Le Sphinx au foyer/Proverbes Explications

A. Bennuyer (p. 65-68).

EXPLICATION DES PROVERBES.


I. Cherchez la femme.
II. La nuit tous les chats sont gris.
III. Qui peut le plus peut le moins.
IV. Mieux vaut tard que jamais.
V. Qui terre a, guerre a.
VI. À bon entendeur demi-mot suffit.
VII. On ne vieillit pas à table.
VIII. Jeux de mains, jeux de vilains.
IX. Tant vaut l’homme, tant vaut la terre.
X. A beau mentir qui vient de loin.
XI. Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.
XII. Tout ce qui reluit n’est pas or.
XIII. Ventre affamé n’a point d’oreilles.
XIV. Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.
XV. La faim chasse le loup du bois.
XVI. L’habit ne fait pas le moine.
XVII. Plus fait douceur que violence.
XVIII. Qui paye ses dettes s’enrichit.
XIX. Un bien averti en vaut deux.
XX. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
XXI. À chaque jour suffit sa peine.
XXII. Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée.
XXIII. Bon sang ne peut mentir.
XXIV. On prend plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre.
XXV. À père avare, enfant prodigue.
XXVI. Aide-toi, le ciel t’aidera.
XXVII. Il faut hurler avec les loups.
XXVIII. Ah ! le bon billet qu’à La Châtre !
XXIX. Qui a bu, boira.
XXX. À chacun son métier.
XXXI. Le mieux est l’ennemi du bien.
XXXII. Bien mal acquis ne profite jamais.
XXXIII. Petits enfants, petits maux ; grands enfants, grands tourments.
XXXIV. Bon chien chasse de race.
XXXV. Qui veut la fin veut les moyens.
XXXVI. Qui trop embrasse mal étreint…
XXXVII. Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute.
XXXVIII. Honni soit qui mal y pense.
XXXIX. Morte la bête, mort le venin.
XL. À tout péché miséricorde.
XLI. À trompeur, trompeur et demi.
XLII. Après la pluie, le beau temps.
XLIII. À bon jour, bonne œuvre.
XLIV. À quelque chose malheur est bon.
XLV. Souffler n’est pas jouer.
XLVI. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
XLVII. Qui dit trop ne dit rien.
XLVIII. Le ton fait la chanson.
XLIX. Froides mains, chaudes amours.
L. Toute vérité n’est pas bonne à dire.
LI. Plaie d’argent n’est pas mortelle.
LII. Tête de fou ne blanchit pas.
LIII. Au bout du fossé, la culbute.
LIV. Pierre qui roule n’amasse pas mousse.
LV. Trop gratter cuit, trop parler nuit.
LVI. L’eau va toujours à la rivière.
LVII. À l’œuvre on connait l’artisan.
LVIII. Les petits cadeaux entretiennent l’amitié.
LIX À bon vin, pas d’enseigne.
LX. Les loups ne se mangent pas entre eux.
LXI. Un bienfait n’est jamais perdu.
LXII. Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.
LXIII. La poule ne doit pas chanter plus haut que le coq.
LXIV. Une hirondelle ne fait pas le printemps.
LXV. Querelle de gueux ne dure pas.
LXVI. Comme on connaît les saints, on les honore.
LXVII. Un clou chasse l’autre.
LXVIII. De deux maux, il faut choisir le moindre.
LXIX. Il n’y a que le premier pas qui coûte.
LXX. Habit de velours et ventre de son.
LXXI. Faute d’un moine, l’abbaye ne chôme pas.
LXXII. Rira bien qui rira le dernier.
LXXIII. Erreur n’est pas compte.
LXXIV. Chat échaudé craint l’eau froide.
LXXV. Quand la poire est mûre, il faut qu’elle tombe.
LXXVI. Un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras.
LXXVII. Loin des yeux, loin du cœur.
LXXVIII. Tout est bien qui finit bien.
LXXIX. Promettre et tenir sont deux.
LXXX. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
LXXXI. L’oisiveté est la mère de tous les vices.
LXXXII. Qui aime Martin aime son chien.
LXXXIII. Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il est enragé.
LXXXIV. La fin justifie les moyens.
LXXXV. Les amis de nos amis sont nos amis.
LXXXVI. Quand le vin est tiré, il faut le boire.
LXXXVII. Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse.
LXXXVIII. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas.
LXXXIX. Fin contre fin ne fait pas bonne doublure.
XC. On n’est jamais trahi que par les siens.
XCI. Entre l’arbre et l’écorce, il ne faut pas mettre le doigt.
XCII. Ce qui vient de la flûte retourne au tambour.
XCII. Il ne faut pas parler de corde dans la maison d’un pendu.
XCIV. Ce qui est différé n’est pas perdu.
XCV. Quand il n’y a plus de foin au râtelier, les ânes se battent.
XCVI. La caque sent toujours le hareng.
XCVII. Comme on fait son lit, on se couche.
XCVIII. Le mal de l’un ne guérit pas celui de l’autre.
XCIX. Ce que femme veut, Dieu le veut.
C. Ce qui enrage ne dure pas.