Éditions Police Journal (Aventures de cow-boys No. 5p. 28-29).

CHAPITRE XII

LA LETTRE MYSTÉRIEUSE


Quelques heures plus tard.

Dans le bureau de J. B.

Il y a là outre Baptiste :

Fred.

Pomerleau.

Et Arthur.

Verchères dit à ce dernier :

— Tu veux savoir quel rôle Mallette a joué au juste en cette affaire ?

— Oui, évidemment.

— Te rappelles-tu que je t’ai donné une lettre avec comme destinataire le grand manitou de la royale police montée des T. N. O. ?

— Eh bien, je vais te lire cette lettre ; ou du moins une copie de la mystérieuse missive…

Il lut :

Au chef de la R.P.M. ;

Bytown, dominion du

CANADA :

MONSIEUR :

Ça va mal à Squeletteville.
Très ainsi.
J’ai besoin de 2 de vos as.
Mallette.
Et Couturier.
Il s’agit d’une cause de toute première importance.
Contre le renégat Lortie.
Que Mallette vienne d’abord ici en catimini.
Qu’il étudié ce Lortie.
Dans le but de le personnifier.
Puis qu’il revienne avec le vieil Elphège…
Déguisé.
Grimé.
Fardé.
Le mieux possible.
Afin de passer pour le vrai Lortie.
Bien à vous,


JEAN BAPTISTE VERCHÈRES,
chef de police de Squeletteville, Man.

J. B. demande :

— Comprends-tu maintenant, Arthur ?

— Oui.

— Et toi, Pom-Gorlot ?

Le flic avoua :

— IDEM !

On frappa à la porte.

— Entrez.

Louisette parut.