.) ; livre de prières (images, etc.) ; chapelet, etc., etc.

Lieux sacrés. — Le ciel ; l’église ; le cimetière ; etc. — Les endroits sacrés de la Terre-Sainte (Jérusalem, Bethléem, etc.). Le Paradis terrestre. — Profanation et sacrilèges.


II. FOLKLORE ET DÉMONOLOGIE.

Ce chapitre se rattache intimement au précédent ; mais, à cause de l’étendue de la matière, nous avons cru devoir grouper séparément les documents qui se rapportent à la démonologie :

Forme du diable ;

Vêtements, nourriture ;

Demeure : enfer, purgatoire ;

Actions, ruses, embûches ;

Réunions : sabbat ;

Moyens de protection : croix, nom de Dieu, buis, etc. ;

7° Contes, légendes, sagas.

8° Proverbes, locutions, dictons, etc. dans lesquels intervient le nom du diable ;

9° Objets (plantes, etc.) qui lui sont consacrés.


III. LE MONDE DES SORCIERS ET DES ESPRITS.

Le monde des Sorciers :

1° Noms des sorciers ; leur forme ; leurs actions ; leurs assemblées (sabbat) ; leur nourriture ;

2° Désenchantement ; moyens de protection ;

3° Contes, sagas ;

Devins, diseuses de bonne aventure, cartomanciennes, etc.


Le monde des Esprits.

α) esprits de l'air.

1° Loups-garous ;

2° Alfes, Elfes ;

3° Cauchemar (nachtmare) ;

Osschaart ;

Kludde ; — Lodder ; — Klakkaart ;

Flabbaart ; — Flerus ; — Knippers ; — Uitschuifster ;

Bokkenrijders ; — Francs-maçons ;

8° Chasseur éternel (eeuwige, wilde jager) ;

9° Bohémiens (Heidens, Giptenessen, etc.) ;

10° Femme-tourbillon (varende-vrouw) ;

11° Vampire (Bloedkaros) ; — Rammelkar, etc. ;

12º Fantômes et revenants (spoken, etc.) — Animaux-fantômes, etc.


β) esprits de l’eau.

Nekkers, nixen, etc.

Lange Wapper (ondin anversois) ;

3° Sirène (zeemeermin) ;

4° Cygnes merveilleux.


γ) esprits du feu.

1° Feux follets ;

Vuurman ; — Schoovert ; — Brandende schaper ;

3° Gerbe enflammée (brandende schoof) ;

Hellewagen (char infernal) ; — Korenwagen, etc. ;

5° Dragons (animaux qui crachent du feu), etc..


δ) esprits de la terre.

1° Nains : Kabouters, Hussen, Laplanders, Alvermannekens, etc. ;

2° Géants.


Groupe B. — Documents se rapportant à la fantaisie populaire. Ce sont les produits de la littérature orale : contes, légendes, sagas, anecdotes, etc.


I. CONTES.
(Sprookjes, vertelsels, all. Märchen.)

Contes merveilleux (wondersprookjes) : les héros font des actions étonnantes et emploient, pour atteindre leur but, des moyens merveilleux. Ex. : Les sept vainqueurs de la Reine de Mississipi (Volkskunde, II, 58) ;

Contes ordinaires (gewone sprookjes) : les héros sont des hommes ordinaires qui n’emploient que des moyens ordinaires pour atteindre leur but. Ex. : Jan Slimbroek. (Volk en Taal, II, 12) ;

Contes d’animaux (dierensprookjes) : les animaux y jouent un rôle prépondérant. Ex. : Pourquoi la caille n’a-telle pas de queue ? (Volkskunde, II, 65) ;

Contes de plantes (plantensprookjes) : les plantes y jouent un rôle prépondérant. Ex. : Pourquoi la fève a-t-elle une tache noire ? (Joos, I, 23) ;

Contes-menteries (leugensprookjes). Ex. : ''Merten met den Vos (Martin avec le Renard), Volksleven, I, 92 ;

Randonnées (ophoopende sprookjes) : les Anglais appellent ce conte Cumulative Story. Ex. : Tippen (Joos, I, 113) ;

Contes-attrapes (strikvertelsels). Ex. : Van het Haasken (le petit lièvre), Volkskunde, 1890, 204 ;

Contes casse-tête (kwelvertelsels). On en rencontre même en argot. Ex. : De zegge van den dommen knecht. (Volksleven, I, 21).


II. SAGAS.

Ce sont des documents historiques, souvent fort obscurs, néanmoins très précieux à l’historien. Le fond est historique et c’est ce qui distingue la saga du conte.

Nous donnons au mot saga le sens du flamand et de l’allemand sage. Les folkloristes français préfèrent le mot légende que nous désirons conserver pour la saga chrétienne :

Sagas mythologiques : elles se rapportent aux fantômes et aux revenants (spooksagen), aux sorciers (heksensagen), aux différents esprits élémentaires (weerwolfsagen, etc.). Voy. Groupe A, III, où nous avons classé ces productions de l’imagination et de la croyance populaires ;

Sagas chrétiennes ou légendes proprement dites : elles concernent le Christ (Christussagen, Wandersagen, Passie-legenden), Marie (Maria-legenden), les saints (Sint-Jans legenden, etc. Mirakelverhalen), le diable (duivelsayen), etc. Voy. Groupe A, I et II ;

Sagas historiques ou sagas proprement dites : elles se rapportent à des personnages historiques (Charles-Quint, etc.) ou à des localités (Ex. : Le Mammelokker de Gand, Gittée, Vraagboek, 15).


III. ANECDOTES.

Productions, ordinairement courtes, de l’humour populaire ; on y rencontre souvent une obscénité imparfaitement cachée ou entièrement nue. (Ex. : Les Abdérites flamands, habitants d’Oolen, en Campine, et d’Hillegem dans le pays d’Alost). V. Volksleven, I, 61.


Groupe C. — Documents se rapportant à la vie populaire. Ils sont excessivement nombreux et on peut les classer provisoirement de la manière suivante :


I. FOLKLORE ET AMOUR.

1° Comment fait-on naître l’amour ? Philtres, etc. ;

2° Comment sait-on qu’on est aimé ? Fleurs-oracles ; diseuses de bonne aventure, etc. ;

Signes qui annoncent le mariage, — qui annoncent un mariage heureux ou malheureux ;

4° Comment peut-on chasser l’amour ?

5° Signes qui font connaître le bien-aimé ;

6° Autres coutumes et pratiques : charivari ; sable-appât (lokzand) ; conversation amoureuse nocturne ( vensteren) ; arbre de mai (meitak), etc. ;

7° Contes et sagas ; anecdotes ;

Proverbes, dictons, etc., qui ont trait à l’amour.


II. FOLKLORE ET RÊVES.

Les Anglais appellent cette partie du folklore dream-lore (Fl. droomlore) ; elle s’occupe de la signification des rêves.


III. SUPERSTITIONS.

1° Idées superstitieuses concernant les parties du corps humain : tête (cheveux, barbe, nez, dents, oreilles, yeux, bouche), main (doigts, ongles), pied, ventre, etc. ;

2° Présages : de bonheur, de malheur (patte de taupe, mollepootje), trèfle à quatre feuilles (vierklaver), double épi, pièce de monnaie trouée, etc.). — Nombres heureux (3, etc.) ; nombres néfastes (13, etc.). — Jours heureux (dimanche, etc.) ; jours néfastes (vendredi, etc.). — Heure fatale (minuit, etc.). — Étrenne ou première recette. — Rencontres heureuses ; rencontres funestes ;

3° Idées superstitieuses concernant les animaux : vache, (lait, étables, etc.), cheval, chien, chat, cochon, lapin, âne, mouton, chèvre ou bouc, poule (poule noire, etc.), abeille, souris, rat, hibou, coucou, etc. etc. — Langage des animaux, surtout des oiseaux : formulettes et rimes enfantines ;

4° Idées superstitieuses concernant les plantes : fleur de la mort ; maladie de la pomme de terre ; galgejong (enfant de la potence) ; herbe qui égare (doolkruid) ; joubarbe ou feuille du tonnerre, etc. ;

5° Idées superstitieuses concernant les minéraux : Eau ; sel ; pierres et cailloux, etc. — Pierres précieuses. — Métaux ;

6° Superstitions que l’on ne peut ranger dans les divisions précédentes.


IV. MOEURS ET USAGES, FÊTES ET JEUX.

Naissance :

1° Le Baptême : avec ou sans le prêtre. — Âmes des enfants morts sans baptême. — Septième fils ;

2° Les relevailles (kerkgang). — Pronking ou Paandering ;

3° Arbres de naissance (geboorteboomen) ;

D’où viennent les enfants ?

5° Enfants nés coiffés, etc.


Mariage :

Voy. Groupe C, I.

Usages et pratiques : Le bouquet de la fiancée ; les cadeaux de noces ; le repas de noces ; le voyage de noces (la lune de miel) ; l’arbre de mariage (huwelijksboom), etc.


Mort :

Usages et coutumes : avant le décès (les derniers sacrements, etc.), pendant le trépas, après le décès (la mise en cercueil, l’enterrement, fleurs et couronnes mortuaires, repas funèbre, deuil, etc.).


Fêtes populaires.

Voy. Groupe C, VI.

Kermesses. — Feux de joie (de Saint-Pierre, de Saint-Jean). — Kermesse aux boudins (Penskermis ou Verkenskermis). — Fêtes agricoles (des moissonneurs, etc.). — Fête à l’occasion de l’anniversaire. — Les mais (devant la demeure de la bien-aimée, sur le clocher, sur une maison nouvellement construite, sur le moulin, sur la dernière gerbe, etc.), etc.


Vêtements et parures.

Modes caractéristiques de chaque contrée.

Ornementation des rues, des maisons en cas de fête ; — des navires, etc.

Couronnes et bouquets.


Jeux et amusements populaires.

Cette partie du folklore donnera ample moisson au glaneur. Nous ne nommons que quelques jeux : Mât de cocagne (mastklimming), carrousel (ringsteking), kikvorschenkruien, kuipke-steken, jeux de boule, tirs, etc., etc.


Réunions.

Dans les estaminets ; dans les maisons au coin du feu ; devant les habitations ou sur les places, sous un arbre ; — la sieste, etc.


Usages spéciaux à chaque métier.

Métiers de cultivateur, de chasseur, de pêcheur, de maréchal-ferrant, de meunier, etc.


Usages administratifs et judiciaires :

1° Lieux où se donne (donnait) la justice ;

2° Le serment ;

3° Communaux, gruerie, etc. ;

4° Arbres de la liberté ;

5° Bornes des champs ;

6° Méfaits et crimes ; — suicides ;

7° Achat et vente ;

8° Fermage, etc., etc.


Usages de table :

1° Les divers repas ;

2° Mets caractéristiques de chaque contrée ;

5° Boissons préférées ;

4° Recettes culinaires ; — ustensiles caractéristiques.


Autres usages.

Usages que l’on ne peut ranger dans les divisions précédentes : déménagement, etc.

Poids et mesures.

V. FOLKLORE ET ENFANCE.

Chants (enfantines) et formulettes :

1° Berceuses (wiegeliedjes) ;

2° Sauteuses (knierijdersliedjes) ;

3° Airs de danse (dansliedjes) : surtout les airs de ronde (rondedansliedjes) et les airs de saut à la corde (koordedansliedjes) ;

4° Airs d’escarpolette et de balançoire (schommel-, bijzeliedjes, etc.) ;

5° Formulettes préparatoires (aftelrijmen) et autres ;

6° Risettes et amusettes, etc.


Jeux de l’enfance.

Ils sont excessivement nombreux. Ex. : jeux de toupie, jeux de billes, jeux de cerceau, etc., etc.


Autres divertissements de l’enfance :

Animaux et enfants : hanneton, grenouille, oiseaux, etc. ;

Plantes et enfants : les fruits, les canonnières, les arcs et les flèches, les sifflets, etc.


Prières enfantines.

Devinettes.

Fêtes de l’enfance.

Saint-Nicolas, Saint-Grégoire, Saint-Thomas, etc.


VI. CALENDRIER FOLKLORISTIQUE.

Printemps.

1er avril (verzenderkensdag) ; — carnaval ; Tonnekens-brand ; — vendredi saint ; Pâques, etc.


Été.

Saint-Pierre ; Saint-Jean ; Pentecôte ; Saint-Hermès (à Renaix), etc.


Automne.

Saint-Grégoire ; Saint-Martin, etc.


Hiver.

Saint-Nicolas ; Lundi perdu ; le Jour des Morts ; les Trois Rois ; Nouvel-an ; Noël, etc.


Groupe D. — Documents se rapportant à la science et à l’art populaires.


I. LA LANGUE DU PEUPLE.

Idioticons : recueils de provincialismes.

2° Recueils de termes d’argot (bargoensch, teutsch, etc.).

Grammaire populaire.

4° Livres populaires : énumération des ouvrages que l’on rencontre dans les maisons flamandes.

Étymologies populaires.

Proverbes ; comparaisons baroques ; assonances ; allitérations ; langage figuré, etc.

Blason populaire. Produits de la verve satirique du peuple[5] :

a) Formulettes ironiques (spotrijmpjes) ;

b) Épitaphes curieuses ;

c) Enseignes, etc.


II. HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE.

Personnages historiques connus du peuple : Jules-César ; Charles-Quint ; Napoléon I ; Albert et Isabelle ; Breydel et De Coninck ; Artevelde, etc.

Armoiries. Sagas qui s’y rapportent.

Noms de personnes :

a) Prénoms. Formulettes ironiques ;

b) Noms patronymiques. Formulettes.

4° Noms de localités.

a) Énumération des noms des localités (hameaux, champs, bois, montagnes, collines, ruisseaux, etc.) d’une commune, d’une contrée. — Tumuli ;

b) Sagas qui s’y rapportent ;

c) Communes qui se font la guerre ;

d) Sobriquets donnés aux habitants des villages flamands ; — formulettes ironiques.

Flamands et Wallons.

Contes ironiques ; anecdotes ; dictons ; etc.

Hollandais ; Italiens ; Juifs.

Localités imaginaires.

Blijenberge, Vrekhem, etc.

Noms de personnes imaginaires : Jan Tijdgenoeg, Jan Thuisblijverkens’wagen, etc.

Partis politiques.

Japneuzen, Tjeven ; Geuzen, etc.

Numismatique.

Énumération des monnaies anciennes. — Noms bizarres donnés aux pièces de monnaie : Karrewiel (roue de charrette) = pièce de 5 francs. — Médailles commémoratives.


III. ART POPULAIRE.

Chants populaires (volksliederen).

Ballades et romances.

Ex. Het Lied van Heer Halewijn.

2° Chants d’amour.

Ex. Meiplanting (Volkskunde, II, p. 71, III, p. 17).

Chants de la vie domestique et de la vie sociale.

Ex. Myn(e) man komt thuis (Volkskunde, II, pp. 49 et 52, V, p. 20).

Chants-devinettes (V. Kalff, p. 480).

Chants-menteries (Leugenliederen : V. Kalff, p. 485).

Chants-souhaits (Wenschliederen : V. Kalff, p. 496).

Chants de danse (Dansliederen : V. Kalff, p. 500).

Chants-randonnées (Ophoopende liederen).

Ex. Van alle gelijk (Volk en Taal, III, p. 65).

Chants religieux.

Les Noëls, etc.

10° Chanteurs et poètes de rue (Liedjes-, straalzangers, etc).

11° Chambres de rhétorique.


Architecture.

Procédés caractéristiques de chaque contrée. — Ameublement, etc.Sagas se rapportant à nos monuments.


Peinture.

Imagerie populaire ; — contes, anecdotes se rapportant à Rubens, Van Dyck, Teniers, etc.


Musique.

Nos musiciens ambulants (Buschkanters, etc.) — Instruments caractéristiques, etc.


IV. MÉDECINE POPULAIRE.

Remèdes populaires. — Recettes populaires. — Formules conjuratrices, etc.


  1. Nous remercions vivement notre collègue, M. Smets, professeur aux écoles normales de Bruxelles, qui a bien voulu revoir les épreuves.
  2. Et au flamand volk.
  3. Monseur, Le Folklore wallon.
  4. Consultez : Gittée, Vraagboek ; Gomme, Handbook of Folklore ; Paul Sébillot, Instruction et questionnaires ; Fletcher, The Folk-lore manual (Chicago Folk-lore manual Society’s Publications).
  5. Voy. Groupe B, III. Anecdotes, et Groupe D, II. Histoire et géographie.