Le Tombeau de Jean de La Fontaine/25
LE PAON
Quel affront me fis-tu, quand ta main me pluma
Pour mettre ma dépouille
À ce vulgaire oiseau que ma gloire assuma,
Tel un lin pur revêt une vile quenouille,
Ô toi qui n’avais pas songé
Que, tandis que trônait le geai
Revêtu de notre livrée
Par Junon même consacrée,
Je demeurais la croupe nue, endommagé !